Transfèrement de Gbagbo à la CPI / Aboudramane Sangaré met en garde Ouattara : «Rira bien qui rira le dernier»

Par IVOIREBUSINESS - Aboudramane Sangaré met en garde Ouattara «Rira bien qui rira le dernier»

Le Front populaire ivoirien (FPI) s’est souvenu le samedi 30 novembre dernier de son fondateur Laurent Gbagbo, et lui a rendu hommage en tant que Père de la Démocratie en Côte d'Ivoire.
La cérémonie a eu lieu de 8h30 à 16h30 au siège provisoire du FPI sis à la Riviera Attoban. Le thème principal était « La vie et le combat de Laurent Gbagbo », thème développé par Aboudramane Sangaré, vice-président du parti.
Pour l’ancien président de l’Inspection générale d’Etat et ex-ministre des Affaires Etrangères de Laurent, la Côte d’Ivoire marche aujourd’hui sur la tête car « le faux est vrai, le vrai est faux. Le beau est laid, le laid est beau. Le gentil est méchant, le méchant est gentil. Le diable se fait ange et les anges sont peints sous les traits du diable », a-t-il assené, et d’exhorter ses camarades à «aller jusqu’au bout de leur combat pour faire triompher la justice et la vérité pour avoir raison du mensonge».
C’est en ce moment-là seulement là que « le vrai sera le vrai, le faux sera le faux, le beau sera le beau, le laid sera le laid, la victime sera la victime, le bourreau sera le bourreau, le gentil sera le gentil, le méchant sera le méchant, l’ange se fera ange, le diable se fera diable et la Côte d’Ivoire qui, aujourd’hui, marche sur la tête, se redressera et marchera sur les pieds. Rira bien qui rira le dernier. Le renard passe, passe, chacun à son tour », a-t-il menacé. Allusion faite au chef de l’Etat actuel Alassane Dramane Ouattara, pour qui la roue ne tournera jamais. Qui pense qu’il sera éternellement au pouvoir, oubliant que la Côte d’Ivoire est éternelle, et qu’avant lui, quatre présidents se sont succédé : HouphouEt Boigny, Konan Bédié, Général Robert Gueï, et Laurent Gbagbo.
Pour Aboudramane Sangaré, la libération de Laurent Gbagbo est au cœur de la vie politique en Côte d’Ivoire : «L’actualité nationale, c’est Laurent Gbagbo. Il est un point fixe. Et dans la vie, on revient toujours au point fixe», a-t-il insisté, avant de poursuivre: «ensemble nous avons accompagné Gbagbo dans l’opposition, ensemble nous l’avons accompagné au pouvoir, ensemble nous avons le devoir de l’accompagner dans son cruel exil et d’œuvrer à son retour effectif en Côte d’Ivoire, son pays».
Rira bien qui rira le dernier.

Patrice Lecomte