Importante déclaration à la Nation du Rpci-Ac: Le Rpci-Ac exige la démission du chef de l’Etat pour incapacité à produire un bulletin de santé et UNE PREUVE DE VIE

Par IVOIREBUSINESS – Le Rpci-Ac exige la démission du chef de l’Etat pour maladie grave, absence avérée de preuves de vie, et incapacité à publier son bulletin de santé

COMMUNIQUE DU RPCI-AC concernant la maladie du chef de l’Etat induisant un risque réel de vacance du pouvoir d’Etat

Le Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire Alternative crédible (Rpci-Ac) constate avec tristesse que la maladie du chef de l’Etat Alassane Dramane Ouattara, opéré d’une sciatique sévère et qui serait également atteint du cancer de la prostate en phase terminale, entre bientôt dans sa troisième semaine.
Le Rpci-Ac constate avec tristesse l’échec de la communication du gouvernement concernant la maladie du chef de l’Etat.
A tel point que personne dans l’opinion ne peut dire avec exactitude quel est l’état réel de la santé du chef de l’Etat, ni quand est ce qu’il sera de retour au pays.
Le Rpci-Ac exige avec insistance, la mise à disposition d’une preuve de vie du chef de l’Etat afin de rassurer le peuple ivoirien.
Cette preuve de vie peut être un reportage filmé, un entretien téléphonique, ou même une simple audience du chef de l’Etat sur son lieu de convalescence. Car déjà, les rumeurs les plus folles ont déjà fait le tour du monde et certaines le donnent même pour mort. La députée Tazéré Olibé Célestine, vice-présidente RDR de l’Assemblée nationale, annonçait dans le quotidien « Révélation » du 19 Février 2014: « On ne se bat pas autour du corps du père… » Nord-Sud, quotidien pro-Soro titrait quant à lui à sa UNE: « Danse macabre autour du Chef de l’état. Laissez-le en paix ! ».

Le Rpci-Ac exige en conséquence et sans délai, la publication du bulletin de santé du chef de l’Etat, pour faire taire les rumeurs les plus fantaisistes et les affirmations à l’emporte-pièce.
Le Rpci-Ac regrette la défaillance majeure de la présidence de la République et du gouvernement à communiquer sur l’Etat de santé du chef de l’Etat, défaillances plongeant la nation toute entière dans l’angoisse la plus totale. Le pays est aujourd’hui suspendu à la maladie du chef de l’Etat. Plus rien ne fonctionne. Les dignitaires du pays ne pensent qu’à fuir le pays. On parle de 962 demandes de visas de dignitaires pour quitter le pays en 15 jours.

