Urgent - Importante déclaration à la nation du Rpci-Ac : « Peuple de Côte d’Ivoire, l’heure H de descendre dans la rue est arrivée »

Par IvoireBusiness - « Peuple de Côte d’Ivoire, l’heure H de descendre dans la rue est arrivée. Ce n'est pas à la Communauté internationale de le faire à ta place ».

Photo: Christian Vabé, président du Rpci-Ac sur le plateau de la chaîne de télévision Africa 24.

Importante déclaration à la nation du Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire Alternative crédible (RPCI-AC)

Peuple de Côte d’Ivoire, comme Monseigneur Marcellin Kouadio, évêque de Yamoussoukro, je vous tiendrai le langage de la vérité, car l’heure H de la libération du pays de la dictature Ouattara est arrivée. Tu as désormais les clés de ton avenir entre les mains. La réconciliation nationale et la réinstauration de la démocratie et de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire ne peuvent attendre.
La Communauté internationale peut aujourd’hui pondre des rivières de Communiqués, mais c’est à toi et à toi seul de libérer ton pays, car la Côte d’Ivoire est ton bien le plus précieux.
Tu as aujourd’hui peur de parler de politique dans les maquis, dans les taxis, dans les bus, dans les wôro wôro, dans les boîtes de nuit, comme au temps de Houphouët Boigny, Robert Gueï, Konan Bedié, et Laurent Gbagbo, car c’est le règne de la terreur et des assassinats politiques. Tu dois descendre dans la rue pour ça.
Tu as aujourd’hui peur des FRCI, l’armée du régime Ouattara, qui tue, vole, et viole en toute impunité. Tu dois descendre dans la rue pour ça.
Tu as aujourd’hui peur des dozos car ceux-ci tuent, pillent, violent et volent en toute impunité au vu et au su de tout le monde. La Communauté internationale et l’ONUCI viennent de le dire dans un RAPPORT diffusé dans le monde entier. Selon ce rapport, au moins 228 personnes ont été tuées, 164 autres blessées par balles ou à l'arme blanche ; et 162 personnes arrêtées et détenues illégalement par des Dozos entre mars 2009 et mai 2013. De plus, 274 cas de pillage, d'incendie et d'extorsion de fonds commis par des Dozos ont été vérifiés et confirmés, notamment dans les régions de Gbôklé, Haut-Sassandra, Gôh, Cavally, Guemon, Tonkpi, Marahoué, Nawa, Indenie-Djuablin, Poro et Moronou. Tu dois descendre dans la rue pour ça. Car ce n’est pas à la communauté internationale de le faire pour toi. C’est à toi et à toi seul que revient cette prérogative, car tu aimes profondément ton pays et tous ses habitants, qu’ils soient allogènes ou autochtones.
La Communauté internationale qui a installé Alassane Ouattara au pouvoir vient de façon voilée de lui signifier qu’elle ne supporte plus ses ESCADRONS DE LA MORT, sa dictature, les graves violations des droits de l’homme, ses mercenaires qui parcourent le monde entier pour assassiner ou enlever ses opposants car un tel comportement est abject, ignoble, criminel, et inadmissible en plein 21e siècle. La Côte d’Ivoire a reculé de 100 ans depuis 3 ans que Ouattara est au pouvoir et qu’il nous brandit à longueur de journée sa croissance appauvrissante qui ne repose sur rien.
Mais ce n’est pas à elle de descendre dans la rue pour toi. C’est à toi de le faire. Tu dois donc descendre dans la rue pour ça.
Tu as peut-être peur de descendre dans la rue, mais tu as tort, car avec le dictateur Ouattara, ce ne sont pas les peureux ou ceux qui sont à l’abri qui ont droit à la vie. Souviens-toi des 213 VICTIMES de l’ethnie WÊ massacrées au camp de réfugiés de Nahibly à Duekoué au nez et à la barbe des casques bleus de l’ONUCI. Beaucoup parmi elles n’avaient jamais fait de politique. Les bébés ne pensaient qu’à leur biberon. Elles étaient innocentes. Mais elles sont pourtant mortes. Peuple de Côte d’Ivoire, tu n’as donc plus le droit d’avoir peur.
Tu dois donc descendre dans la rue pour vaincre ta peur. Car c’est justement ce que le régime Ouattara cherche. Te faire peur, d’affamer, te réduire à la mendicité, pour que tu renonce à ton pays.
Même en prison, tu n’es pas en sécurité. Les Escadrons de la mort de Ouattara emmenés par Yacou le Chinois t’attendent pour t’assassiner.

