Réconciliation en Côte d’Ivoire : Le FORSCI sillonne la ville d’Abidjan

Par IvoireBusiness - Réconciliation en Côte d’Ivoire. Le FORSCI sillonne la ville d’Abidjan. Le message de la présidente à Treichville et à Yopougon.

Pulchérie E. GBALET, présidente du FORSCI.

Dans le cadre de son projet sur la réconciliation, le FORSCI a démarré sa tournée hier sa tournée de formation et de sensibilisation dans les dix (10) communes d'Abidjan, Anyama et Bingerville.

Il s'agit pour le FORSCI de rencontrer les leaders communautaires et leur bureau pour :
- les former aux valeurs démocratiques et citoyennes ;
- les sensibiliser à la nécessité de la réconciliation ;
- les interroger sur leurs aspirations en matière de réconciliation.

L'objectif principal, c'est de sensibiliser le peuple à la réconciliation et les recueillir leurs aspirations en matière de réconciliation pour les porter aux gouvernants, afin de susciter le dialogue sur les questions sensibles et leur résolution avant 2020.

Après cette tournée qui se déroulera du 25 novembre au 20 décembre 2017, une visite aux exilés se fera la dernière semaine de décembre 2017 pour les mêmes objectifs, et un atelier de restitution se tiendra à Abidjan la mi-janvier, à priori le 11 janvier, pour informer le Gouvernement, l'opposition et toute les composantes de la société ivoirienne sur les résultats de ces consultations.

Les recommandations de cet atelier seront portées au Chef de l'Etat et aux responsables de l'opposition pour amener chaque partie à prendre ses responsabilités et à jouer sa partition pour une réconciliation VRAIE et DURABLE.

Après cet atelier, du 13 janvier au 18 mars 2018, la formation et la sensibilisation s'étendra à l'intérieur du pays.

Cordialement.

La Présidente.

DISCOURS DE SENSIBILISATION DU FORSCI POUR LA RECONCILIATION NATIONALE : ETAPE DE TREICHVILLE
Mme Mariam DIABATE, 6ème Adjoint au Maire, Représentante du Maire de Treichville
Distingués Chefs communautaires,
Chers Responsables d’association,
Chers amis et partenaires de la Presse,
Mesdames et Messieurs,

