A propos de la crise au FPI - Michel Gbagbo : « Mon père n’a rien dit à quelqu’un »

Par Notre Voie - Michel Gbagbo à propos de la crise au FPI « Mon père n’a rien dit à quelqu’un ».

Michel Gbagbo, secrétaire national chargé des prisonniers politiques du FPI.

Michel Gbagbo, secrétaire national chargé des
prisonniers politiques du fpi, a déclaré, dimanche dernier, que « quiconque dira Gbagbo a dit est dans le faux. Mon père n’a rien
dit à quelqu’un » dans le cadre de la crise qui secoue
le fpi en ce moment. C’était au quartier Colombie aux II plateaux
(Abidjan) où il a été invité par la section Jfpi
dirigé par Niamien Max. Le
but était d’entretenir les militants
de cette section sur le thème : « l’attitude du militant
de base face à une crise interne ». En présence de Diabaté Bêh, secrétaire national du fpi chargé de la recherche et de la documentation politique, de M.
Koré, fédéral intérimaire d’Abidjan Lagune, Michel
Gbagbo s’est longuement prononcé sur la crise qui
déchire le parti créé par son père en 1988 à Dabou. Il a
voulu dépassionner le débat. Selon lui, il y a la position
des partisans du président du Fpi, Pascal Affi
N’Guessan, qui estiment qu’il faut entrer dans le jeu
politique pour en définitive obtenir la libération du président
Laurent Gbagbo. De l’autre côté, a poursuivi Michel
Gbagbo, il y a ceux qui pensent qu’il ne faut pas aller aux élections tant que « nous avons des amis en
prison ». Le fils aîné de Laurent Gbagbo a dit comprendre
cette position car ayant été lui-même prisonnier politique. Mais selon
lui, « la vérité politique ressemble
à un billet de banque ». Pour dire que toute réalité politique a « au moins deux vérités ». Par
conséquent, « il n’est pas question de dire qu’untel est
traite parce qu’il n’est pas d’accord avec votre position
». tout comme michel
Gbagbo dit comprendre
ceux qui ne veulent pas que
le fpi rentre à la Cei dirigée
par Youssouf Bakayoko.
Pour autant, « ils ne sont pas des traites », a-t-il martelé.
Le secrétaire national du fpi chargé de la politique
pénitentiaire et des détenus politiques parlant de son
père a soutenu qu’il « a été président de la République.
Maintenant Laurent Gbagbo est le chef de la
Nation. Contrairement à Nelson Mandela qui a été
Chef de la Nation avant de devenir président de la République
de l’Afrique du Sud». Pour michel Gbagbo,
ceux qui comparent le cas ivoirien au cas de l’Afrique
du Sud, ont peut-être raison car il y a des similitudes,
mais selon lui, il y a tout de
même des différences. A savoir que le fpi n’a pas de
branche armée comme
c’était le cas de l’ANC, le parti de Nelson Mandela. Le
fpi n’a pas de base arrière
comme ce fut le cas de l’AnC qui, durant toute cette
période, n’a pas participé
aux élections. mais, « le contexte international est
aujourd’hui différent », a-t-il
fait remarquer. Pour lui, c’est un élément à prendre
en compte dans l’analyse. Il a enfin exhorté les militants
du fPi à être des militants disciplinés. Michel Gbagbo a révélé qu’il a oeuvré pour que le parti laissé en héritage
par son père soit uni
pour aller au congrès. De
sorte que tout le monde se mette derrière celui qui aura
gagné. « Je ne souhaite pas que le FPI devienne
deux. Le FPI doit rester le FPI. C’est-à-dire un seul
parti avec tous ses cadres et militants », a-t-il conclu n

Coulibaly Zié Oumar