POLITIQUE: LA FIDHOP CONDAMNE LA DICTATURE DU REGIME OUATTARA

Le 19 février 2013 par Correspondance particulière - LA FIDHOP CONDAMNE LA DICTATURE OUATTARA.

I. Alors que la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI) avait régulièrement tout mis en œuvre, tant au plan administratif que matériel, pour tenir un grand rassemblement sur l’espace CPI de Yopougon, le samedi 16 février 2013, en vue demander à la Communauté internationale de libérer le Président Laurent GBAGBO injustement incarcéré à la CPI, le régime que dirige M. Alassane Dramane OUATTARA s’est encore illustré dans la barbarie et la dictature.
Plutôt que de faire encadrer ces jeunes qui ne souhaitaient que s’exprimer librement et pacifiquement, par des policiers outillés et équipés en matériel approprié, prêts à intervenir en cas de débordements, le gouvernement Duncan a préféré l’interdiction de la manifestation à quelques heures de sa tenue. Ils ont choisi l’option habituelle d’intimider, de provoquer et d’attaquer ces manifestants, avec des hommes en armes et en mission de guerre. Ainsi, hier, c’était à la Cathédrale au Plateau ; aujourd’hui, c’est à la place CPI de Yopougon.
Que fera alors ce régime lorsque ce type de manifestation gagnera tout le pays ?

II. Pour sa part, la Fondation Ivoirienne pour les Droits de l’Homme et la vie Politique (FIDHOP) continue de prévenir du pire que préparent eux-mêmes les dirigeants actuels contre la Côte d’Ivoire ; car une population continuellement muselée, bâillonnée ou embrigadée, finit toujours par se déchaîner et se libérer.
En continuant ainsi sa politique de chasses aux sorcières, de règlements de comptes, des arrestations arbitraires tant en Côte d’Ivoire qu’au Ghana, de la justice des vainqueurs contre les vaincus, des interdictions des droits et libertés publiques, etc., le régime actuellement au pouvoir en Côte d’Ivoire démontre lui-même qu’il est anti-démocratique et dictatorial !

III. C’est la raison pour laquelle la FIDHOP continue de soutenir que le procès de la CPI contre le Président Laurent GBAGBO est plutôt POLITIQUE. Que le Président GBAGBO, qui a agi en tant que Président d’une République souveraine agressée et attaquée depuis 2002 par une armée de rebelles soutenue par des armées étrangères, est plutôt INNOCENT: et au cas où M. GBAGBO viendrait à être condamné, M. Alassane Dramane OUATTARA et ses rebelles devraient tous l’être également.
Enfin, au nom de notre Fondation (la FIDHOP), Je renouvelle donc nos encouragements et félicitations mérités au Front populaire ivoirien (FPI), particulièrement à sa jeunesse, ainsi qu’à tous les mouvements de la Résistance patriotique. Je réitère à toutes et à tous notre engagement dans ce combat juste et noble que nous menons ensemble, afin de libérer définitivement notre Côte d’Ivoire (et l’Afrique tout entière) de l’impérialisme occidental qui constitue aujourd’hui une insulte pour tout Africain digne de ce nom et une violation des droits des peuples Noirs et des ex-colonies à disposer d’eux-mêmes.

DEMAIN, NOTRE PAYS, LA CÔTE D’IVOIRE, SERA DÉMOCRATIQUE ET PROSPÈRE; J’Y CROIS !

Fait à Florence, Italie, le 19 février 2013

Dr BOGA SAKO GERVAIS
• Enseignant-Chercheur à l’Université de Côte d’Ivoire ;
• Membre de la Commission Nationale des Droits de l’Homme
de Côte d’Ivoire (CNDHCI) ;
• Président de la Fondation Ivoirienne pour
Les Droits de l’Homme et la vie Politique (FIDHOP) ;
• Auteur du livre publié à L’Harmattan en 2007 : « Les Droits de l’Homme à l’épreuve :
cas de la crise ivoirienne du 19 septembre 2002 » et de
« LA GUERRE D’ABIDJAN n’aurait jamais dû avoir lieu », avec pour sous-titre : « Et si M. Sarkozy avait trompé le monde entier sur la crise ivoirienne de 2010 ? » paru en Italie en 2012.
En EXIL en Europe.