Nouveau Secrétariat général du Fpi / Bertin Kadet depuis l’exil : « Il faut encourager Affi »
Par NOTRE VOIE - Bertin Kadet depuis l’exil « Il faut encourager Affi ».
Exilé politique depuis avril 2011, l’ex-ministre Bertin Kadet, cadre du Fpi, réagit à la formation du nouveau Secrétariat général du Front populaire ivoirien. Il salue l’ex-Premier ministre, Pascal Affi N’Guessan, pour cette initiative et appelle tous les militants à le soutenir.
« Je n’ai pas pour habitude de commenter les décisions du Président du Fpi, et celles de la Direction. Mais, étant momentanément éloigné du terrain de l’action politique ivoirienne, c’est un regard extérieur personnel, que j’exprime ici. Ecoutez, je vois que le Secrétariat Général du Fpi a grossi, désormais porté à 128 membres. Mais voyez-vous, le bureau politique d’une des formations politiques ivoiriennes comporte plus de 600 membres. J’observe également que plusieurs camarades récemment rentrés d’exil ont été intégrés et responsabilisés au sein de la haute direction du parti. Enfin, bien qu’étant dans les liens de la détention depuis trois ans, dans le Nord-Ouest de la Côte d’Ivoire, à Odienné, Mme Simone Gbagbo conserve sa place au sein de la Direction du Fpi, ce qui est une marque de respect et de fidélité à l’égard de celle qui reste une battante éternelle et la maman pour tous les militants du Fpi. Tout cela me fait dire que le Fpi a pris l’option du rassemblement, et c’est une bonne perspective. Evidemment, le mérite en revient d’abord au Président Affi N’Guessan qui a su imprimer cette marque, et à qui j’exprime mon soutien et ma solidarité. En ayant décidé de rassembler les cadres et les militants du parti pour poursuivre le combat de la démocratie et celui de la libération du Président Laurent Gbagbo, Pascal Affi N’Guessan traduit ainsi dans les actes, les vœux de l’ensemble des Ivoiriens. Il faut l’y encourager. Je suis conscient que des divergences peuvent naître dans nos rangs, à l’annonce de ce bureau, mais que l’on retienne bien que de tels sujets sont loin de constituer des thèmes de contradiction principale au sein de notre formation politique. »
Propos recueillis
par téléphone par
Didier Depry