Ligue des champions : un Paris SG inefficace battu à Dortmund

Par La Montagne - Ligue des champions. Un Paris SG inefficace battu à Dortmund.

Décevant en première période avant de manquer d’efficacité par la suite, le Paris SG abordera la demi-finale retour de Ligue des champions, mardi prochain au Parc des Princes, avec un but de retard après sa défaite (1-0), ce mercredi soir à Dortmund.

Comme contre le FC Barcelone en quarts de finale aller, le Paris SG a raté sa première mi-temps, ce mercredi à Dortmund, avant de dominer la deuxième, cette fois sans parvenir à conclure, et aura à nouveau à s’imposer par deux buts d’écart, chez lui mardi prochain, pour s’envoler vers la finale à Wembley.
Au cours d’une première période assez pauvre en occasions où les deux formations se jaugeaient longuement, le Borussia bloquait les bien rares velléités de Parisiens apathiques offensivement, notamment du côté droit, où Adeyemi faisait l’effort pour gêner le duo Hakimi-Dembelé. Plus juste techniquement surtout dans le dernier quart d’heure, les Allemands ouvraient la marque sur un pressing bien mou du PSG au milieu de terrain. Sur un long ballon en profondeur, Schlotterbeck alertait Füllkrug, parti dans le dos de la défense et à la limite du hors-jeu, qui fusillait Donnaruma de l’entrée de la surface (1-0, 36e).

Trop d’occasions ratées après la pause

Sur l’action, les Parisiens perdaient Lucas Hernandez, touché au genou droit, en tentant de contrer l’attaquant adverse. Donnaruma évitait que le PSG finisse encore plus mal cette première période en repoussant une demi-volée à bout portant de Sabitzer (44e).
Prévisibles dans l’animation jusque-là, les Parisiens amenaient plus d’intensité et de largeur dans leur jeu au retour des vestiaires. Ce réveil se matérialisait par deux poteaux trouvés coup sur coup par Mbappé et Hakimi (52e) puis par une tête plongeante de Ruiz qui fuyait le cadre (56e).
Le PSG sacré champion de France pour la 12e fois de son histoire

Les hommes de Luis Enrique oscillaient ensuite entre volonté d’égaliser et crainte de prendre un deuxième but. Celui-ci pouvait encore venir de Füllkrug, qui expédiait dans les nuages sa demi-volée de près (60e) avant d’être légèrement déséquilibré dans la surface au second poteau (63e).
Mais, les regrets étaient parisiens, inefficaces à l’image de Dembelé, à la demi-volée détournée par Kobel (72e) et à une reprise trop enlevée (80e), face à une formation de Dortmund qui peinait physiquement dans le final.
Vivian Massiaux