TRIBUNE: QUAND LA FRANCE S’ACHARNE SUR LA FAMILLE MAHE !

Le 14 mars 2013 par Correspondance particulière - « Gbagbo, c’est nous ; Mahé, c’est moi, c’est toi… »

Droit de réponse suite au grand débat d’Africa N°1 du 06 février 2013 consacré à un retour sur l’affaire MAHE.

Non contents d’avoir assassiné en toute impunité ou presque (une condamnation avec un sursis intégral vide considérablement la peine de sens !), l’Etat français refuse aujourd’hui d’entendre les cris de désespoir des proches de Firmin MAHE, ce jeune Ivoirien étouffé à l’aide d’un sac poubelle par des soldats de la force Licorne sur ordre de leur hiérarchie le 13 mai 2005. Son frère et son neveu notamment se battent pour obtenir sa réhabilitation ainsi que la restitution de son corps promise depuis 2005 sans cesse reportée depuis, à laquelle rien ne devrait plus s’opposer maintenant que le procès s’est achevé (1).
Le procès pour la vérité et la Justice tant attendu n’a donc pas eu lieu. Le procès MAHE/LICORNE n’a pas été celui des accusés mais bien plus celui du disparu, une inversion de la victime et du bourreau récurrente dans les relations Nord-Sud afin d’asseoir et de justifier les relations d’asservissement.
Le frère et le neveu de Firmin MAHE n’ont toujours pas reçu la moindre notification des arrêts pas plus celui de la chambre criminelle du 07 décembre 2012 que celui de la chambre civile du 22 janvier 2013. Pire que cela : alors que pour des raisons à la fois sanitaires et politiques, tous deux se trouvent toujours sur le territoire français, leur avocat les a laissés sans aide et sans assistance depuis le 10 décembre dernier, date à laquelle le premier a été hospitalisé en urgence suite à l’évolution défavorable d’une pathologie dont il souffre depuis 2009, grave maladie dont Maître NDOUMOU a d’ailleurs toujours refusé de tenir compte, y compris pendant son séjour en FRANCE. « Quant on a de tels amis, plus besoin d’ennemis » : un adage qui ne ment pas dans le cas d’espèce ! A l’heure où nous écrivons, nous sommes toujours en attente du dessaisissement de Maître NDOUMOU ou de toute autre solution qui permettrait à toutes les parties civiles qui le souhaitent d’exercer les voies de recours qui leur reviennent de droit sans subir les menaces et pressions de Maître NDOUMOU qui se garde bien de parler des 20 000€ qu’il réclame à au moins deux des parties civiles qu’il est supposé défendre ! (2)
Maître NDOUMOU est trop occupé à se mettre en valeur pour se soucier des proches de MAHE. Il passe son temps à vanter ses propres mérites, alors que la seule jurisprudence MAHE dont il ait accouché pour l’instant est d’avoir octroyé un véritable permis de tuer aux soldats de la Licorne et à tous ceux qui agissent sous ses ordres ou sa tutelle, (notamment la force africaine en cours de déploiement au MALI). Pour ce faire, il se débrouille pour écarter les témoins gênants, eût égard à ses relations privilégiées avec une des parties civiles qu’il a érigée en représentante de la famille, au détriment de la mère biologique et représentante légale du fils de Firmin MAHE qui n’a pas pu venir en France avec l’enfant pour le procès nonobstant leurs passeport, visa et billets A/R pris en charge par l’Etat français. Maître NDOUMOU a en effet prétexté que les papiers envoyés par mail en même temps que ceux des 4 autres parties présentes ne lui étaient pas parvenus, sans autre explication. Ainsi il prétend dans le grand débat ci-dessous retranscrit que les parties civiles ont été légitimement déboutées de leur demande d’indemnisation du préjudice économique du fait qu’elles ne dépendaient pas financièrement de Firmin MAHE et que c’était même plutôt ce dernier qui dépendait d’elles. Mais qui était leur avocat ? Qui a demandé l’indemnisation du préjudice économique en leur nom ? Idem pour la demande légitimement rejetée de « frais funéraires » ? Alors que la famille attend depuis plus de 7 ans que le corps de son proche lui soit rendu pour lui donner une sépulture, maître NDOUMOU a gardé l’original du document des autorités ivoiriennes autorisant la famille à retirer le corps depuis fin 2005 en disant que tant que le procès n’aurait pas eu lieu, il ne fallait