Dictature Ouattara - Direction de la surveillance du territoire : Le secrétaire général du FPI interpellé puis relâché sans son passeport

Par le Démocrate - Le secrétaire général du FPI interpellé puis relâché sans son passeport.

Passeport confisqué, Laurent Akoun a été libéré samedi 23 novembre, en début d’après-midi après une garde à vue de plusieurs heures à la Direction de la surveillance du territoire (DST) où il avait été conduit. Le secrétaire général et porte-parole du FPI avait été interpellé dans la matinée à l’aéroport Félix-Houphouët-Boigny par des agents de la DST alors qu’il était, avec son épouse et sa fille en partance pour Paris, selon lui, pour des raisons médicales. Au FPI, on parle d’arrestation arbitraire et de harcèlement politique d’autant plus que Laurent Akoun n’est frappé d’aucune interdiction de sortie du territoire, selon le parti de Laurent Gbagbo.
Dans un communiqué du gouvernement envoyé à la presse, les autorités précisent que Laurent Akoun est interdit de sortie du 28 février 2013 au 28 février 2014, suite à sa condamnation du 31 août 2012. Laurent Akoun avait écopé de six mois de prison ferme, un an de privation de droits civiques et un an d’interdiction de paraître sur l’ensemble du territoire sauf dans son village natal.
Les précisions du gouvernement suite à l’interpellation de Laurent Akoun
Publié le lundi 25 novembre 2013 | Le Democrate
Le Gouvernement a constaté que Monsieur Laurent AKOUN, Secrétaire Général du Front Populaire Ivoirien a été refoulé à l’aéroport, ce jour, samedi 23 novembre 2013 alors qu’il se rendait en France.
Le Gouvernement rappelle à la presse nationale et internationale, que Monsieur Laurent AKOUN a été condamné le 31 août 2012 à :
- six (06) mois d’emprisonnement ferme ;
- un (01) an de privation de droits civiques, et ;
- un (01) d’interdiction de paraitre sur le territoire national sauf dans sa localité d’origine.
Cette décision, rendue par le Tribunal Correctionnel d’Abidjan, a été confirmée par la Cour d’Appel d’Abidjan le 16 janvier 2013.
Cependant, bien qu’ayant été libéré le 28 février 2013 après l’exécution de sa peine, les mesures de privation des droits civiques et d’interdiction de paraitre sur l’ensemble du territoire national n’ont commencé à courir qu’à partir de cette date.
Ceci signifie donc, que du 28 février 2013 au 28 février 2014, Monsieur Laurent AKOUN ne doit pas être vu sur l’ensemble du territoire national, sauf dans sa localité d’origine.
En cas d’inobservation de cette obligation, il serait en rupture de ban et pourrait alors être poursuivi pénalement pour non - respect d’une décision de justice.

Fait à Abidjan le 23 novembre 2013

Me Affoussiata BAMBA- LAMINE
Ministre de la Communication
Porte – Parole adjoint du Gouvernement