Je ne saurais commencer mon propos sans adresser mes remerciements appuyés à Monsieur la Maire de Treichville, Mr François Albert Amichia qui a rendu cette séance possible. En effet, c’est la Mairie de Treichville, qui nous a gracieusement offert la logistique. Nos remerciements vont particulièrement à Mme Kouakou qui a facilité la tenue de cette séance. Merci à tous nos Chefs de communautés et nos responsables d’association. Merci à vous tous qui avez pris le temps d’être présents aujourd’hui.
Le conférencier vient de vous enseigner sur la nécessité de respecter la liberté des autres, sur la tolérance, mais aussi sur nos devoirs envers la société, envers les autres. J’espère qu’à partir de là chacun va faire son autocritique pour voir comment être plus utile à notre société.
Merci parce que nous sommes là pour la Côte-d’Ivoire, une Côte-d’Ivoire malade qui a besoin de chacun de nous pour se rétablir. La Côte-d’Ivoire est aujourd’hui à l’agonie et personne ne réagit.
Personne ne réagit face à l’insécurité grandissante et accrue par le phénomène des microbes,
Personne ne réagit face à des ivoiriens dénaturés qui acceptent aujourd’hui qu’une personne soit égorgée en pleine rue, en plein jour sans lui apporter assistance.
La Côte d’Ivoire est malade de ses conflits communautaires, de son armée fragilisée, de ses hommes politiques dont certains sont égocentriques.
Et dans cette Côte-d’Ivoire que nos hommes politiques de tous les bords se projettent en 2020, pour nous garantir une crise post-électorale pire que celle de 2010.
C’est dans cette Côte-d’Ivoire que sans réconciliation, chacun pense à comment gagner les élections. Nous sommes venus vous demander, au nom de la paix de réclamer la réconciliation avant les élections.
Nous le peuple devons-nous lever pour leur dire que sans réconciliation, nous n’irons pas aux élections de 2020. Nous devons nous unir pour les obliger à faire les choses normalement.
Nous devons nous lever pour montrer le chemin aux politiciens.
Nous devons nous lever pour leur dire que nous n’allons plus nous entretuer pour eux.
Nous devons nous lever pour leur rappeler que sans la VRAIE paix, rien ne peut prospérer, rien ne peut marcher.
Nous devons nous lever pour leur dire que nous voulons préserver l’avenir de nos enfants.
Lorsqu’il n’y a pas de paix, c’est le peuple et les opérateurs économiques qui payent le plus lourd tribut.
Réveillons-nous donc pour prendre notre destin en main et travailler à la restauration de la VRAIE paix en Côte-d’Ivoire.
Vous savez, malheureusement, nous ne pouvons pas ressusciter les morts, ni rendre aux mutilés leurs membres, ni effacer les douleurs et les souffrances, mais nous pouvons sauver l’AVENIR. C’est à chacun de prendre sa décision pour que cela soit une réalité.
La vengeance n’est pas la solution, car en voulant te venger, non seulement tu t’expose à la mort parce que celui contre qui tu vas va se défendre, mais tu installes un cycle de vengeance dont on ne peut pas maitriser l’issue.
Nous devons donc décider d’aller à la réconciliation, mais cela ne veut pas dire que c’est sans conditions.
Nous sommes venus vers vous pour que chacun nous dise comment il veut que nous allions à la réconciliation. Nous sommes venus vers vous pour que le peuple parle d’une seule voix. Lorsque dans toutes les communes vous nous aurez dit ce que vous voulez pour aller à la réconciliation sans réserve, nous allons porter la volonté du peuple aux gouvernants et les mettre devant leurs responsabilités envers nous.
Nous connaissons tous les problèmes des ivoiriens et nous nous doutons de certaines conditions, mais il est préférable de venir vers vous pour que chacun s’exprime librement et pour être surs que nous n’allons rien oublier.
Chers frères et sœurs, disposons nos cœurs à nous exprimer librement pour libérer notre pays de la haine.
Que chacun comprenne et parle à son parent, son ami, son voisin et son collègue. Que chacun se mette en mission pour sensibiliser car la réconciliation dépend de chacun. Je vous demande pardon d’accepter la réconciliation pour votre bien être, votre sécurité et l’avenir de vos enfants.
Merci d’accepter de réfléchir à cette mission de paix et d’apporter votre contribution, dans l’intérêt supérieur de notre pays.
Merci d’accepter d’ouvrir vos coeurs
Merci d’accepter d’avoir l’humilité de demander pardon.
Merci d’accepter de pardonner.
Merci de démontrer votre amour pour votre pays et pour vos enfants.
Le FORSCI vous invite à l’unité pour notre bien à tous.
Que Dieu vous éclaire et vous inspire.
Vive le FORSCI pour une société civile responsable !
Vive la Côte-d'Ivoire !
Que DIEU se souvienne toujours de la Côte-d’Ivoire !
Que Dieu dans son infinie miséricorde nous guide et bénisse la Côte d'ivoire !

Je vous remercie.

Fait à Abidjan le 25 novembre 2017
Pour le Bureau du FORSCI
La Présidente
Pulchérie E. GBALET.

