Propagande anti-Gbagbo/ Saïd Penda : un mercenaire cupide et prétentieux

Par Notre Voie - Saïd Penda serait un mercenaire cupide et prétentieux.

Désarçonné par les révélations de la presse sur les vraies motivations qui l’ont poussé à faire un documentaire mensonger sur l’histoire récente de la Côte d’Ivoire, le sieur Saïd Penda a fini par jeter le masque. Dans un entretien qu’il a accordé à nos confrères de Nord-Sud quotidien, l’homme, qui veut se tailler un costume, visiblement trop grand, d’objecteur de conscience, s’est révélé tel qu’il est. Un mercenaire au service d’intérêts inavouables. Un homme cupide qui croit pouvoir se faire de l’argent sur le dos des millions d’Africains victimes de la politique raciste que la France mène dans ses anciennes colonies depuis des siècles. «Sincèrement, le film est rentable. Déjà, près d’une quarantaine de chaînes de té- lévision internationales s’intéresse à sa diffusion. C’est de l’argent. Pensez-vous que j’ai mis 108 millions de francs CFA dans ce film pour m’amuser ? Non ! Il va me rapporter de l’argent», a-t-il clairement répondu à une des questions de nos confrères. Les choses sont donc claires. Le sieur Penda veut se faire de l’argent de la façon la plus malhonnête, en tronquant les faits que tous les Ivoiriens connaissent. Tout simplement parce qu’il sait qu’il peut trou- ver des médias internationaux prêts à relayer toute sorte de mensonges pour faire plaisir au maître. Mais, plus que sa cupidité, c’est la prétention du sieur Penda qui est hallucinante. «J’ai fait ce film parce que j’ai été très choqué. Nos dirigeants en Afrique nous ont beaucoup menti. Laurent Gbagbo a été le dirigeant qui a le plus menti aux gens qui croyaient en lui en Afrique. Les premières victimes du régime de Laurent Gbagbo étaient ses propres partisans. Il leur a menti en leur faisant croire qu’il était panafricaniste. Mon documentaire le prouve, il ne l’a pas été. C’est à eux qu’il a menti en déclarant qu’il est anti-néocolonialiste. Mon documentaire le confond encore là-dessus, sur la base des faits. Est-ce qu’il était démocrate ? Le documentaire permet d’affirmer que non», affirme-t-il sans sourciller. Malheureusement, dans l’entretien, il ne donne aucun exemple pour étayer ses propos. Et édifier ceux des lecteurs qui n’ont pas encore vu le film-documentaire. Pour être plus simple, voilà donc quelqu’un qui veut présenter Laurent Gbagbo aux Ivoiriens, et qui plus est, à ceux qui sont ses compagnons de lutte depuis plus de quarante ans. Quel culot ! Quel manque d’humilité ! Un manque d’humilité qui transparaît de façon encore plus révoltante quand le journaliste lui rétorque que l’opinion camerounaise est majoritairement favorable au président Gbagbo. «Je tiens à présenter au nom de tous les Camerounais des excuses aux victimes de Laurent Gbagbo», déclare- t-il tout de go. Parce que monsieur croit avoir l’étoffe de parler au nom du peuple camerounais. Vraiment lamentable ! Mais M. Penda doit savoir certaines choses pour sa propre gouverne. Les Ivoiriens connaissent bien Gbagbo. Sa vie personnelle et son parcours politique. Ils l’ont vu à la tâche dix ans durant en tant que chef d’Etat. Ils ont vu ce qu’il a fait. Ils l’ont entendu parler à des milliers de reprises. Ce n’est donc pas un documentaire fait pour les besoins de la cause qui va leur faire changer d’avis. M. Penda perd donc royalement son temps en tentant de voler au secours d’un régime complètement discrédité. Et d’une France raciste qui a essayé de tuer un authentique fils de l’Afrique digne. Gbagbo est un Africain convaincu qui s’est battu toute sa vie pour la démocratie dans son pays et en Afrique. Le multipartisme en Côte d’Ivoire, on le doit à Gbagbo et à son parti, le Front populaire ivoirien (FPI). M. Penda ne peut convaincre personne du contraire. Même pas ceux au service de qui il a décidé de se mettre. Les Ivoiriens attendent donc son fameux documentaire. Et que M. Penda s’attende à une réplique à la hauteur de sa forfaiture. Parce que les Africains sont fatigués de ces mercenaires qui veulent se faire passer pour des messies.

Guillaume T. Gbato