Tribune: Claude Koudou à la direction intérimaire du FPI "Respectez les Ivoiriens de la Diaspora !"

Par Correspondance particulière - C’est ensemble que nous gagnerons et non dans l’exclusion.

Nous voulons gagner ensemble. Mais ceux de la Direction du FPI qui viennent en France pour semer la pagaille ne jouent pas le jeu de la solidarité. Et après la fête, il va falloir faire le boulot. Les méthodes réactionnaires, arrogantes et grossières nous rappellent des souvenirs que nous ne voulons plus voir se répéter. Quand les Ivoiriens de la Diaspora, de sensibilités de gauche ont fait un certain travail depuis les années 89 pour soutenir ce qui est devenu le FPI, ils ont été combattus dès l'accession du FPI au pouvoir. Leurs propositions, leurs alertes, leurs mises en garde ont été mises sous l'éteignoir, au nom de l'intérêt du Parti. Cette façon gauche, sans transparence qui fait de l'effraction pour assouvir un opportunisme exacerbé, ne sera pas acceptée cette fois-ci. Car elle n'est pas bonne pour les Ivoiriens. Nous voulons d'un FPI qui respecte tous ceux qui se rassemblent pour Laurent Gbagbo et autour de lui. Nous sommes contre l'utilisation du sigle FPI pour assouvir certains instincts. Le FPI de Gbagbo, c'est le respect des autres, c'est l'humilité, c'est le sens de l'efficacité, c'est le sens de l'ouverture. Adopter des méthodes sectaires, avec un manque de conviction réelle, un manque de vision, un manque de respect à ceux qui connaissent le terrain de France, n'est pas le FPI de notre Laurent Gbagbo. Ceux-là qui veulent accaparer les résultats du travail de sensibilisation et de mobilisation à l'étranger, sans aucune considération de la Diaspora, sans aucun tact, en promouvant l'opportunisme, le copinage et l'émotionnel ne travaillent pas pour notre intérêt collectif. Chers amis de la Direction intérimaire du FPI, c'est au pays qu'il faut sensibiliser; c'est au pays qu'il faut faire des tournées; c'est au pays que les Ivoiriens vous attendent. Ici en France, où vous avez tenté de semer le désordre, déjà en février 2012, nous ne vous permettrons pas de saboter toute une dynamique obtenue après des mois de travail acharné. Il faudra respecter les Ivoiriens de la Diaspora. Nous y tenons absolument. Nous le disons sans méchanceté; mais il faut le dire pour notre intérêt commun. Refuser d'être pragmatique; refuser de voir les réalités telles qu'elles se présentent dans le monde d'aujourd'hui; ce comportement nous a coûtés cher. Travailler sur la délation, sur l'intoxication, avec un manque de vision prospective ne va pas dans le sens de la convergence lancée pour défendre les intérêts de Laurent Gbagbo et de la Côte d'Ivoire. Une telle attitude qui n'est évidemment pas dans l'intérêt des Ivoiriens mais qui privilégie la division et un manque de vision globale ne sera pas soutenue car cela est contre l'intérêt de la collectivité. Nous soutiendrons un FPI de la vision de Laurent Gbagbo avec toutes les valeurs qu'il incarne et non un FPI sectaire et très intéressé qui nous est vendu artificiellement. Les Ivoiriens ne veulent pas de tous ceux qui sont dans une démarche de vengeance. Ceux qui pensent qu'il faut venir bousculer l'existant méthodique pour installer tout ce qui relève de l'improvisation et de l'impréparation, n'auront pas notre caution. Cette façon de penser qu'il y en a qui vont faire le boulot et il y en a qui peuvent ramasser les marrons parce qu'ils sont sans vergogne, n'ont rien compris du monde tel qu'il fonctionne aujourd'hui. Nous y veillerons absolument.

Une contribution de Claude Koudou