Scandale des 110 milliards alloués pour la rénovation des universités: Le Rpci-Ac exige la démission du ministre Cissé Bacongo et l’ouverture d’une enquête concernant l’utilisation de ces 110 milliards (165.000. 000 €)

Par IvoireBusiness - Communiqué du Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire Alternative crédible (Rpci-Ac).

Communiqué du Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire Alternative crédible (Rpci-Ac): L'université d'Abidjan Cocody n'a pas de toilettes.

Le Rpci-Ac exige que toute la lumière soit faite sur l’utilisation des 110 milliards de Fcfa (165 millions d’euros) alloués par le gouvernement du Docteur Alassane Ouattara, pour rénover les universités, car les étudiants se plaignent encore de la précarité de leurs conditions académiques. Les Universités Félix Houphouët-Boigny de Cocody, Nandjui Abrogoua d'Abobo-Adjamé, Alassane Ouattara de Bouaké, les unités régionales d'enseignement supérieur de Daloa et de Korhogo ont en effet bénéficié de ces fonds de rénovation.
Les étudiants l’ont fait savoir sur le campus de l’université Félix Houphouët Boigny, le 13 mai dernier, en lynchant leur ministre de tutelle Cissé Bacongo, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qu’ils ont qualifié de voleur.
Le Rpci-Ac soutient les étudiants de Côte d’Ivoire dans leurs revendications scolaires et académiques qu’il juge légitimes. Mais condamne le lynchage d’un ministre quelqu’en soient les raisons.
Le RPCI-Ac est choqué de savoir que l’Université d’Abidjan-Cocody ne comporte pas DE TOILETTES pour permettre aux étudiants de SE SOULAGER. CHOSE INCROYABLE ET DIGNE DU MOYEN ÂGE.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait promis aux étudiants la vidéo conférence, et les Ntic. Il n’en est rien.
Cissé Bacongo leur avait promis des PROFESSEURS ET DES ASSISTANTS pour les cours d’Amphi et les TP et TD. Ceux-ci MANQUENT cruellement.
Conséquence : LES COURS SONT DONNES PAR EMAILS. LES ETUDIANTS NE VOIENT PRESQUE JAMAIS LEURS PROFESSEURS. DU JAMAIS VU.
Le ministre Cissé Bacongo leur avait promis des salles et amphithéâtres climatisés, des salles multimédias et de cours équipées avec le matériel adéquat pour les travaux pratiques et travaux dirigés. Il n’en est rien. LE MANQUE DE SALLES EST DEVENU CHRONIQUE ET INSUPPORTABLE.
Il leur avait promis des micros dans les salles, de bonnes conditions de restauration et des sanitaires conformes aux standards internationaux. Il n’en est rien.

Il les avait rassurés en leur disant que le chef de l’Etat ne tolérerait aucune mauvaise gestion de ces ressources. Il a trompé et menti au chef de l’Etat. Ainsi qu’à tout l’ensemble du gouvernement.
Le Rpci-Ac constate même que le contrat de la rénovation des universités n’a fait l’objet d’aucun Appel d’offres, et que ce fut un contrat de gré à gré entre copains et coquins.
Conséquence : Les entreprises choisies par le ministre Cissé Bacongo n’ont fait que repeindre les murs comme le constatent aujourd’hui amèrement les étudiants.
Ils étaient loin de le penser lors de la célébration de ce beau chef-d’œuvre du 12 au 17 septembre 2012 sur le campus dit rénové, en présence de Cissé Bacongo, qui se fendait alors d’un dithyrambe élogieux.
Le travail a tellement été bien fait que pour se soulager, les étudiants comme on l’a dit, vont dans la broussaille environnante, loin des regards indiscrets.
Le Rpci-Ac constate que le ministre Cissé Bacongo a menti au chef de l’Etat, au gouvernement, aux étudiants, et à la nation. Il n’est donc plus digne d’être ministre.
Comme dans l’Affaire Cahuzac en France où cet ex-ministre du Budget a dû démissionner pour avoir menti au Président de la République, au Premier ministre, et aux députés au palais Bourbon, le Rpci-Ac exige sans délai la démission du ministre Cissé Ibrahim Bacongo.
Le Rpci-Ac exige la mise sur pied d’une enquête pour évaluer avec précision le préjudice subi par l’Etat de Côte d’Ivoire et l’ampleur des malversations.
Le Rpci-Ac exige également la poursuite des travaux de rénovation des universités, après Appel d’offres cette fois en bonne et due forme.

Fait à Paris le 15 mai, 2013.
Pour le Rpci-Ac
Le Président
Christian Vabé