Peuple de Côte d’Ivoire, ivoiriennes et ivoiriens, ta sécurité n’est assurée nulle part, ni chez toi, ni dans ton champ, ni dans ton village, ni hors de Côte d’Ivoire. Les Escadrons de la mort de Ouattara parmi lesquels Isaac Chegbo, surnommé "Bob Marley", et Augustine "Bush Dog" Vleyee, payés l’un 8.000 dollars et d’autres 2.000 dollars, versés selon les Experts de l’Onu par Abidjan par le ministère ivoirien de l’Intérieur, sont à ta recherche. Tu dois descendre dans la rue pour ça.

Peuple de Côte d’Ivoire, le journaliste Désiré Gnonsio Oué, rédacteur en chef du bimensuel « Tomorrow » et correspondant d’IvoireBusiness à Abidjan, a été abattu jeudi nuit vers 20h à son domicile d’Abidjan Cocody-Angré, par les ESCADRONS DE LA MORT, de plusieurs balles en pleine poitrine, devant sa femme et ses enfants. C’est un crime crapuleux. Ça n’arrive pas qu’aux autres. Tu dois descendre dans la rue pour ça.

Affi N’guessan, le président du Front populaire ivoirien a appelé le régime à faire les Etats généraux de la République. Le RPCI-AC soutient cette revendication. Le gouvernement fait la sourde oreille. Tu dois descendre dans la rue pour ça.

Peuple de Côte d’Ivoire, ivoiriennes et ivoiriens, tu veux la refonte de la Commission électorale indépendante (CEI) car elle comporte toujours les ex-rebelles MPCI, MPIGO, MJP. Ce qui est une aberration car il n’y a officiellement plus de rébellion. Tu dois descendre dans la rue pour ça.

Peuple de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo est incarcéré à la CPI, sans preuves. Et c’est maintenant que Fatou Bensouda, la procureure à charge, parcourt le monde entier à la recherche de preuves contre lui. C’est une injustice flagrante. Tu dois descendre dans la rue pour exiger sa libération, de même que celle de Simone Gbagbo et de tous les prisonniers politiques, et le retour de tous les exilés.

Peuple de Côte d’Ivoire, tu es au chômage, tu es affamé, la vie est chère, ton salaire a baissé ou n’est pas payé, tu n’arrives plus à te soigner, tu ne peux plus t’offrir un repas par jour. Tu dois descendre dans la rue pour ça.

Peuple de Côte d’Ivoire, le chef de l’Etat s’octroie un budget du programme présidentiel d’urgence (PPU) de 200 milliards de FCfa, gérés en toute opacité par son propre petit frère Birahim Ouattara dit photocopie. Le FMI et la banque mondiale lui ont intimé l’ordre d’y mettre fin. Mais c’est à toi de descendre dans la rue pour ça.

Peuple de Côte d’Ivoire, ton pays s’endette à une vitesse vertigineuse par le régime Ouattara. Ce sont tes enfants et petits enfants qui payeront à sa place. Et l’argent emprunté n’entre pas dans les caisses de l’Etat. Il est détourné. Aujourd’hui plus rien n’entre au TRÉSOR public. Les collectes d’impôts sont payées dans les banques et prennent des destinations inconnues. Tu dois descendre dans la rue pour ça.
Le chef de l’Etat est constamment en voyage. Il n’est jamais là pour toi. Et ces voyages sont payés par toi le contribuable affamé. Ils ont déjà coûté 45 milliards de Fcfa pour les 90 à 100 voyages déjà effectués. C’est de la mauvaise gouvernance, c’est de la gabegie, et c’est un manque de respect pour toi peuple. Tu dois descendre dans la rue pour ça.

Villageois de Côte d’Ivoire, chers parents, brave peuple rural, tu ne peux plus aller au champ car ton champ est pris de force par les allogènes. Tu meurs donc de faim et de maladie alors que tu es propriétaire terrien. Tu dois descendre dans la rue pour ça.
Tous les leaders ivoiriens, où qu’ils soient et quels qu’ils soient, ont dès ce instant le devoir historique d’aider le peuple ivoirien à descendre dans la rue pour exiger la libération de la Côte d’Ivoire, et réinstaurer la démocratie et de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire.
Tous les leaders politiques ivoiriens doivent se concerter de toute urgence, afin de mettre en œuvre cette politique, car l’unité et la réconciliation de la Côte d’Ivoire ne peuvent plus attendre
Fait à Paris le 10 décembre 2013
Pour le Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire Alternative crédible

Christian Vabé
Président