Tentative d’annexion djihadiste de la Cote d’Ivoire : le District du Zanzan, principale objectif-cible des assaillants

Par Ivoirebusiness/ Débats et Opinions - Tentative d’annexion djihadiste de la Cote d’Ivoire. Le District du Zanzan, principale objectif-cible des assaillants.

© AFP par ISSOUF SANOGO. Reprise des mutinerie en Côte d’Ivoire. Lundi 15 mai 2017. Tirs nourris de soldats mutins pour réclamer des primes non payées à Bouaké.

Trois jours après les assauts terroristes des assaillants , le bouche-à- oreille fait état de ce que l'objectif final des cellules dormantes djihadistes, vise l'occupation manu militaire de la forêt du parc de la Comoé (réserve de Bouna).

Le recoupement des informations émanant de leaders d'opinion de la société civile, avant, pendant et après les assauts mortels, ( Dapa Donacien, André Sylver Konan, Fernand Dédé), il n'ya pas de doute. Le parc de la Comoé présente un intérêt insoupçonné pour les entrepreneurs et exportateurs du terrorisme dans la sous-région.

Installés au Nord Mali dans les zones aurifères, où le pillage de cette richesse leur assure le financement de la guerre, au Nord Est de la Cote d'Ivoire, seule la sous sol de la réserve de Bouna présente un intérêt similaire que le Nord Mali inhabité et riche.
Premiers écrivaillons des textes sur l'histoire insuffisamment connue de la zone Bouna-Bondoukou et particulièrement les vestiges enfouis dans le sol de ce qui sera plus tard l'objet d'une interdiction d'accès à cause de son érection en parc naturel de biodiversité,les almoravides précurseurs de l'expansion de l'islam avaient une connaissance des immenses richesses des lieux:

L'Or massif en quantité incroyable que possédaient les Koulango, avant leur migration forcée en 1470 vers les terres vierges sur lesquelles les Nkoran/Nkran ( pseudo des Koulango) vont fonder le premier Etat traditionnel en 1680 avec pour premier roi la-bas portant le titre Koulango de Dabo ou Dagbolo. Les écrivains ghanéens écrivent " Adabo".

C'était le tout premier royaume que tout intellectuel ghanéen sait au Ghana appelé alors Adansi avant de devenir Gold Coast et plus tard Ghana en 1957. Mieux, se voulant précis, la pensée dominante au Ghana affirme que leurs ancêtres précurseurs de tout peuplement au Ghana viennent du Nord -Est de la Cote d'Ivoire.
Cette préhistoire concerne la période d'avant le récent mouvement du Ghana vers la Cote d'Ivoire ( 17, 18,et 19 eme siècle).

Cette civilisation Koulango appelée dans la préhistoire Royaume de Kumbu déformation de Royaume de Kimpu, est également l'origine primaire des peuples Akan, selon bon nombre d'universitaires, chercheurs et écrivains (Eva Meyerowitz 1951), Pr Niangoran Bouah en collaboration avec ¨Pr Yao née Annan Elisabeth Ogoé (1984).

Voilà l'itinéraire:De l'antique cité-Etat de Saye et les 16 villages en ruines dans le parc, les ancêtres des Akan actuels vont conquérir comme nous l'avons souligné l'Adansi.ensuite fonder le Denkyira, l'Akwamu. Le dernier contingent qui quittera l'ancienne cité de Saye sont les futursAshanti (1680) et fonder la confédération ashanti en 1701, ancêtres des Baoulé et Agni. Plus qu'une réserve de faune et de flaure, cétait surtout un foyer de diffusion et de dissémination de peuplements à travers une bonne partie du Ghana.

Son intéret archéologique demeure pour l'instant insoupconné pour les i-voi-rien (s) mais pas pour l'Allemagne, partenaire de la préservation du parc.
La pertinence de cette thèse de Doctorat a fait l'objet de publication par le Prof Ohouot Asseypo, alors Président de l'Université de Cocody, Abidjan.

