USA - Nécrologie: Le patriote Wayoudré Zekou, journaliste à la radio de la résistance la VRA, est décédé

Par IVOIREBUSINESS - Le patriote Wayoudré Zekou, journaliste à la radio de la résistance la VRA, est décédé.

Wayoudré Zekou, journaliste à la radio de la résistance la VRA, est décédé.

FAIRE PART: Encore une fois la résistance vient de perdre un GRAND patriote, un Ami, un frère, l'animateur de la Vra ( radio de la Résistance) le dimanche 2 novembre aux USA. Wayoudré Zekou, est le petit frère de la partiote Christine Zékou, l'infatigable résistante. Maman Zekou dans ces moments extrêmement pénibles et douloureux.
Son contact est le 0652281225.
LA RESISTANCE DIASPORA ENCORE EN DEUIL
WAYOUDRE ZEKOU ( Journaliste à la radio de la résistance LA VRA-USA et petit frère de la résistante maman Zékou Christine Zékou) NOUS A QUITTES, VICTIME D’UN ACCIDENT DE VOITURE.
CHRISTIAN VABE REND HOMMAGE A WAYOUDRE ZEKOU
Christian Vabé, président du Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire Alternative crédible (RPCI-AC), regrette la perte d’un patriote infatigable et présente ses condoléances les plus attristées à Christine Zekou et à toute sa famille.
"Hommage à un collègue de la VRA
Wayoudré Zekou toute l'équipe est fier de toi vas en paix. Rip cher frère "
" Ce mardi 4 novembre à 20h GMT ou 21h France, la VRA lui a rendu un vibrant hommage sur la www.vr-africa.com".
Grand hommage à un collègue.
AGO MARTHE REND HOMMAGE A WAYOUDRE ZEKOU
La Minute de Causerie du Service de Communication avec AGO MARTHE du mardi 04 novembre 2014
Le service de communication CALG rend hommage à notre confrère Wayoudré Zékou en présentant l'un de ses derniers post sur Facebook qui avait pour but d'informer les patriotes sur l'impact de leurs actions politiques dans le dossier GBAGBO. Notre confrère fut en effet le premier à relayer l'interview de la VP AGO Marthe concernant les faits politiques utilisés par Bensouda pour soutenir sa position de refus de mise en liberté provisoire de Laurent ce jour 04 novembre 2014.
INTERVIEW DE WAYOUDRE ZEKOU A AGO MARTHE le 31 octobre 2014
JOURNALISTE : - Madame BENSOUDA a utilisé deux actes politiques récents notamment le retrait de la CEI et l’appel de MAMA pour soutenir sa position de refus de mise en liberté provisoire de Laurent GBAGBO ; quels commentaires faites-vous ?
AGO MARTHE- Avant mon commentaire je voudrais relever que Madame BENSOUDA n’a pas cité que deux actes politiques récents ; elle a parlé d’un troisième qui est à mon avis le plus important ; il s’agit de la création d’un secrétariat national chargé de la libération de Laurent GBAGBO. Elle a même souligné la présence de la personne nommée à ce poste au cours de la cérémonie où il y a eu l’appel dit « appel de MAMA » pour proposer la candidature de Laurent GBAGBO à la présidence du Front Populaire Ivoirien (FPI).
Venons- en à mon commentaire.
Je voudrais d’abord, rendre grâce à DIEU pour le fait que nos petits actes aient pu retenir l’attention de Madame BENSOUDA et certainement de tous les magistrats de la Cour pénale Internationale (CPI).
Ensuite, je lance un appel à madame BENSOUDA ainsi qu’à tous les Magistrats de la CPI chargés du dossier Laurent GBAGBO de tirer les conséquences juridiques et logiques des faits politiques liés à la côte de popularité de Laurent GBAGBO en Côte d’Ivoire ; pays dans lequel, il est soupçonné et maintenant inculpé pour avoir commis des crimes atroces.
Je rappelle que l’infraction en matière pénale est avant tout, tous faits, actions ou omissions qui troublent l’ordre social en heurtant la conscience collective. C’est pourquoi la justice pénale est rendue au nom du peuple et non des victimes.
Or, voici « un criminel » qui a la côte de popularité qui va sans cesse croissante comme le fait observer Madame BENSOUDA dans son argumentaire. Elle doit savoir qu’il existe en Droit pénal le principe de l’opportunité des poursuites ; Elle peut donc faire marche arrière et conclure que pour la paix en Côte d’Ivoire il est bon de libérer Laurent GBAGBO. Cette solution aura le mérite de résoudre deux problèmes majeurs :
1) rendre la liberté à un homme injustement arrêté et incarcéré sans que le procureur se désavoue ou qu’on ne parle d’erreur judiciaire ;
2) mettre fin au malaise éprouvé pour rassembler les preuves contre Laurent GBAGBO et enfin être délié de l’obligation d’inculper les vrais auteurs de ces crimes odieux.