DISCOURS DE SENSIBILISATION DU FORSCI POUR LA RECONCILIATION NATIONALE : ETAPE DE YOPOUGON
Distingués Chefs communautaires,
Chers Responsables d’association,
Chers amis et partenaires de la Presse,
Mesdames et Messieurs,
Je ne saurais commencer mon propos sans adresser mes remerciements à Monsieur le Maire de Yopougon, Mr Gilbert Kafana Koné qui a rendu cette séance possible. En effet, c’est la Mairie de Yopougon, qui nous a gracieusement offert la présente salle où nous sommes. Merci à tous nos Chefs de communautés qui avez pris le temps d’être présents aujourd’hui.
Le conférencier vient de vous enseigner sur la nécessité de respecter la liberté des autres, sur la tolérance, mais aussi sur les symboles de la République et sur nos devoirs envers la société, envers les autres. J’espère qu’à partir de là chacun va faire son autocritique pour voir comment être plus utile à notre société.
Merci parce que nous sommes là pour la Côte-d’Ivoire, une Côte-d’Ivoire malade qui a besoin de chacun de nous pour se rétablir. La Côte-d’Ivoire est aujourd’hui à l’agonie et personne ne réagit.
Personne ne réagit face à l’insécurité grandissante et accrue par le phénomène des microbes,
Personne ne réagit face à des ivoiriens dénaturés qui acceptent aujourd’hui qu’une personne soit égorgée en pleine rue, en plein jour sans lui apporter assistance.
La Côte d’Ivoire est malade de ses conflits communautaires, de son armée fragilisée, de ses hommes politiques dont certains sont égocentriques.
Et dans cette Côte-d’Ivoire que nos hommes politiques de tous les bords se projettent en 2020, pour nous mener vers une crise post-électorale pire que celle de 2010.
C’est dans cette Côte-d’Ivoire que sans réconciliation, chacun pense à comment gagner les élections. Nous sommes venus vous demander, au nom de la paix de réclamer la réconciliation avant les élections.
Nous le peuple devons-nous lever pour leur dire que sans réconciliation, nous n’irons pas aux élections de 2020. Nous devons nous unir pour les obliger à faire les choses normalement.
Nous devons nous lever pour montrer le chemin aux politiciens.
Nous devons nous lever pour leur dire que nous n’allons plus nous entretuer pour eux.
Nous devons nous lever pour leur rappeler que sans la VRAIE paix, rien ne peut prospérer, rien ne peut marcher.
Nous devons nous lever pour leur dire que nous voulons préserver l’avenir de nos enfants.
Lorsqu’il n’y a pas de paix, c’est le peuple et les opérateurs économiques qui payent le plus lourd tribut.
Réveillons-nous donc pour prendre notre destin en main et travailler à la restauration de la VRAIE paix en Côte-d’Ivoire.
Vous savez, malheureusement, nous ne pouvons pas ressusciter les morts, ni rendre aux mutilés leurs membres, ni effacer les douleurs et les souffrances, mais nous pouvons sauver l’AVENIR. C’est à chacun de prendre sa décision pour que cela soit une réalité.
La vengeance n’est pas la solution, car en voulant te venger, non seulement tu t’expose à la mort parce que celui contre qui tu vas va se défendre, mais tu installes un cycle de vengeance dont on ne peut pas maitriser l’issue.
Nous devons donc décider d’aller à la réconciliation, mais cela ne veut pas dire que c’est sans conditions.
Nous sommes venus vers vous pour que chacun nous dise comment il veut que nous allions à la réconciliation. Nous sommes venus vers vous pour que le peuple parle d’une seule voix. Lorsque dans toutes les communes vous nous aurez dit ce que vous voulez pour aller à la réconciliation sans réserve, nous allons porter la volonté du peuple aux gouvernants et les mettre devant leurs responsabilités envers nous.
Nous connaissons tous les problèmes des ivoiriens et nous nous doutons de certaines conditions, mais il est préférable de venir vers vous pour que chacun s’exprime librement et pour être surs que nous n’allons rien oublier.
Chers frères et sœurs, disposons nos cœurs à nous exprimer librement pour libérer notre pays de la haine.
Que chacun comprenne et parle à son parent, son ami, son voisin et son collègue. Que chacun se mette en mission pour sensibiliser car la réconciliation dépend de chacun. Je vous demande pardon d’accepter la réconciliation pour votre bien être, votre sécurité et l’avenir de vos enfants.
Merci d’accepter de réfléchir à cette mission de paix et d’apporter votre contribution, dans l’intérêt supérieur de notre pays.
Merci d’accepter d’ouvrir vos cœurs.
Merci d’accepter d’avoir l’humilité de demander pardon.
Merci d’accepter de pardonner.
Merci de démontrer votre amour pour votre pays et pour vos enfants.
Le FORSCI vous invite à l’unité pour notre bien à tous.
Que Dieu dans son infinie miséricorde vous éclaire et vous inspire.
Vive le FORSCI pour une société civile responsable !
Vive la Côte-d'Ivoire !
Que DIEU se souvienne toujours de la Côte-d’Ivoire !

Je vous remercie.

Fait à Abidjan le 26 novembre 2017
Pour le Bureau du FORSCI
La Présidente
Pulchérie E. GBALET.