surtout pas récupérer le corps, que cette demande ne pourrait être formulée qu’une fois les assassins condamnés, ce qui a été fait avec le verdict non suivi d’appel du 07 décembre 2012. Comment vouliez-vous que la Cour accède aux demandes de Maître NDOUMOU en matière de remboursement de frais funéraires alors que la demande de restitution du corps de Firmin MAHE n’a même pas été faite ? Pourquoi n’a-t-il pas pris le soin en 7 ans de procédure de réclamer la facture de la morgue de TREICHVILLE que les parties civiles – qu’il représente j’insiste- n’auraient soi-disant pas eu le temps de récupérer avant de venir en France en cours de procès (3)? Maître NDOUMOU prend des libertés incroyables avec la réalité des faits : il prétend avoir à lui seul fait condamner l’Etat français et renvoie la responsabilité de tous les autres rejets de demandes aux seules parties civiles qui n’auraient pas fait les bonnes demandes justement ! Est-ce à lui ou à ses clients de connaître le droit ? De savoir que quand on invoque un préjudice économique, il faut être capable de le prouver ? Qu’en tout état de cause, il y a toujours lieu d’invoquer un préjudice moral, ce que Maître NDOUMOU a omis de faire en première instance et que normalement, les choses auraient dû s’arrêter là pour les parties civiles, ces dernières n’étant pas habilitées à introduire de nouvelles demandes en appel. Sauf que à notre plus grande surprise et sans que Maître NDOUMOU n’en fasse état, nous tenons de source sûre -un autre avocat ayant également consulté la décision rendue le 22 janvier 2013 en vue d’exercer un éventuel recours en faveur de 2 des parties civiles- que non seulement Maître NDOUMOU n’a pas déposé de conclusions écrites (du jamais vu dans une affaire de cette ampleur à notre connaissance !), mais que deux des accusés auraient fait appel (BURGAUD et RAUGEL) de la décision du 22 janvier les condamnant collectivement à payer 30 000€ de dommages et intérêts au seul enfant de Firmin MAHE au titre de la réparation du préjudice économique subi par ce dernier. Nous qui pensions que toute honte bue, les assassins de Firmin MAHE s’empresseraient de se faire oublier après avoir échappé injustement à la prison, sans jamais avoir manifesté le moindre commencement de remord ou exprimé le moindre regret pour leur acte barbare, nous devons bien admettre que nous sommes restés muets de stupéfaction et d’indignation quand nous avons appris la nouvelle. Ils doivent être sûrs de gagner pour prendre le risque de braquer à nouveau les projecteurs sur l’horreur de leur crime (à moins que cela ne soit là encore un des symptômes évidents de ce « décrochage du sens moral » bien connu des psychiatres militaires et d’ailleurs évoqué à la barre à plusieurs reprises pour expliquer leur geste, comportement bestial sans doute exacerbé par la relative impunité dont ils ont bénéficié dans cette affaire).
En conclusion de l’émission du Grand débat d’Africa N°1 du 06 février intitulée « retour sur l’affaire Firmin MAHE », « Traître » NDOUMOU qui se prétend toujours l’avocat de la famille MAHE apostrophe les Ivoiriens ainsi : « Il ne faut pas qu’ils pleurnichent. Celui qui disait qu’il ne peut pas rentrer en Côte d’Ivoire. Non la Côte d’Ivoire, c’est quand même un Etat de droit. […] Vous êtes passifs. Vous êtes tellement passifs. Vous allez pleurer à gauche ; vous allez pleurer à droite. Mais engagez-vous ! Engagez-vous et puis les choses marcheront ! »
Je ne suis pas sûre que les femmes exilées du camp d’AVEZEPO du TOGO qui manifestent en ce moment leur souffrance et leur refus de rentrer en Côte d’Ivoire au péril de leur vie apprécient (4), pas plus que les familles des victimes de BANGOLO, DUEKOUE, GUITROZON, BOUAKE, ANONKOUA KOUTE (5),… ou encore les familles des centaines de prisonniers politiques actuellement détenus et torturés par le régime illégitime que la France a installé et maintient au pouvoir en CÔTE D’IVOIRE (6). Que Maître NDOUMOU fasse allégeance à OUATTARA si ça lui plaît, mais qu’il ose exhorter le peuple ivoirien à en faire autant alors que les exactions se poursuivent en CÔTE D’IVOIRE, cela nous paraît aussi indécent que pétri d’ignorance et d’égocentrisme.
