Côte d’Ivoire : Pour une réflexion prospective, Par Claude Koudou

Par Ivoirebusiness/ Débats et Opinions - Côte d’Ivoire. Pour une réflexion prospective. Par Claude Koudou.

Dr Claude Koudou. Image d'archives.

Compatriotes,

Ne restons pas sur des espoirs déçus. Les expériences, elles sont pour édifier et pour former. Sachez que des approches plus rigoureuses, plus crédibles et alternatives peuvent se construire.

Tout est une question de volonté, de détermination et de courage.

On peut même rappeler cette observation de Laurent Gbagbo : "On dirait que les Africains ont peur d'être libres !"
Ce constat se traduit dans nos comportements, dans nos réflexes nostalgiques et dans nos émotions.

Or Laurent Gbagbo nous a appris à nous attacher à des valeurs et non à des hommes et à des femmes.

Il convient alors d'intégrer que la vie politique a des fois ceci d'imprévisible qu'il peut y avoir décomposition et recomposition. Et on doit se reconstruire avec la force qui permet de dominer des déceptions.

En fait, ce qui doit nous porter, ce sont des idées et des valeurs. Ce sont des idées qui peuvent nous convaincre ou pas. Ce sont les vertus que respirent des valeurs qui rassurent ; qui convainquent parce qu'elles peuvent épanouir. Et lorsqu'on est épanouis, on donne forcément le meilleur de soi-même.

La contrainte à la différence de la contradiction, ne prévoit jamais à quiconque de se réaliser pleinement. Quand des protagonistes n'ont que des invectives ou des démarches de diabolisation, c'est qu'ils manquent d'assurance et donc veulent faire peur ou intimider.

Ce procédé est une méthode des régimes totalitaires. Il ne peut donc rassurer ; il ne peut pas faire revenir la confiance. Surtout, avec tout ce que le peuple a souffert, la peur ne devrait plus exister.

En réalité, lorsqu'on a vécu des trahisons et lorsqu'on a été trompés, on ne doit plus accepter des illusions. Autrement, il faut construire une école du masochisme. Il y a donc ici une invite à se prendre en charge et d'aller vers ce qui est dans notre intérêt.

Par Claude Koudou