ESSY AMARA cogne encore très fort sur le régime: « Ouattara et la théâtralisation des infrastructures…clanisme, gré-à-gré, opacité » ( 2e partie)

Par IvoireBusiness - VISION DU CANDIDAT ESSY AMARA EN MATIERE D’INFRASTRUCTURES ET TRAVAUX PUBLICS « Ouattara et la théâtralisation des infrastructures…clanisme, gré-à-gré, opacité » ( 2e partie).

Essy Amara.

VISION DU CANDIDAT ESSY AMARA EN MATIERE D’INFRASTRUCTURES ET TRAVAUX PUBLICS : « Ouattara et la théâtralisation des infrastructures…clanisme, gré-à-gré, opacité » ( 2e partie)

La Rédaction d’IvoireBusiness.net vous propose en exclusivité, le 2e extrait du document d’orientation de la politique des infrastructures et travaux publics du candidat Essy Amara, candidat à l’élection présidentielle de 2015, document dont nous avons reçu copie.

Lire la première partie « Le programme infrastructurel de Ouattara est un plagiat grotesque ». La longue liste de ses promesses non réalisées - See more at: http://www.ivoirebusiness.net/?q=articles/essy-amara-se-d%C3%A9cha%C3%AE...
(…)
5. Synthèse des méthodes de développement infrastructurel de Ouattara

Les travaux publics sont par essence financés par les contributions fiscales des citoyens. Que l’état puise directement dans ses caisses ou emprunte les fonds auprès des bailleurs, tôt ou tard, ce sont les citoyens, d’une manière ou d’une autre, qui paient les frais des travaux ou qui remboursent aux bailleurs de fonds la totalité de l’argent que ceux-ci auront prêté aux dirigeants étatiques. Aucun chef d’Etat, fut-il le plus riche du monde ne paie de ses fonds personnels les dépenses de fonctionnement ou d’investissement de l’Etat. On dit alors que l’impôt est payé en fonction des facultés (capacités) contributives de chaque citoyen, citoyen étant pris au sens large du terme en ce sens que chaque entreprise, chaque entrepreneur, fournisseur ou prestataire de services contribue à supporter les charges publiques.
De là, nait la philosophie des marchés publics qui impose à l’Etat , l’obligation impérative et non négociable, non seulement d’informer préalablement les citoyens de toute intention future de commande de travaux, fournitures ou de prestations de services pour ses besoins, mais aussi et surtout, l’obligation de mettre en concurrence soit tous les potentiels entrepreneurs, soit les fournisseurs soit les prestataires de services de l’Etat sans favoriser l’un au détriment des autres.

L’idée, c’est de donner la chance égale à tous les citoyens légalement et techniquement capables de fournir des prestations à l’Etat contre une juste rémunération à l’entrepreneur, fournisseur ou prestataires de services jugé le plus méritant à l’issue de la comparaison des prétentions en présence.
Cette précision étant, faite, il est à présent aisé d’apprécier le comportement de l’Etat sous Ouattara par rapport à l’éthique des marchés publics dans le domaine spécifique de l’attribution des contrats d’exécution des travaux publics.
Pour ce faire, sans vouloir être méchants ni en vouloir à monsieur Ouattara, reportons-nous au regard des médiats internationaux, principales béquilles qui avaient favorisé l’arrivée au pouvoir du régime de monsieur Ouattara. Nous-nous limiterons aux regards de ces précédents amis de Ouattara sans qu’il soit besoin d’ajouter l’opinion de ses adversaires politiques.
Corruption-favoritisme-clientélisme, clanisme, contrat négocié de gré-à-gré, opacité, absence de transparence, aggravation des monopoles, surfacturations… sont les maux et les maîtres mots de la gouvernance de Ouattara.

« Côte d’Ivoire : corruption et favoritisme demeurent lundi 05 août 2013 08:58 Par Julien Clémençot, avec Baudelaire Mieu à Abidjan,
«Le président Alassane Ouattara l’affirme : l’émergence de la Côte d’Ivoire demeurera un voeu pieu tant que le climat des affaires ne sera pas assaini. Or, plus de deux ans après son arrivée au pouvoir, corruption, favoritisme et pratiques délictueuses demeurent.
Ambassade des États-Unis, du 8 au 11 juillet. La mission diplomatique américaine organise pour une vingtaine d’« éveilleurs de consciences » un séminaire consacré au journalisme d’investigation. L’objectif est à peine voilé : renforcer la mécanique démocratique en poussant quelques enquêteurs à fouiner pour révéler les informations qui dérangent… Après avoir soutenu sans réserve le nouveau pouvoir ivoirien, les partenaires d’Abidjan ne cachent plus leurs inquiétudes face à la persistance de la corruption et de la mauvaise gouvernance. L’ambassade de France a ainsi envoyé un rapport au ministère de l’Économie et des Finances, à Paris, pour attirer l’attention sur ce phénomène. Et l’État français aurait alerté le président, Alassane Dramane Ouattara, sur ce sujet. »

