Suite aux événements de Bouna: quand les archives mettent fin au débat, Par Dapa Donacien

Le courage réside, non à s'adosser aux dozos ou aux "microbes" pour s'imposer, mais à regarder un chef d'Etat droit dans les yeux pour lui dire poliment des vérités qu'il ne voudra pas entendre. Mais, qui, à force de persuasion (par une argumentation juridique bien agencée emprunte de courtoisie), finit par prêter une oreille attentive à la requête portée par des jeunes leaders ( à cette époque) au nom de tout le zanzan.

Nous l'avons fait en 2OO1 (deux mil un). Toute chose qui a valu que le Général Lassana Palenfo ( Bouna) et le Général Aboulaye Coulibaly ( actuel PCA de l’Aéroport d'Abidjan, cadre de Korhogo) recouvrent dignement la liberté.

Des cadres lobi (pas tous), actuellement en état d'ivresse du pouvoir, grâce à leur nomination à des hauts postes dans l'appareil de l'Etat, pendant qu'ils jouissent de "l'orgasme du pouvoir" (selon l'expression d'une personnalité de ce pays), devraient avoir le triomphe modeste, et savoir qu'avant que leur soleil ne brille, des cadres koulango et brong en avaient déjà payé le prix, en maniant avec dextérité le droit.

Nous sommes fiers d'avoir mené le bon combat non armé, à savoir: la puissance de la bataille juridique et intellectuelle.

Nous n'avions pas besoin d'être natif de Bouna ni lobi pour défendre le général Palenfo. Nous n'avions pas besoin non plus d'être natif de Korhogo pour redorer le blason du général Aboulaye Coulibaly, après avoir bataillé ( de manière civilisée) pour sa libération.

En témoigne cette coupure de presse tirée des archives.

L'ingratitude est en elle-même choquante, mais quand elle est mêlée d'arrogance, la seule réponse qui sied, c'est le mépris à l'égard de ses auteurs.

Car la bonne nouvelle, c'est que ceux qui avaient sacrifié hier leur carrière pour avoir défendu contre vents et marrés le Général Lassana Palenfo et le général Aboulaye Coulibay, n'en sont pas morts. Ils sont vivants et se sont, entretemps, bonifiés davantage de capacités professionnelles à la fois en Côte d'Ivoire et à l'international dans le privé.

Ils regardent et notent les comportements des uns et des autres, en ayant à l'esprit que, lorsque le soleil dépasse le zénith, il annonce le crépuscule de ceux qui se réjouissent, et l'aurore pour les autres, juste après l’intermède du crépuscule. Juste pour signifier qu'aussi longtemps que la terre ne cessera pas de tourner, le soleil reviendra toujours à son point de départ pour se lever à l'Est.

Ceux qui comprennent cela sont habités par la sérénité à toute épreuve, outre l'humilité.

Mesdames et messieurs, au moyen de cette coupure d'archives ( en fichier), la preuve est faite que les koulango n'ont jamais été habités par la moindre haine vis-à-vis des lobi, encore moins vis-à-vis des Senoufo.

Une contribution de K. DAPA Donacien

Consultant en Marchés Publics
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Abidjan