Si nous partageons entièrement son appel à faire confiance aux talents africains et notamment aux avocats du continent, nous préférons nettement mettre à l’honneur Maître BAROAN (7) ou encore Maître HABIBA TOURE qui viennent d’obtenir la désignation d’un juge d’instruction suite à la plainte déposée par Michel GBAGBO contre Guillaume SORO et 10 de ses chefs de guerre pour « enlèvement, séquestration et traitements inhumains » (8) que de relayer la campagne mensongère de Maître NDOUMOU qui s’attribue seul le mérite de la condamnation des soldats de la Licorne - et encore avec sursis - occultant complètement le rôle de la famille dont il s’est autoproclamé l’avocat depuis 2005 (sans que ceux-ci ne le récusent d’ailleurs n’ayant que récemment compris son double jeu). C’est bien la famille de Firmin MAHE qui est à l’origine de la plainte contre la Force Licorne depuis 2005 ainsi qu’en atteste l’article paru dans le Courrier d’Abidjan du jeudi 20 octobre 2005 (9). Alors si l’on prête crédit à Maître NDOUMOU qui se vante d’avoir transpiré et subi de nombreuses pressions dans cette affaire, imaginez ce que la famille et les témoins directs de l’affaire MAHE vivant au pays ont souffert, eux qui ne bénéficient d’aucune protection ?
A tous ceux qui ne voient pas le lien entre l’affaire MAHE et la situation actuelle en CÔTE D’IVOIRE, nous tenons à rappeler que l’assassinat de Firmin MAHE par des soldats de la force LICORNE n’est ni un acte isolé, ni une simple bavure couverte par la hiérarchie militaire et l’Etat français. Ce crime ressortit directement à la politique de la FRANCE qui depuis le coup d’Etat manqué de septembre 2002 a soutenu, financé, armé la rébellion pour installer Alassane Dramane OUATTARA au pouvoir et sécuriser ses filières d’approvisionnement en matières premières essentielles et autres marchés lucratifs (10).
Puisque la Défense des accusés a osé remettre une « pétition » à décharge pour ces derniers, faisant croire aux jurés que 300 habitants de BANGOLO se seraient spontanément levés pour féliciter les accusés de leur crime. Quand on connait la culture africaine et les modes habituels de contestation, on ne peut que s’étonner de ce document qui n’a même pas pu être interrogé pour soi-disant raisons de sécurité. Nous nous engageons à produire la pétition papier que nous faisons actuellement circuler en vue de la révision du procès MAHE et qui compte déjà près de 300 signatures, sans compter la version électronique que nous mettons en circulation (11). Cette pétition en sa forme manuscrite ou électronique revêt une importance toute particulière dans la mesure où elle vient contrebalancer celle qui a été instrumentalisée par la Défense des condamnés pour tenter de légitimer leur crime. A notre interrogation sur l’absence de civils ivoiriens au procès (puisqu’il parait que la force Licorne fait l’unanimité et aurait évité un RWANDA bis en CÔTE D’IVOIRE d’après les avocats de RAUGEL et BURGAUD), il nous a été répondu que tout BANGOLO était prêt à venir témoigner, mais que ça n’a pas été possible à cause des menaces de mort qu’ils auraient reçus… Etonnant non, alors que c’est Alassane Dramane OUATTARA le principal commanditaire et premier bénéficiaire de la rébellion qui est Président de fait du pays depuis bientôt deux ans et que, si l’on en croit les 8 généraux et 7 colonels qui se sont relayés à la barre, la force LICORNE a permis de pacifier la région et de réconcilier les Ivoiriens entre eux ? Nous vous invitons d’ailleurs à visionner la vidéo d’une artiste engagée native de BANGOLO qui témoigne de la souffrance infligée aux habitants de sa région par les rebelles depuis 2002, rebelles aujourd’hui au pouvoir en CÔTE D’IVOIRE tous promus à des postes de responsabilité en dépit des plaintes pour crimes contre l’humanité qui pèsent contre eux (12).