Certaines multinationales haussent elles aussi le ton. Le groupe pétrolier Chevron, entré en négociation en 2012 pour obtenir des permis d’exploration, a par exemple fait part de ses difficultés au Congrès américain. Les autorités ivoiriennes elles-mêmes reconnaissent le problème. D’après le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités (SNGRC), 85 % des Ivoiriens sont confrontés quotidiennement à la corruption, au népotisme et au favoritisme. Début juillet, l’ONG Human Rights Watch dénonçait à son tour un racket à grande échelle imposé par les forces de sécurité dans l’Ouest. Et d’après Méïté Sindou, secrétaire général du SNGRC, la Côte d’Ivoire figurerait parmi les 50 pays les plus corrompus du monde.
Les ambassades s’inquiètent, les groupes étrangers haussent le ton…
Port d’Abidjan : l’UEMOA met en cause l’abus de position dominante de Bolloré lundi 08 septembre 2014, par Jeune Afrique.

Un avis du comité consultatif de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), révélé par Le Monde et RFI, remet en question l’attribution en 2013 du deuxième terminal à conteneurs du port d’Abidjan au consortium composé de Bolloré et APMT.
Le feuilleton de l’attribution du deuxième terminal à conteneurs (TC2) du port d’Abidjan au consortium& Bolloré Logistics Africa, APMT et Bouygues est relancé. Dans un document que se sont procurés le journal Le Monde et RFI, le comité consultatif de commission de la concurrence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a livré des conclusions sans appel : cette attribution est « assimilable à un abus de position dominante » et le comité se demande si le « comportement fautif de la part d’APMT et de Bolloré Logistics Africa ne devrait pas, a posteriori, amener l’Etat de Côte d’Ivoire à remettre en cause l’attribution de la concession », selon les éléments divulgués par Le Monde.
Il suggère en outre « des sanctions pécuniaires, (…) et la cession d’une partie des parts (…) détenues par APMT et Bolloré sur le capital de l’entreprise attributaire de la concession pour éviter le monopole de l’exploitation des deux terminaux ».
Mauvais signal
Classique en Afrique ? Peut-être, mais alors que la Côte d’Ivoire, grâce au soutien des bailleurs, tutoie les 10 % de croissance, ces errances laissent planer le doute sur sa capacité à devenir une économie émergente. Si beaucoup de chefs d’entreprise ont appris à s’accommoder de cette situation, cela reste un très mauvais signal envoyé aux investisseurs potentiels, estime un avocat d’affaires :
« Les avions et les hôtels sont pleins, pourtant les nouveaux projets sont rares. J’ai été approché par des entreprises espagnoles, françaises, brésiliennes, mais rien ne s’est concrétisé. Il y a trop de décisions arbitraires. » Pour étayer ses propos, le juriste raconte la colère du chef de l’État après la vente par l’opérateur MTN de ses tours télécoms, en octobre 2012 : « Le directeur des Finances extérieures a dû expliquer illico pourquoi il avait autorisé le transfert de ce résultat vers la maison mère. Il est clair que, si elle avait été mise au courant plus tôt, la présidence aurait bloqué l’opération sans réelle justification. Mais quel message veut-on faire passer aux multinationales qui s’apprêtent à faire des bénéfices ? »