JOURNALISTE- A vous entendre Madame, les faits politiques dont il est question ne jouent pas contre Laurent GBAGBO.
AGO MARTHE- A mon avis non !
Il y a beaucoup d’amalgames sur le dossier Laurent GBAGBO. Il faut distinguer la liberté provisoire, de la relaxe proprement dite.
La liberté provisoire ne se soucie pas de l’innocence ni de la culpabilité du détenu. Elle peut être accordée à tout détenu qui n’a pas encore fait l’objet d’une condamnation devenue définitive. En effet, le principe c’est la liberté de tout citoyen d’aller et venir ; il est détenu pour les besoins de l’enquête judiciaire ; c’est pourquoi on parle de « garantie de représentation » de la personne traduite devant une juridiction pénale.
Or pour ce qui concerne le dossier Laurent GBAGBO, nous disons que sa place n’est pas devant la CPI parce que c’est lui qui a gagné l’élection présidentielle de 2010 et ce sont ses adversaires et leurs parrains qui ont refusé le recomptage des voix au profit de la guerre ; par conséquent, il ne peut être le responsable des troubles à fortiori des crimes commis au cours de cette crise postélectorale.
En quoi les actions qui militent en faveur de l’innocence de Laurent GBAGBO peuvent-ils aggraver son dossier ?
Aussi réclamons-nous la libération de Laurent GBAGBO tout court car pour nous, il est innocent ; il est le Président de la République élu de la Côte d’Ivoire ; il faut le rendre à son peuple.

JOURNALISTE- Les deux tendances qui s’affrontent au FPI affirment avoir le même but, à savoir la libération de Laurent GBAGBO ; pourquoi certains parlent-ils alors de trahison ?
AGO MARTHE- Je dirais plutôt que nous n’envisageons pas la libération de Laurent GBAGBO de la même manière.
Pour certains, il s’agit de la libération d’un Laurent GBAGBO coupable, affaibli, humilié et éteint politiquement. Ceux-là ne se soucient pas de la question de son innocence, encore moins de sa dignité ; et pire, de son combat pour lequel il a consacré toute sa vie, à savoir : une Côte d’Ivoire démocratique, libre dont la prospérité pour tous repose sur la justice et le respect du Droit, socles d’une paix et d’un développement durable.
Pour d’autres, il ne s’agit pas d’obtenir la libération de Laurent GBAGBO à tous les prix en occultant les valeurs essentielles qui fondent son idéal de gouvernance politique qu’il a proposé aux Ivoiriens et auxquelles nombreux de nos concitoyens adhèrent. Il a dit lui-même au cours de son audience de confirmation de charges « Madame le président c’est parce que j’ai respecté la constitution de mon pays que je suis là ». Tout démocrate, toute personne éprise de justice qui aspire à une paix sociale durable doit soutenir Logiquement Laurent GBAGBO. Ce n’est donc pas un culte de la personne de Laurent GBAGBO ni de l’idolâtrie. Etre pour ou contre Laurent GBAGBO, c’est être pour ou contre une Côte libre, démocratique, souveraine et dont la prospérité profite à tous.
Je vous invite d’ailleurs à lire le document du forum de libre opinion organisé par le CNRD intitulé : « Pourquoi les Ivoiriens réclament-ils la libération de Laurent GBAGBO ? ». Vous verrez à travers les réponses des citoyens lambda que vous avez affaire à un peuple qui a pris conscience de sa destinée ; en tout cas qui sait ce qu’il veut.

JOURNALISTE- Dans le développement de son argumentaire, BENSOUDA « constate que le FPI n’a pas coupé ses liens avec le président Laurent GBAGBO »
Que pensez- vous de cet argument ?
AGO MARTHE- Je me réjouis très fortement de cet argument en tant que Coordinatrice des actions pour la libération de Laurent GBAGBO.
Je vous disais tantôt que la justice est rendue au nom du peuple. Par le soutien du peuple manifesté à Laurent GBAGBO, la CPI doit retenir désormais que Laurent GBAGBO incarne l’espoir d’un peuple et qu’il n’est pas un fauteur de troubles comme BENSOUDA voudrait le faire croire, et le voir punir par la justice.
La CPI doit donc le libérer, si elle est véritablement la Justice c’est-à-dire l’organe chargé de faire respecter le Droit en châtiant ceux qui ont violé le Droit et non ceux qui l’on respecté comme c’est le cas de Laurent GBAGBO. Enfin la CPI doit savoir que dans le dossier Laurent GBAGBO, il pèse sur elle une lourde suspicion légitime ; parce qu’elle est une création de l’ONU et nous savons tous le rôle joué par le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU (Monsieur JONG JIN CHOI). L’ONU n’a toujours pas publié son rapport de certification sur l’élection présidentielle de 2010.

Interview LG infos relayée par Wayoudré Zekou le vendredi 31 octobre à 2h du matin. R.I.P cher ami, cher combattant. (Service Communication CALG).

TOUTE LA REDACTION D'IVOIREBUSINESS DEPLORE LA MORT DE WAYOUDRE ZEKOU ET PRESENTE SES SINCERES CONDOLEANCES A SA FAMILLE.

Elsa

HOMMAGE A WAYOUDRE ZEKOU
Lucie Melanie Degas
Ajoutée le 3 nov. 2014
RIP.