Scandale : Un ministre de Ouattara affirme qu’on peut voter sans cartes d’électeurs

Par IvoireBusiness - Scandale : Un ministre de Ouattara affirme qu’on peut voter sans cartes d’électeurs alors que seuls 9% des électeurs ont retiré leurs cartes.

Mamadou Sanogo, un des directeurs départementaux de campagne d'Alassane Ouattara.

Alors que seuls 9 % des électeurs ont retiré leurs cartes, les autres 91% préférant ne pas être associés à la mascarade électorale en cours, le ministre Mamadou Sanogo, un des directeurs départementaux de campagne de Ouattara, annonce toute honte bue qu’on peut voter sans cartes d’électeurs, en violation flagrante de la loi électorale. Pourtant à Bouaké le samedi 17 octobre dernier, Alassane Ouattara le chef de l’Etat sortant, conscient du faible taux de retrait des cartes d'électeurs, a supplié les électeurs à aller les retirer afin de voter dimanche. Guillaume Soro dans un récent meeting de campagne à l’intérieur du pays menaçait ceux qui boycottait le retrait des cartes et préféraient écouter les mots d’ordre de boycott de l’opposition, notamment du front populaire ivoirien.
La CEI avait même été obligée de proroger l’opération de retrait de samedi 17 octobre jusqu’à hier mercredi 21 octobre.
Si on pouvait voter sans cartes, pourquoi auraient-ils tous fait cela? On se perd en conjectures devant pareille sortie tragi-comique d’un ministre de la République, qui préfère tricher à visage découvert.
A cette allure là, on peut voter depuis sa maison ou son salon pendant qu’on y est.
Vous avez dit présidentielle « wouya wouya ».
Comme on le voit, le régime Ouattara a décidé de remporter par tous les moyens anti-démocratiques et par la fraude massive, la présidentielle gadget du dimanche 25 octobre 2015.
Par sûr que ça passe cette fois selon un analyste politique, pour qui le peuple ivoirien, du haut de sa maturité politique, est prêt à faire barrage à l’imposture et à cette élection présidentielle truquée d’avance, par tous les moyens légaux et imposer une véritable transition démocratique comme au Burkina Faso.
Nous y reviendrons.

Serge Touré