Luis Ignacio Lula da Silva à Malabo en Guinée Equatoriale le 30 juin 2011, faire une leçon de morale politique aux dirigeants africains

L'ex-président brésilien Luis Ignacio Lula da Silva au 17ème sommet de l'«Union Africaine» à Malabo en Guinée Equatoriale le 30 juin

2011, en train de faire une leçon de morale politique aux dirigeants africains.

L'ex-président brésilien Luis Ignacio Lula da Silva au 17ème sommet de l'«Union Africaine» à Malabo en Guinée Equatoriale le 30 juin

2011, en train de faire une leçon de morale politique aux dirigeants africains.

Suivant l'exemple de l'«Amérique Latine», l'Afrique devrait décider de prendre sa vrai indépendance qui est aux mains des occidentaux, Le «continent africain» qui est riche de gisement minéral et de terre fertile, aurait en effet toutes le potentialités pour devenir le première puissance économique planétaire, mais elle est encore opprimée sous la coupole coloniale des grandes puissances de la terre.

Lula a invité les chef d'État à ouvrir les yeux sur ce qui se passe en Afrique ces derniers mois, en Libye et en Côte-d'Ivoire : l'interférence de la France et des Etats-unis constitue un sérieux danger pour la « souveraineté Africaine » et pour les futures générations.
Durant l'« assemblée générale » sur le rôle des jeunes africains, une session détachées de la réunion avec thème la crise libyenne, Lula a accusé les chefs Africains d'ère avides, d'assoiffés de pouvoir, de trahir leurs propres pays et surtout d'être des servants de l'occident ! qui saccagent le continent noir et déciment sa souveraineté. La devise de ces chefs d'états étant : « chacun pour soi, Dieu pour tous » ne portera loin l'Afrique, Il faut le sens de responsabilité, d'humilité, de dignité et d'unité pour bien gouverner ! Critiquant le fait que les leaders africains qui sont arrivés au pouvoir par un coup d'état ou pour le vouloir des puissances occidentales. Il a ensuite critiqué et dénoncé le monopole des 5 pays du monde. Ajoutant que : l'« Union Africaine » compte 1,4 milliard d'habitants, l'« Amérique Latine » 400 000 d'habitants et que c'est inconcevable que les USA, la France, la Chine, la Russie et la Grande Bretagne dictent la loi au « conseil de sécurité de l'ONU » !!!! Surtout que la « crise économique mondiale » provient des états unis.
Et il a déploré le fait que l'« Union Africaine » soit financée seulement par 5 pays africains et le reste par des dons occidentaux. Par conséquent, Pour cela, L'« UA » ne peut pas faire les intérêts de l'Afrique et avoir un poids au niveau international. C'est cette même « UA » qui légitime les coups d'états,les rebellions ou actions illégales pour l'obtention du pouvoir en Afrique, ignorant la volonté du peuple et la finalité des élections.
Beaucoup de chefs d'états présents avaient la tète basse à qui il a réitéré l'« invasion française » dans le continent noir ! La France nourrit et arme les rebelles dans les pays qui ont cessé d'être leurs colonies. Avec des interférences dans les affaires internes des pays africains ! C'est clair la référence avec le cas de la Côte d'Ivoire, où Paris avec l'utilisation de la force a enlevé le président Gbagbo pour mettre à son poste Ouattara.
Et si pour la Côte d'Ivoire, rien a été fait pour arrêter le coup d'état, l'« Union Africaine » peut demander le « cessez le feu » immédiat en Libye. en soutien s'est ajouté le président Jacob Zuma, un des chefs opposants qui tient tète à l'occident disant qu'ils n'ont pas le droit d'assassiner Kadhafi.
Un silence d'ombre dans la salle de L'« UA » où les présidents qui sont les talons de l'occident étaient nombreux en occurrence Abdoulaye Wade du Senegal qui a séjourné à Benghasi pour reconnaître le gouvernement des rebelles, Blaise Campaoré du Burkina Faso qui a soutenu la rébellion de Ouattara en Côte d'Ivoire contre Gbagbo, Yoweri Museveni de l'Uganda qui combat les « AL Shabaab » en Somalie , Paul Kagame du Rwanda qui saccage pour le compte de l'occident et puis Sassou N'Guesso du Congo Brazzaville , Idriss Deby du Tchad, Paul Biya du Cameroun, Faure Gnassingbé du Togo, Ali Ondimba Bongo du Gabon et le dernier recruté qui s'est ajouté à la dépendance des puissances de l'oppression est Alassane Dramane Ouattara de la Côte d'Ivoire !
Ce sont les paroles de l'ex -président brésilien Lula da Silva, qui était la semaine dernière en Guinée équatoriale pour la réunion des chef d'états Africains.

Texte en italien traduit en français par Kouamé Célestin N'Brah