La mauvaise gouvernance pourrait aussi représenter un obstacle à la diversification des partenaires économiques. « De plus en plus de groupes cherchent à prévenir le risque pénal lié à la corruption. Certaines situations, si elles sont identifiées en amont, peuvent justifier l’abandon d’un projet d’investissement », confirme Bénédicte Graulle, une avocate spécialisée en droit pénal des affaires. L’administration ivoirienne figure bien souvent au premier rang des accusés. Même les décisions de justice sont remises en cause par des entreprises publiques. Reconnu propriétaire d’une forêt de 23 000 ha, Adou Nioupin se bat par exemple toujours contre la Société de développement des forêts (Sodefor), qui tente par tous les moyens d’en prendre possession.
Hic
Pourtant, l’assainissement du climat des affaires et l’amélioration de la gouvernance sont des priorités, comme le rappelait le 21 juin le président Ouattara à l’occasion du quatrième Forum des marchés émergents d’Afrique, organisé à Abidjan. « Des avancées ont été réalisées, notamment avec l’instauration d’un guichet unique pour la création d’entreprise et l’entrée en fonction du
En 2011, le marché de la rénovation des universités avait été attribué de gré à gré. De quoi alimenter les doutes. Olivier/JA
tribunal de commerce », observe Jean-Noël Amantchi Gogoua, économiste au bureau abidjanais de la Banque mondiale. « Le hic, c’est que ce tribunal peut être contourné, car il n’y a pas, en appel, de juridiction spéciale chargée des affaires commerciales », nuance Laurent Ehounou Malan, président de l’association Transparency Justice.
Au total, Ouattara a inauguré sa gouvernance par sa tentative d’attribuer de force à une entreprise montée dans la foulée par un membre du clan le marché de collecte et de traitement des ordures ménagères en 2012. Mais la vigilance de l’opinion publique nationale a débusqué et stoppé cette tentative de passage en force que le régime entendait opérer dans l’attribution des marchés dans les secteurs des infrastructures. Mais ce n’était qu’une partie remise. Ouattara à travers Madame Anne Ouloto, ministre de la Salubrité Publique a perdu une baille mais pas la guerre.
Le régime a mis le couvert sur la réhabilitation de l’université félix Houphouet Boigny. Toujours fidèle à habitude d’attribuer d’importants marchés à des néophytes, le commerçant malien Sidi Kagnassi un néophyte en travaux de construction se voit attribué le monopole de réhabilitation des universités du pays à commencer par celle de cocody. L’explosion du coût atteint plus de 150 milliards, largement au-dessus de l’évaluation faite par le BNETD, si l’on en croît aux oreilles de la République.
La suite des projets de réhabilitation des infrastructures qui ont suivi n’ont fait qu’emboiter le pas au même procédé implémenté à l’université félix houpheout boigny. L’université n’est-elle pas par essence le centre de diffusion des idées novatrices ? Alors, Ado solution n’a pas trouver mieux que de multiplier à l’infinie sur les autres chantiers les pratiques détestables expérimentées par ses hommes sur les chantiers de l’université.
Et comme il fallait s’y attendre, malgré le coût astronomique de la réhabilitation, il n’ya plus de latrines dans ce temple du savoir qu’est l’université. Point de micro, ni de table banc.

Où est passé l’argent ? Quelques couches de peinture et l’abatage des arbres, le renouvellement du gazon et la construction d’une clôture en sont les éléments justificatifs d’une gabegie de plus de 100 milliards.
La réponse à cette question suffit à elle seule pour comprendre comment l’argent issu du point d’achèvement de l’initiative PPTE a été gaspillé et peut –être détourné sur le dos des ivoiriens. Veut-on des preuves de ce détournement à grande échelles ? Le collaborateur du Ministre Cisse Bakongo ministre de l’Enseignement Supérieur à l’époque des faits, simplement révoqué sans arrestation pour un soupçon de détournement de 40 milliards sur le ledit chantier en est une preuve patente de l’impunité dont jouissent les proches du régime Ouattara.
Quelles sont infrastructures réalisées à partir des milliards de FCFA prêtés par les bailleurs à Ouattara ?
Au regard du ratio entre le montant de l’argent reçu par Ouattara et le nombre de projet d’infrastructures réalisés ?
Il n’ ya pas de doute : Ouattara fait du bruit pour rien du tout. Il n’a pas réussi à émerveiller les ivoiriens, avec les infrastructures. Son bilan à ce niveau, contrairement à ce qu’il fait croire par sa propagande communicationnelle, son bilan est en deçà des attentes des ivoiriens.
Tournons sa page et confions la réalisation de nos infrastructures à quelqu’un d’autre qui saura travailler sans bruit et loin de toute intention de berner les ivoiriens et ivoiriennes par la propagande.
Ça suffit, la théâtralisation des infrastructures. L’heure est grave, au plan de l’indice du développement humain, la réalité que Ouattara cache aux ivoiriens est désormais rendue publique à travers un très récent rapport.
« Ce rapport classe la Côte-d’Ivoire parmi les pays les « moins heureux » [151e sur 158].
Le rapport, publié par le SDSN (Sustainable Development Solutions Network, Réseau pour des solutions de développement durable), a aussi été rédigé par John Helliwell de l’Université canadienne UBC (University of British Columbia), et Richard Layard, de la London School of Economics ».
Face à ce qui semble s’assimiler à nos yeux comme la plus grande farce d’un candidat à l’élection présidentielle en 2010, vaut-il encore la peine de faire miroiter des chiffres aux ivoiriens ?
Le candidat Essy Amara, pense que les ivoiriens doivent plutôt aller au-delà des chiffres pour se focaliser sur le parcours de tout homme qui prétend faires des promesses, à savoir sa capacité à tenir parole ou non. La capacité de l’homme à tenir ou non sa parole découle tout naturellement de son passé et de son présent.

VISION DU CANDIDAT ESSY AMARA EN MATIERE D’INFRASTRUCTURES ET TRAVAUX PUBLICS « Ouattara et la théâtralisation des infrastructures…clanisme, gré-à-gré, opacité » ( 2e partie).