Pendant le procès, il a été dit à plusieurs reprise que le dilemme de la Force Licorne, c’était que s’ils remettaient les prisonniers aux autorités légales du Sud comme le prévoyaient les accords, ils étaient convaincus de leur libération rapide, mais que s’ils les conduisaient aux autorités rebelles de MAN qui contrôlaient le Nord du pays, ils les exposaient à une mort certaine. Après le procès inique qui a abouti au verdict étrangement clément du 07 décembre 2012, les soldats français chargés du maintien de la Paix et néanmoins assassins de Firmin MAHE ne nous ont toujours pas expliqué pourquoi ils ont sauvagement tué Firmin MAHE après l’avoir torturé pour le préserver d’une mort certaine s’il tombait entre les mains des rebelles du Nord auxquels ils avaient finalement décidé de le remettre, le condamnant d’après leur propres aveux à une mort certaine… Concrètement : ils ont reçu l’ordre de tuer Firmin MAHE pour ne pas qu’ils soit tué par les rebelles de MAN ! Allez comprendre… Si vous ne me croyez pas, allez faire un tour sur un blog de soutien au soldat RAUGEL (13).
Extrait du témoignage anonyme de soutien trouvé justement sur ce blog de soutien à Guy RAUGEL :
« Alors que faire de F. M. ? Le remettre aux rebelles ? Mais dans ce cas précis, le peloton ne respectait pas les termes du mandat et il est certain qu’il aurait été tué et que la Croix Rouge internationale en aurait été avisée, ce qui aurait certainement provoqué des remous de niveau international. Le donner au sud pour le faire libérer, ou le remettre au nord pour qu’ils le tuent ? Cruel dilemme pour le Commandement ! La situation réclamant un règlement définitif de cette question des coupeurs de routes, l’ordre est tombé et l’adjudant-chef l’a exécuté."»
Nous nous permettons enfin d’interroger Maître NDOUMOU mais aussi le Parquet Général sur leur refus de solliciter la révision du procès qui n’a pas été équitable au regard de l’absence des parties civiles pendant toute la première moitié, la subornation de témoins, notamment Adèle DITO, l’enquête effectuée par des proches des accusés membres du comité de soutien de RAUGEL et de ses compagnons (les photos qui ont été diffusées la première semaine aux jurés au service de la thèse de Firmin MAHE Présumé coupable ont été prises par un soldat de la Licorne, ami de RAUGEL et membre de son Comité de soutien), … la négation totale de toute l’histoire de cette zone dite de « confiance » devenue une véritable zone de non droit sous « contrôle » de la Licorne qui n’a pas défendu les civils contre les attaques des rebelles, voire les a couvertes ou mêmes mises en œuvres comme dans le cas d’espèces (14). Ainsi, sur les pratiques des rebelles soutenus par l’Armée française, nous vous renvoyons à cette photo insoutenable (15), mais que nous insistons à verser au dossier. On y voit un homme que certains d’entre vous reconnaîtrez à côté duquel gît un jeune homme décapité. Ce responsable Wé a été qualifié de « milicien mafieux pro-GBAGBO » par le Général PONCET lors de son témoignage dans l’affaire MAHE/LICORNE pour laquelle il a bénéficié d’un non lieu pour le moins suspect… Il paraît que la FRANCE soutient les démocrates contre les terroristes en CÔTE D’IVOIRE. Chacun appréciera !

