Scandale: SORO GUILLAUME TRAHI PAR SON CONSEILLER DANS LE PUTSCH AU BURKINA FASO

Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - Scandale. SORO GUILLAUME TRAHI PAR SON CONSEILLER DANS LE PUTSCH AU BURKINA FASO.

Guillaume Soro et Nyamsi Franklin.

En Droit International Public (DIP), précisément en Droit des Relations Internationales, le Pr Francis Wodié, amplifié par l'un de ses Assistants d'alors, l'Avocat Kabran Appiah, nous ont appris qu'une "DECLARATION EST UN ENGAGEMENT". Nous ne ferons point l'injure de penser un seul instant que le Conseiller attitré et le plus proche du Président de l'Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire,ignore ce principe, voir cette coutume internationale. Bien entendu, la notion de coutume internationale fait l'objet de plusieurs productions doctrinales dont nous ferons l'économie ici afin de garder le cap sur le sujet scandaleux dont il est ici question.

Nous ne ferons pas non plus l'injure au Conseiller populaire de notre deuxième personnalité de l'Etat de Côte d'Ivoire, selon l'ordre protocolaire de la République, qu'il serait ignorant de son obligation de réserve, dès l'instant qu'en tant que conseiller, sa parole est supposée refléter celle de son mentor.

Bien entendu, tant qu'il s'agit d'une opinion portant sur une matière autre que celle touchant directement la politique intérieure d'un Etat voisin à la Côte d'Ivoire, l'enseignant de philosophie qu'il est, est libre et responsable de ses opinions.

Or, ici,en cautionnant et en applaudissant le putsch de Diendéré qu'il croyait consommé, l'activisme de M.Franklin Nyamsy, Conseiller officiel du président de l'Assemblée Nationale de notre pays, ENGAGE (consciemment ou inconsciemment) son employeur et par dessus tout, le peuple de Côte d'Ivoire, étant entendu que son employeur agit au nom et pour le compte de Côte d'Ivoire.

La seule objection à cette analyse,se situerait au niveau de la vérification du caractère solennel de la déclaration de monsieur Nyamsy Franklin. Mais depuis l'apparition des réseaux sociaux, Internet sert d'outil efficace dont se servent tous les hommes politiques, dont le patron de monsieur NYAMSY à savoir le président Soro Guillaume.

A la lumière des frasques récurrentes de monsieur Nyamsy Franklin, il est temps pour ses recruteurs de ramollir les excès de ce frère africain, camerounais de nationalité, et surtout lui faire comprendre que ses prises de position nuisent à l'image de la Côte d'Ivoire à double niveau:

Au niveau international, Franklin oppose l'opinion publique burkinabé à l'opinion publique ivoirienne. Pour rappel, avant la chut de Blaise Compaoré, cet homme avait réussi à dresser les démocrates burkinabé contre les officiels ivoiriens.

Ensuite au plan interne, il dresse incroyablement le personnel politique endogène les uns contre les autres sur des thématiques extra-politiques, avec le risque d'attiser gratuitement la haine. Souvenez vous de sa sortie dangereuse et nocive contre le gentleman Essy Amara, dont le seul péché aura été d'avoir déposé une requête en contestation de l'éligibilité d'Alassane Ouattara devant l'organe institué à ce effet. Le pompeux philosophe confondrait-il contestation de la nationalité et contestation de l'éligibilité ?

Monsieur Soro Guillaume, débarrassez-nous de ce conseiller encombrant à tout point de vue. Les ivoiriens n'auraient-ils pas le profil convenable?

Le disant, ne pensez pas que l'auteur de ces lignes aurait des ambitions dans ce sens. Loin de là. Je n'ai vraiment pas envie de vous accompagner au prochain Tribunal Pénal sur la Côte d'Ivoire qui aura à juger vos hauts faits de 2002 à 2015. Je vous conseillerais de recruter un "Rattrapé" dans le droit fil de ce que vous avez fait de votre fichu de mandat.

Croyez-moi, la meilleure option qui pourrait vous éviter la prison à vie, ce serait bien la Transition politique. Cessez de rêver, les ivoiriens et ivoiriennes sont tout, sauf des idiots et des idiotes. Dans les urnes, vous comprendrez votre douleur.

New MEMTAL

Burkina Côte d’Ivoire: Quand un conseiller de Soro trahit son soutien au putschiste Diendéré (Nyamsi Franklin)



Sortie de M. Nyamsi bien avant la débâcle des putschistes conduits par le général mis depuis peu à la retraite, Gilbert Diendéré. Les commentaires sont libres.

Nyamsi écrit: « La tournure des événements au Burkina Faso ne me surprend pas du tout. Le Conseil National de la Démocratie, dont la légitimité morale est incontestable, n’a désormais qu’un devoir: des élections démocratiques, c’est à dire transparentes, inclusives et exemplaires au Burkina, afin de restaurer des institutions démocratiques que la Transition MPP avaient gravement dévoyées. Le Général Diendéré connaît bien le Burkina Faso et saura le sécuriser. Il a le soutien de l’armée.

Il a le soutien des vrais démocrates burkinabé, rassemblés au sein de l’alliance CDP-ADF RDA. Il a le soutien du pays profond. Il a le soutien de tous ceux qui comprennent à travers le monde, la géostratégie ouest-africaine. Les remueurs de tombes, qui veulent lui faire porter le fardeau de la mort du Capitaine Thomas Sankara ne doivent pas oublier qu’avant de tomber, le Capitaine Thomas Sankara avait fait exécuter de nombreux citoyens burkinabé, tels par exemple les exécutés du 11 juin 1984, à Ouagadougou, dont personne ne songe à aller exhumer les tombes, et à demander qu’on juge les héritiers de Sankara pour leur assassinat. Le Burkina Faso a besoin de rentrer dans le cercle vertueux de la démocratie, pas de choir dans un cycle stérile de vengeances imaginaires. Et cela est valable pour toutes les luttes démocratiques africaine… »

Mr Nyamsi Franklin