Scandale - Tiémoko Joël assassiné par un Frci parce qu'il se soulageait: Le peuple révolté. "A kode kaka ils l'ont tue oooh" scandaient les jeunes

Par IVOIREBUSINESS - Le FRCI pas du tout inquiété. Les émissaires du gouvernement hués et chassés à ses funérailles.

PHOTO: La tombe du jeune Joël Tiemoko, tombé sous les balles d'un FRCI parce qu'il "déféquait". Le soldat FRCI est toujours en liberté.

Les ivoiriens en ont marre. Trop c'est trop. La révolte atteint le peuple. Il n'en peut plus. Les jeunes l'ont encore fait savoir lors de funérailles du jeune Joël Tiémoko, dont le crime fut de "déféquer", c'est à dire assouvir un besoin naturel.
"A kode kaka ils l'ont tue oooh, scandaient les jeunes lors des funérailles de Tiemoko Joël, assassiné à bout portant par un soldat FRCI, parce qu'il déféquait, écrit un ivoirien "Akwaaaaaa" sur son blog. Un cri de coeur et de douleur.
Il écrit, traversé par la douleur: "C'est ce que scandaient les adolescents de Locodjro dans la commune d'Attecoube aux funérailles de leur frère d'âge Joël Tiemoko, 17 ans, assassine par la milice Djoula de Ouattara alors qu'il se soulageait dans la broussaille qui se trouvait être à coté de baraquements FRCI(Rebelles). C'était cela son crime. Le garde Djoula FRCI(Rebelles) qui le surprend en train de déféquer vide son chargeur de AK 47 sur lui. Joel Tiemoko meurt sur le coup. L'assassin FRCI(Rebelles) ne fait l'objet d'aucune poursuite. Il n'est même pas radie. Apres tout, il vient de tuer un Ivoirien, un jeune Yacouba ( ou bien Toura). C'est une gloire d'abattre les Ivoiriens.

Joel Tiemoko 17 ans, ne bénéficiera pas de "Buzz Gouvernemental" sur son assassinat comme cela a été le cas pour Awa Fadiga. Aucun DG, aucun Ministre ne sera inquiété. Les Chefs hiérarchiques de l'assassin ne seront pas inquiétés, encore moins l'assassin lui-même. Il ne fait l'objet d'une garde-a-vue. Savez-vous pourquoi??? C'est un Yacouba ou un Toura, tout sauf un Djoula. Sa vie ou sa mort ne compte pas.

"A kode kaka ils l'ont tue oooh
Gbo gbo gbo ils l'ont tue Gbo!!!"
Triste fin pour le jeune Tiémoko Joël.

Serge Touré

(NOTRE VOIE) - Assassiné froidement par un élément des frci , le lundi 21 avril dernier, feu Joël tiémoko a été inhumé, samedi dernier, au cimetière
de Locodjro (Attécoubé) dans un climat de tension et de colère envers le pouvoir ouattara.

« A cause de ca.., les miliciens d’Alassane l’ont tué… wôhô wô ! Wôhô wô ! Frci, assassins !», scandaient de nombreux
jeunes gens révoltés contre le régime ouattara et ses miliciens, les frci. La scène s’est déroulée, le samedi
26 avril dernier, sur le chemin du cimetière de Locodjro, commune d’attécoubé
(abidjan). une dame en
larmes qui ne peut contenir la douleur lâche : « on les a fait venir pour nous tuer. S’ils veulent
gouverner dans un champ de cimétière, qu’ils continuent d’appeler sauveurs, ces assassins
». La colère de la foule s’est accrue quand, aux
environs de 11h, la terre s’est refermée à jamais sur le cercueil portant le corps sans vie
du jeune Joël tiémoko, assassiné le lundi 21 avril 2014 à
19h30mn par un élément des
frci alors qu’il faisait ses besoins sur un terrain brousssailleux. cris de révolte, envers le gouvernement
et les frci se mêlent aux pleurs. La mère de
Joël tiémoko est incosolable. elle interroge le ciel pour comprendre
comment on a ôté la vie à son fils pour avoir « déféqué
sur un terrain broussailleux». une autre dame qui soutient que ses quatre enfants
ont été exterminés par les frci au début de la crise postélectorale crie dans la
foule : « Que ce Frci ne chie plus jamais dans sa vie. Qu’il soit maudit toute sa vie s’il lui
arrivait même l’envie ». déjà lors de la veillée du vendredi 25 avril à l’espace libre
situé derrière l’école primaire mobio, les choses s’annonçaient difficiles pour le gouvernement ouattara. Parents,
amis et connaissances du disparu sont venus très nombreux. de sorte que les 5
bâches et les 500 chaises
dressées n’ont pas suffi. Le directeur de cabinet du ministre
délégué auprès du chef de l’etat chargé de la défense, le
préfet de région d’abidjan, le
maire d’attécoubé et bien d’autres personnalités sont assis sous une bâche. La
foule voit en leur présence, un acte de provocation et de défiance.
Lorsque le maire d’attécoubé, Paulin danho, prend
la parole, une voix s’élève et crie de révolte : « Allez vousen.
Quittez ici. On ne veut pas vous voir. Vous êtes tous des
assassins. Vous appelez des
assassins, nos bienfaiteurs et vous les protégez. Partez ! ».
La tension monte. Les autorités
comprennent qu’elles ne sont pas les bienvenues. elles
sortent sous les huées et les cris de malédiction des populations.
« Allez et dites à Alassane
Ouattara que nous sommes fatigués de ses
tueurs », lance un jeune
homme. Le chef de l’etat, alassane dramane ouattara,
entendra-t-il les cris de colère
et de détresse des populations
pour encaserner tous
ses miliciens qui arpentent les
rues des villes du pays avec
les armes ?
Le jeune Joël tiémoko, âgé de 16 ans, a été froidement
tué le lundi 21 avril dernier par
un élément des frci toujours
en cavale. selon plusieurs témoins, le défunt était allé déféquer
sur un espace devant
servir de construction de logements
sociaux à Jérusalem
(un sous-quartier de Locodjro).
un frci l’interpelle et lui enjoint de ramasser les déchets.
L’adolescent s’exécute.
mais l’élément frci lui réclame
2000 fcfa. Joël tiémoko le
prie de venir en famille avec lui. Le frci accepte. a
quelques 30m de la maison, il
demande à Joël de se mettre
à genou. L’assassin pointe son arme à feu sur le coup de
l’adolescent qui comprend
que sa vie est en danger. il
supplie le frci. Le coup fatal
part. Puis deux autres. après
son acte, le frci s’éclipse
dans la nature. et il court toujours.
en toute impunité

Délon’s ZAdé