Scandale : La résidence de Laurent Gbagbo encerclée par la police pour empêcher une simple conférence de presse du FPI. Des agents postés sur les toits

La police aux ordres du régime Ouattara a empêché une conférence de presse du Front populaire ivoirien qui devait se tenir mercredi à la résidence du Président Laurent Gbagbo à Abidjan-Cocody Riviera Golf.
Une cinquantaine de policiers et d’agents lourdements armés, à bord de plusieurs cargos, a pris possession de la résidence et de ses alentours, et a intimé l’ordre à tous les cadres et militants du FPI présents, d’évacuer les lieux. Certains ont même été brutalisés. Ils agissaient sur ordre direct de leur tutelle, le ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko.
Michel Gbagbo, fils du Président Laurent Gbagbo, dont c'est désormais la résidence, a même été séquestré plusieurs heures durant. Sur les toits des immeubles et dans les alentours, on pouvait voir des agents de renseignements postés en embuscade.
La conférence de presse devait être animée par le professeur Hubert Oulaye, président du Comité de contrôle du FPI, l’organe de régulation du parti, et elle devait porter sur la dernière décision de justice contre le FPI, prononcée en faveur du camp Affi N’guessan, également appelé camp des traitres pour leur collusion avec le chef de l'Etat Alassane Ouattara.
Laquelle décision du 03 avril 2015 lève la suspension d'Affi N'guessan pour haute trahison, et interdit l’utilisation du nom et du logo du parti à Sangaré Abou Drahamane (président statutaire du parti), Oro Hubert, et Alphonse Douati (secrétaire général).
Sangaré et Douati ont été remplacés par Laurent Akoun et Koné Boubacar, sur décision du comité central extraordinaire tenu le 04 avril dernier.
Aux dernières nouvelles, la conference s’est tenue mercredi, mais dans un autre endroit de la commune de Cocody.
A malin, malin et demi.

Nous y reviendrons.
Patrice Lecomte