Cette carte manuscrite est l'oeuvre du monument inégalé en connaissances anthropologiques feu Prof Geroges Niangoran Bouah et de Dr
Elisabeth Annan décédé en mars 2011 après une brillante carière au Cameroun à la tete d'une institution panafricaine regroupant 25 Nations franciphone.

Imaginons la quantité incommensurable d'or dormant sur cette portion de notre territoire en pillage actuellement par des orpailleurs en toute impunité non pas par la postérité de ces peuples , mais par les non ayant droits: la horde d'individus sans foi ni loi. En nombre réduit actuellement, si l'Etat ivoirien se montre incapable de les chasser, qu'adviendrait-il alors quand ils recevront du renfort dans ce parc par le nouveau contingent qui tente de franchir la frontière ivoiro burkinabe après avoir décimé à dose homéopathique les quelques éléments de nos forces armées ivoiriennes.

En connection assurément avec les cellules dormantes et clandestines pillant le parc depuis ces 5 dernières années avec la complicité à la fois active et passive des agents qui en ont la garde (c'est un secret de polichinel dans certains villages à forte concentration des communautés de la CEDEAO, villages où les bâtiments, fruit de la rapine ou pas,poussent comme des champignons). Traversés par la route Bondoukou-Bouna, ces villages dont nous taisons le nom faute de preuves à part la rumeur, se reconnaissent à travers les immeubles qui y poussent ça et là appartenant (certains) à des personnes présumées orpailleurs clandestins dans la réserve pourtant interdite d'accès.

Et si d'aventure les assaillants nouaient des complicités dans l'armée ivoirienne,l'annexion du parc et celle du zanzan (Gontougo+Bounkani) ne serait qu'une question de quelques semaines.
Nous voudrions remercier le réseau d'informations Ivoirebusiness de nous avoir permis de prévenir à l'avance et depuis des mois ce qui se passe actuellement en rapport avec les attaques djihadistes et terroristes avec son lot de morts côté ivoirien.
https://www.ivoirebusiness.net/articles/cote-divoire-et-si-nous-aplaniss....

D'autres lanceurs d'alerte confirment nos craintes. : Le District du Zanzan,principale objectif-cible des assaillants.

https://lm.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.afriksoir.net%2Fcote-d...

Au termes de ce rappel,il faut se rendre à l'évidence que les idéologues du djihadisme sont bien instruits sur l'histoire africaine. Leurs ancêtre ont précédé le commerce triangulaire par la pratique de la traite des esclaves d'abord par les Arabes avant celui pratiqué par les européens.
A l'occasion les scribes arabes connaissaient mieux les méandres de l'Afrique et notamment le Nord-Est de la Côte d'Ivoire pour avoir croisé le fer avec les Koulango à l'avantage des guerriers arabes (1470) bien avant l'ère de Samory Touré ( 1888).
Or les fondamentalistes de l'islam consultent assidûment les archives sur la région écrites par les almoravides. D'où leur connaissance de la localisation des richesses du sous sol non emportéspar les Koulango dans leur migration au centre et au Sud de l'actuel Ghana.

Au total, la Côte d'Ivoire dispose d'un précieux gisement que constitue le sous sol de la réserve de la Comoé.Il appartient à l'Etat de Côte d'Ivoire d'ouvrir les yeux sur la complicité supposée ou avérée de ses agents (OIPR et Eaux et Forêt). La sécurité nationale commande à la limite que la puissance publique organise une track générale dans ce parc en prenant soin d'affecter ailleurs la plupart des agents existant.La présomption de leur implication dans le pillage est forte et sur toutes les lèvres des populations résidant à proximité du parc.

Des indiscrétions font état de ce que plutôt que de protéger la réserve, des agents non identifiés serviraient d'agents de renseignement aux pillards, leur indiquant les périodes favorables ou défavorables à leurs activités lugubres. Ces informations devraient être vérifiées par des experts neutres pour la prise de décisions mettant à l'abris notre Nation et la population contre les agressions mortelles par les assaillants terroristes.
Parallèlement les Conseils Régionaux devraient s'en préoccuper davantage.

Une contrubution de Dapa Donacien