Une contribution de Christine COLIN-TIBALA
Contrepoids99@gmail.com
06 10 47 67 17

(1) Contre le permis de tuer accordé à la force Licorne en Côte d’Ivoire : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/search?updated-min=2012-01-01T00:00:00-08:00&updated-max=2013-01-01T00:00:00-08:00&max-results=16
(2) Quelques documents relatifs au litige entre Maître NDOUMOU et deux des parties civiles de l’affaire MAHE http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/03/documents-affaire-mahe.html
(3) Des témoins pourraient manquer au procès des militaires français dans l’affaire Mahé 231112 par le Monde http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/11/23/des-temoins-pourraient-manquer-au-proces-des-militaires-francais-accuses-de-meurtre-en-cote-d-ivoire_1795420_3212.html
France: les parties civiles arrivent au procès des accusés du meurtre de Firmin Mahé
http://www.rfi.fr/afrique/20121203-france-cote-ivoire-meurtre-ivoirien-firmin-mahe-ndoumou
(4) Lien vers vidéo et article du deuxième jour de grève des femmes du camp de réfugiés ivoiriens d’AVEZEPO au TOGO : http://www.dailymotion.com/video/xxvogi_2eme-jour-de-greve-des-femmes-ivoiriennes-refugies-au-togo_news#.UT8OFRyZYVc et http://www.africatime.com/ci/nouvelle.asp?no_nouvelle=725035&no_categorie
(5) Lien vers des vidéos sur le massacre d’Anonkoua Kouté : http://www.youtube.com/watch?v=uB638UwgGbM ; http://www.youtube.com/watch?v=o7cO2pl43qk ; http://nouvelles.abidjantv.net/print_article.php?id=9561-un-an-apres-le-massacre-mene-par-des-hommes-armes-le-village-martyr-d-anonkoua-koute-se-souvient.html
(6) lien vers un mémorandum en images sur la crise ivoirienne depuis 2002 : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2012/12/memorandum-en-images-sur-la-cote-divoire.html
(7) lien vers l’allocution de Maître BAROAN du deuxième jour de l’audience de la CPI d’infirmation des charges pesant contre Laurent GBAGBO : http://www.monsaphir.com/k2-comments/actualites/politique-economie/cpi-laurent-gbagbo/item/507-audience-de-confirmation-des-charges-du-pr%C3%A9sident-gbagbo-me-agathe-baroan-les-victimes-de-la-r%C3%A9bellion-crient-leur-douleur.html
(8) Désignation d’un juge d’instruction dans la plainte de Michel GBAGBO contre Guillaume SORO et ses chefs de guerre :
http://www.linfodrome.com/index.php?option=com_content&view=article&id=7679%3Ajustice-me-habiba-toure-avocate-de-michel-gbagbo-que-soro-et-les-com-zones-rendent-compte&catid=8%3Avie-politique&Itemid=110
Rapport des avocats de Michel GBAGBO de juillet 2012
http://soutienetliberte.files.wordpress.com/2013/02/rapport-avocats-michel-gbagbo-juillet-2012.pdf
(9) Lien vers l’article d’octobre 2005 paru dans le Courrier d’Abidjan : http://unevingtaine.wordpress.com/category/general/page/50/
(10)Bombardement à BOUAKE de novembre 2004 : les familles des victimes françaises portent plainte contre MAM pour complicité d’assassinat 211112 par LNC
http://nouveaucourrier.net/bombardement-de-novembre-2004-a-bouake-les-familles-des-victimes-francaises-portent-plainte-contre-alliot-marie-pour-complicite-dassassinat/?fb_action_ids=384696461609612&fb_action_types=og.likes&fb_source=aggregation&fb_aggregation_id=246965925417366
Qui a tué les 9 soldats français à BOUAKE ?
http://www.youtube.com/watch?v=A8zrh2ccfVM&feature=share
Côte d’Ivoire : la victoire aux mains nues
http://www.youtube.com/watch?v=f01NfTjJreI&feature=share
(11)Lien vers la Pétition papier pour une révision du procès MAHE
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/03/verite-et-justice-pour-firmin-mahe.html
Lien vers la Pétition électronique pour une révision du procès MAHE
http://www.petitionduweb.com/Petition_verite_et_justice_pour_firmin_mahe-1000128.html
(12)Témoignage poignant de l’artiste engagée Mahély BA native de BANGOLO http://www.youtube.com/watch?v=uCiabp-7F8Y&feature=youtu.be
(13)Blog de soutien à l’adjudant-chef RAUGEL
http://adjudantchefraugel.over-blog.com/article-2992978.html
(14)Interview de Georges PEILLON dit Georges NEYRAC Consultant en communication de crise et ancien porte-parole de la Force licorne sur Laurent GBAGBO par Nicoletta FAGIOLO LYON avril 2012 auteur de « Ivoire nue- Chroniques d'une Côte d'Ivoire perdue » http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=l1YnmToSr38
(15)Photo qui témoigne de la sauvagerie des rebelles que la France a installés à la tête de la CÔTE D’IVOIRE http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/03/les-rebelles-que-la-france-installe-la.html