LIBRAIRIE: Alain Cappeau présente son nouveau livre « Cauchemar démocratique, l’Afrique d’hier et d’aujourd’hui »

Par IVOIREBUSINESS - Présentation du livre d’Alain CAPPEAU « Cauchemar démocratique, l’Afrique d’hier et d’aujourd’hui », aux éditions l'harmattan.

Alain CAPPEAU, le conseiller Spécial du Président Laurent Gbagbo, vient de publier aux éditions l’Harmattan, son nouvel ouvrage intitulé, « Cauchemar démocratique, l’Afrique d’hier et d’aujourd’hui ». Après, en quelques pages, avoir fait une contre apologie de la doctrine démocratique, au sens le plus large possible, l’auteur s’est employé, d’une manière très didactique et pédagogique, à décrypter l’évolution socio-économique de l’Afrique noire depuis la conférence de Berlin jusqu’à nos jours, en passant par une description très réaliste de la période dite coloniale, pour en arriver à faire un inventaire direct, imagé et sans concession des modes opératoires des pères des indépendances qui n’ont vécu, pour nombre d’entre eux, que pour instaurer et faire vivre des démocratures liberticides rompues à la pratique du coup d’Etat en tous genres.
Ce livre fort est un livre d’histoire qui ne devrait pas laisser le lecteur indifférent. Il nous amène au travers de propos vulgarisés, à comprendre pourquoi, l’Afrique d’aujourd’hui, celle de l’Equateur qui s’étire vers les tropiques reste encore une terre soumise aux intérêts et diktats occidentaux, au travers d’élites africaines pour la plupart corrompues et avides de dynasties monarchiques.
L’auteur n’épargnera, ni la justice internationale qu’il qualifie de Cour Pénale Africaine, ni le continuum d’une Françafrique qui ne cesse de renaître de ses cendres, ni même le franc CFA qu’il considère comme étant le bras armé de ce qu’il appelle « la forfaiture de la zone Franc », ou encore le droit de cuissage de la France sur ses futures ex colonies !
Un universitaire disait dernièrement, après avoir lu ce livre, qu’il devrait être diffusé dans toutes les universités d’Afrique, pour faire que chaque étudiant puisse avoir une vision panoramique de l’évolution récente de son pays et qu’il puisse s’affranchir de ses mauvaises racines pour n’en garder que les bonnes, celles qui sont porteuses de bien-être et d’espérances.
Et l’auteur de conclure, « Gageons que cette idée consensuelle (en parlant de démocratie), puisse être la meilleure formulation po Lur clore un point de vue…qui pose toujours et encore la question de savoir si l’Afrique de la globalisation, du pillage et de l’aventure, peut laisser une nano place à une nouvelle conscience collective qui essaierait de privilégier le bien être des peuples plutôt que l’asservissement économique, social et religieux de l’homme africain, celui qui osa avant tous les autres se redresser et se tenir debout devant son destin »

SOURCE: L'harmattan