ABEL NAKY:« J’appelle les peuples africains à une grande marche samedi 12 novembre à 13H à la Place de la République à Paris, pour exiger la libération du Président Gbagbo»

Le 09 novembre 2011 par IVOIREBUSINESS - Abel Naky, président du CRI panafricain, lance un appel solennel à tous les ivoiriens et africains

Abel Naky, président du Cri-panafricain.

Le 09 novembre 2011 par IVOIREBUSINESS - Abel Naky, président du CRI panafricain, lance un appel solennel à tous les ivoiriens et africains

résidants en Europe, et à tous les amis de la Côte d’Ivoire, épris de démocratie et soucieux de la souveraineté des peuples africains en lutte contre l’impérialisme occidental, à une grande marche européenne le 12 novembre 2011 à 13H à Paris à la Place de la République, pour exiger la libération du Président Laurent Gbagbo et dire Non à son transfèrement à la CPI.
Cette grande marche paneuropéenne sera suivie d’une soirée de bienfaisance à la salle Bacchus au 64 avenue du groupe Manouchian à Vitry-sur-Seine, de 22H à l’aube.

Cette grande marche paneuropéenne est organisée par le Cri-panafricain et le comité de pilotage des activités de la diaspora (CPAD).
Abel Naky, président du CRI-panafricain, lance un appel solennel à toutes les organisations de résistance ivoiriennes et panafricaines telles que le Codesci, Femmes patriotes, le Curci, le Crd, le Fpi-Cnrd, le Copaci, le Cojep, le Mir, et toutes les nombreuses organisations aussi dynamiques les unes que les autres, à prendre part à la grande marche européenne du samedi 12 novembre prochain à Paris.
100.000 personnes venant de toute l’Europe, et même des Etats unis, sont attendues à cette grande messe de la démocratie et de l’indépendance véritable de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique.
Selon Abel Naky, la Côte d’Ivoire a cessé d’être indépendante depuis le 11 avril dernier, date de l’arrivée d’Alassane Ouattara au pouvoir dans les fourgons blindés de la France et de l’Onu.
Elle vit depuis cette date, une dictature. En effet, le Président Laurent Gbagbo et son épouse sont en prison sous de fallacieux prétextes. Michel Gbagbo l’est également pour délit de patronyme. Ses ministres, dont son ancien Premier ministre Gilbert Aké N’Gbo, le président de son parti le front populaire Pascal Affi N’guessan et plusieurs cadres de son parti sont emprisonnés dans des conditions inhumaines, au nord du pays, qui est devenu un véritable goulag.
Il s’agit d’exiger leur libération, le dégel de leurs avoirs, et la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit en Côte d‘Ivoire.
Il s’agit également de dire Non au transfèrement de Laurent Gbagbo à la CPI, car les véritables bourreaux du peuple ivoirien courent toujours et sont libres de leurs mouvements.
Il s’agit aussi de soutenir le FPI qui a décidé de ne pas participer aux élections législatives tant que toutes les conditions de démocratie, de droits de l’homme et de transparence du scrutin ne seront pas réunies.
Il s’agit enfin que toute la lumière soit faite sur la disparition du Commandant Séka Séka, aide de camp de Simone Gbagbo, dans les geôles d’Alassane Ouattara à Abidjan.
Il y a quelques mois, Amnesty International dans son rapport commenté par Salvator Sagaie, chercheur de ladite organisation, dénonçait un climat de peur et d’insécurité totales en Côte d’Ivoire, non propice à l‘organisation d‘une quelconque élection.

Christian Vabé