Rumeurs d’attaque des forces de la CEDEAO: Les ressortissants de l’Afrique de l’ouest en danger !!!

Le 28 décembre 2010 par Autre presse - C’est bien simple. Des chefs d’Etat de la CEDEAO ont décidé de sacrifié leurs millions de ressortissants qui vivent sur le sol

GoodLuck Jonathan, Président en exercice de la Cedeao, avec le Président Compaoré du Burkina, à Abuja capitale fédérale du Nigéria.

Le 28 décembre 2010 par Autre presse - C’est bien simple. Des chefs d’Etat de la CEDEAO ont décidé de sacrifié leurs millions de ressortissants qui vivent sur le sol

ivoirien. Trop heureux d’être les complices de la France qui veut la tête du Président élu, Laurent Gbagbo, ils font fi des cris de détresse de leurs compatriotes. Ce vendredi, c’est une CEDEAO fortement divisée sur la crise postélectorale en Côte d’Ivoire qui se réunit à Abuja. Et c’est le Nigeria, pays hôte de la rencontre qui s’enorgueillit de servir de fer de lance à la croisade de Nicolas Sarkozy. « Une action militaire », c’est ce que prône Jonathan Goodluck. Pourtant, au sein même de l’organisation sous-régionale, des voix s’élèvent pour mettre en garde les farouches adversaires de Laurent Gbagbo. Pêle-mêle, outre le Nigeria, l’on cite le Sénégal, ou encore le Burkina Faso. Ironie du sort, ce sont les pays à fort taux d’émigrés qui sont les plus portés à combattre le Président Ivoirien par les armes. Au risque d’unembrasement de la sous-région. Avant-hier, c’est Mme Genevieve Bro Grebé qui a joint sa voix à celles qui invitent le Nigeria et ses amis à la retenue. « Si la Côte d’Ivoire s’embrase, c’est toute l’Afrique qui s’embrase » a prévenu la patronne des femmes patriotes. Qui plus est, estime-t-on dans bien de chancelleries, les antis Gbagbo de la CEDEAO mettent gravement en péril leurs nationaux qui vivent en Eburnie. « Le Nigeria pense-t-il pouvoir évacuer ses ressortissants s’il servait de bras armé à la France et aux Etats Unis ? Les Nigérians, les Burkinabé, les sénégalais et Maliens sont disséminés sur l’ensemble du territoire ivoirien, au contraire des français qui vivent essentiellement dans les grandes agglomérations, et que les gros moyens de la France permettront d’évacuer facilement », confient des diplomates africains hors CEDEAO. Cela dit, Jonathan Goodluck veut demeurer au pouvoir à l’issue de la prochaine présidentielle dans son pays, et il compte sur ‘’l’Oncle Sam’’ pour lui donner un coup de pouce. « Mais de là à mettre des vies en danger, il y a un pas qu’il doit s’abstenir de franchir », conseillent des observateurs du microcosme politique ivoirien. La France, elle, veut s’en tirer à bon compte. Nicolas Sarkozy ne veut pas s’enliser dans une crise armée, et la CEDEAO est adoubée pour la sale besogne. Vendredi donc, la réunion sera des plus houleuses. C’est que des chefs d’Etat redoutent et se souviennent des actions néfastes de l’ECOMOG (force de la CEDEAO) au Liberia puis en Sierra Leone. En ces temps là aussi, ce sont les militaires Nigérians qui étaient aux avant-postes des opérations sensées être celles de la paix. Au bout du compte, que de violations des droits humains ! Deux camps vont donc s’affronter aujourd’hui à Abuja, avant que les résolutions sorties de ce conclave n’atterrissent à l’Union africaine. La France et les Etats Unis jouent gros, et se soucient fort peu des compatriotes de leurs amis de la CEDEAO. Le Président Sarkozy entend boucler son affaire au plus vite. Parce qu’il craint que l’UA ne brise son rêve. Le numéro un Français sait que des pays tels que l’Angola, l’Afrique du Sud, le Rwanda et bien d’autres demandent le respect des institutions ivoiriennes. A la CEDEAO, des Présidents membres de la ‘’nébuleuse Françafricaine’’ sont ouvertement opposés à la victoire de Gbagbo au second tour de l’élection présidentielle. Ils ne s’en cachent pas, et le locataire de l’Elysée sait qu’il peut compter sur eux. N’empêche. Il y a fort à parier que la vie des nombreux ressortissants de la CEDEAO vivant en Côte d’Ivoire va peser dans la balance.

Source : ivoire-dépêches