Sommet des chefs d’Etat de l’Ua contre la Cpi : Aucunes poursuites contre les présidents au pouvoir

Pr Le Quotidien d'Abidjan - Aucunes poursuites de la CPI contre les présidents au pouvoir, selon l'UA.

Les pays africains demandent l’ajournement des procédures ouvertes par la Cour pénale internationale (Cpi) contre des dirigeants en exercice. Les dirigeants africains, réunis samedi à Addis Abeba pour un sommet extraordinaire consacré à l’examen des relations entre l’Afrique et la cette juridiction internationale, ont demandé l’ajournement des procédures ouvertes par la Cpi contre des dirigeants en exercice, et décidé que le président kényan Uhuru Kenyatta ne devrait pas se rendre devant la Cour, où son procès doit s’ouvrir le 12 novembre prochain.

"A cet égard, nous avons réaffirmé que les principes des lois nationales et du droit international accordent l’immunité aux chefs d’Etat et de gouvernement en exercice", a déclaré Hailemariam, Premier ministre éthiopien, président en exercice de l’Ua. Par conséquent, aucune accusation ne saurait être lancée ou maintenue devant un quelconque tribunal international contre un chef d’Etat en exercice, ceci pour  préserver l’ordre constitutionnel, la stabilité et l’intégrité des Etats membres ", a-t-il précisé. Depuis l’annonce de cette décision, beaucoup d’africains, expriment leurs fortes inquiétudes face à ce qui apparait à leurs yeux comme une volonté de leurs dirigeants de faire la promotion et l’apologie de l’impunité. ‘‘Et si malgré les nombreux crimes qu’ils commettent, il leur arrivait de passer 40 ans au pouvoir, comme Mugabé, Sassou et autres. Que feraient donc leurs populations victimes de leurs barbaries ?

Sei Brice