Cette défaillance majeure de la communication du régime est à la base de la guerre de succession que se livrent ses héritiers, qui veulent confisquer une fois de plus le pouvoir du peuple souverain de Côte d’Ivoire, par le jeu des alliances et mésalliances.
Au sein de la grande muette par exemple, c’est le branle-bas de combat avec la peur d’un petit CAPORAL qui viendrait opérer un coup d’Etat pour prendre le pouvoir. A tel enseigne que le siège de la radio télévision ivoirienne (RTI1) est puissamment gardé par les Forces étrangères, ONUCI et forces françaises, pour éviter toute surprise désagréable.
Les grandes puissances sont également à la manœuvre sur le plan politique et diplomatique recevant tour à tour chaque camp, et chaque leader politique.
Aujourd’hui, du fait de l’absence prolongée du chef de l’Etat, 4 grands blocs se sont formés: Le bloc d’Hamed Bakayoko, le bloc de Guillaume Soro, le bloc de Kablan Duncan, et le bloc du Front Uni de l’opposition ou TOUT SAUF OUATTARA (TSO) d’Affi N’guessan, Christian Vabé, et Mamadou Koulibaly.
Le bloc du ministre d’Etat Hamed Bakayoko, soutenu par Laurent Fabius ministre français des Affaires Etrangères, et Dominique Ouattara, veut l’application de l’article 53 de la constitution qui stipule que : « Le Président de la République peut, par décret, déléguer certains de ses pouvoirs aux membres du Gouvernement. Le Premier Ministre supplée le Président de la République lorsque celui-ci est hors du territoire national. Dans ce cas, le Président de la République peut, par décret, lui déléguer la présidence du Conseil des ministres, sur un ordre du jour précis. Le Président de la République peut déléguer, par décret, certains de ses pouvoirs au Premier Ministre ou au membre du Gouvernement qui assure l'intérim de celui-ci. Cette délégation de pouvoirs doit être limitée dans le temps et porter sur une matière ou un objet précis ».
Le bloc du Président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, soutenu par la majorité des Com’zones, pense quant à lui que son heure est arrivée et est prêt à prendre ce qui lui est dû, armes au poing. Il exige donc ni plus ni moins, l’application de l’article 40 de la constitution qui stipule que : « En cas de vacance de la Présidence de la République par décès, démission, empêchement absolu, l'intérim du Président de la République est assuré par le Président de l'Assemblée nationale pour une période de quarante- cinq jours à quatre- vingt dix jours au cours de laquelle il fait procéder à l'élection du nouveau Président de la République. L'empêchement absolu est constaté sans délai par le Conseil Constitutionnel saisi à cette fin par une requête du Gouvernement, approuvée à la majorité de ses membres. Les dispositions des alinéas premier et 5 de l'article 38 s'appliquent en cas d'intérim. Le Président de l'Assemblée nationale, assurant l'intérim du Président de la République ne peut faire usage des articles 41 alinéas 2 et 4, 43, et 124 de la Constitution. En cas de décès, de démission ou d'empêchement absolu du Président de l'Assemblée nationale, alors que survient la vacance de la République, l'intérim du Président de la République est assuré, dans les mêmes conditions, par le Premier Vice- Président de l'Assemblée Nationale ».
Quant au bloc du Premier ministre Kablan Duncan soutenu par le PDCI-RDA et Henri Konan Bédié, il milite activement pour l’application de l’article 53 de la constitution et la délégation des pouvoirs principalement au Premier ministre et aux membres du gouvernement. Parent pauvre de la coalition RHDP au pouvoir, il pense cette fois tenir sa revanche.
Il y a enfin le bloc de l’opposition qui regarde amusé les héritiers de Ouattara s’entredéchirer pour ensuite ramasser la mise.
Dans ce bloc, Affi N’guessan président du Front populaire ivoirien, entre consultations diplomatiques et meetings dans la capitale, a demandé que toute la lumière soit faite sur l’état de santé du chef de l’Etat, car la nation a besoin de savoir.
Christian Vabé, président du Rpci-Ac, a demandé la publication du bulletin de santé du chef de l’Etat, en vertu de l’Article 35 de la Constitution ivoirienne qui stipule que: « Le candidat à la Présidence de la République doit présenter un état complet de bien-être physique et mental dûment constaté par un collège de trois médecins désignés par le Conseil constitutionnel sur une liste proposée par le Conseil de l'Ordre des Médecins. Ces trois médecins doivent prêter serment devant le Conseil constitutionnel. Il doit être de bonne moralité et d'une grande probité ».
Il a aussi demandé la mise à disposition d’une preuve de vie du chef de l’Etat afin de rassurer le peuple ivoirien, preuve de vie qui peut être un reportage filmé, un entretien téléphonique, ou même une simple audience du chef de l’Etat sur son lieu de convalescence.
Pour le Rpci-Ac, si la publication sans délai du bulletin de santé du chef de l’Etat confirme la dégradation majeure de son état de santé, le Rpci-Ac exigera sa démission pour incapacité physique à diriger la Côte d’Ivoire en Application de l’article Article 40 de la Constitution qui stipule que: « En cas de vacance de la Présidence de la République par décès, démission, empêchement absolu, l'intérim du Président de la République est assuré par le Président de l'Assemblée nationale Pour une période de quarante cinq jours à quatre vingt dix jours au cours de laquelle il fait procéder à l'élection du nouveau Président de la République. L'empêchement absolu est constaté sans délai par le Conseil Constitutionnel saisi à cette fin par une requête du Gouvernement, approuvée à la majorité de ses membres ».

Quant au professeur Mamadou Koulibaly, président de LIDER, il a joué la carte de la prudence en affirmant que: « Ceux qui souhaitent la mort de M. Ouattara ne se rendent pas compte des dangers que la Côte d’Ivoire court en pareille situation. Jamais notre pays n’a été sur les braises autant que maintenant. Si une vacance de pouvoir s’imposait à nous maintenant, selon la constitution, c’est Soro, en tant que président de l’Assemblée nationale, qui devrait assurer l’intérim pendant pour une durée de 90 jours maximum, donc 3 mois. Il ne peut, pendant cette période, changer ni de gouvernement, ni de premier ministre, ni la constitution. Sa seule mission serait d’organiser les élections et rien que cela. Or, en trois mois, Soro ne pourra pas préparer et réussir des élections ».

Pour le Rpci-Ac, il faut d’urgence que le chef de l’Etat situe la nation sur son état réel de santé afin d’éviter le pire et un nouveau drame à la Côte d’Ivoire. Le peuple ivoirien a trop souffert et il faut lui éviter une souffrance supplémentaire.
Le Rpci-Ac invite en conséquence les populations ivoiriennes au calme et à la sérénité. Il invite le peuple ivoirien, détenteur exclusif du pouvoir, a attendre son mot d’ordre car le pouvoir lui revient de droit. Cette fois, il ne se fera pas voler son pouvoir car l’Unité de la Côte d’Ivoire et la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit, c’est pour maintenant.
Pour le Rpci-Ac, le peuple de Côte d’Ivoire a un seul pays: La Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, il doit veiller sur elle comme sur la prunelle de ses yeux.

Fait à Paris le 19 février 2014
Christian Vabé

Président du Rpci-Ac