Projet de révision de l'article 35 de la constitution - Christian Vabé: "Le peuple ivoirien prêt à marcher sur l'Assemblée nationale comme au Burkina pour empêcher toute violation de la constitution par l'Assemblée nationale"

Par IVOIREBUSINESS - Christian Vabé: "Le peuple IVOIRIEN prêt à marcher sur l'Assemblée nationale comme le peuple Burkinabé, pour empêcher toute modification de l'article 35 de la constitution afin que Ouattara se maintienne au pouvoir en 2015".

Christian Vabé président du RPCI-AC et Claude Bartolone président de l'Assemblée nationale française.

IMPORTANTE DECLARATION A LA NATION DU RPCI-AC CONCERNANT LE PROJET DE REVISION DE L'ARTICLE 35 DE LA CONSTITUTION POUR PERMETTRE A OUATTARA DE SE MAINTENIR AU POUVOIR EN 2015

Le rassemblement du peuple de Côte d'Ivoire Alternative crédible (RPCI-AC) tient à mettre en garde le Député de Fresco (sud-Ouest), Daniel Zadi Domené, contre tout projet modification de l'article 35 de la constitution par l'Assemblée nationale afin que le chef de l'Etat Alassane Ouattara puisse se maintenir en 2015. Ce projet est anticonstitutionnel car la constitution ivoirienne ne peut être modifiée uniquement que par REFERENDUM. C'est la raison pour laquelle le Président Laurent Gbagbo avait dû utiliser l'article 48 de la constitution en 2010 pour que Alassane Ouattara et Konan Bedié, qui ne remplissaient pas les conditions d'éligibilité selon la constitution, puissent être candidats exceptionnels pour la seule élection présidentielle de 2010, en accord avec ces derniers. Alassane Ouattara et Konan Bedié avaient alors f élicités Laurent Gbagbo pour sa décision. La constitution ivoirienne étant toujours en vigueur, Alassane Ouattara n'est toujours pas éligible à l'élection présidentielle.
En effet, l'actuelle constitution ivoirienne avait été votée par référendum en l'AN 2000 à plus de 80% par tous les partis politiques de Côte d'Ivoire, y compris par le rassemblement des Républicains d'Alassane Dramane Ouattara.
C'est donc une constitution consensuelle qui reflète pleinement la volonté du peuple ivoirien dans toutes ses composantes. Elle ne peut donc pas être violée. Quelques députés du RDR et du PDCI ne peuvent donc pas en toute illégalité prendre sur eux la lourde charge de violer cette constitution qui émane du peuple, simplement pour que Ouattara puisse se maintenir au pouvoir à des fins personnelles en 2015.
Le député Daniel Zadi Domené en appelant mardi à la révision de l’article 35 de la Constitution ivoirienne par l'Assemblée nationale, fait donc fausse route.
Le RPCI-AC invite avec insistance ce dernier à abandonner purement et simplement ce projet de modification de l'article 35 de la constitution à la prochaine session parlementaire, car le peuple ivoirien, à l'instar du peuple Burkinabé, empêchera pareille forfaiture.
Le RPCI-AC informe tous les députés de l'Assemblée nationale que le peuple de Côte d'Ivoire, vigilant et déterminé, est prêt à marcher sur l'Assemblée nationale pour empêcher toute modification de l'article 35 de la constitution, pour permettre à Alassane Ouattara de se maintenir au pouvoir en 2015. Ce dernier dans ses voeux de nouvel AN 2015, conscient de son inéligibilité, n'a plus annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de 2015, et a promis de respecter la constitution, et d'organiser des élections libres, démocratiques, et transparentes. Le RPCI-AC, prenant au mot le chef de l'Etat, l'avait d'ailleurs félicité de bonne foi.
Le RPCI-AC lance un Appel au peuple de Côte d'Ivoire, à l'opposition, aux déçus de la majorité au pouvoir, et à la societé civile, à se tenir prêt à défendre la constitution comme l'a fait de façon héroïque le peuple Burkinabé, face au Président déchu Blaise Compaoré.
Le temps des violations des constitutions à des fins personnelles par des chefs d'Etats pour se maintenir au pouvoir, est revolu. C'est désormais le printemps de l'Afrique noire, et tous les pays africains sont concernés.
Vive la Côte d'Ivoire
Vive la constitution ivoirienne

Fait à Paris le 15 janvier 2015
Pour le RPCI-AC
Christian Vabé
Président

AMPLIATIONS

PRESIDENT LAURENT GBAGBO ( COUR PENALE INTERNATIONALE LA HAYE)
FRANÇOIS HOLLANDE, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE (ELYSÉE)
BARACK OBAMA, PRESIDENT DES USA (MAISON BLANCHE)
VLADIMIR POUTINE, PRESIDENT DE LA FEDERATION DE RUSSIE
ALASSANE OUATTARA, PRESIDENT DE CÔTE D'IVOIRE
JACOB ZUMA, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE SUD-AFRICAINE
CHARLES KONAN BANNY

CLAUDE BARTOLONE, PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE FRANCAISE (PALAIS BOURBON)
MANUEL VALLS, PREMIER MINISTRE FRANCAIS (PRIMATURE)
DAVID CAMERON, PREMIER MINISTRE BRITANNIQUE (10 DOWNING STREET)
PRÉSIDENT MACKY SALL (SÉNÉGAL)
ANGELA MERKEL (CHANCELIÈRE ALLEMANDE)
PRÉSIDENT OBIANG N'GUEMA BASOGO (GUINÉE EQUATORIALE)
JOHN KERRY, US SECRETARY OF STATE
GEORGE OSBORNE, CHANCELLOR OF THE EXCHEQUER
YAYI BONI PRÉSIDENT DE L'UNION AFRICAINE
DLAMINI ZUMA, PRESIDENTE DE LA COMMISSION (UNION AFRICAINE)
JEAN CLAUDE JUNKER PRÉSIDENT DE LA COMMISSION UNION EUROPÉENNE
NAJAT VALLAUD BELKACEM, MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE
CHRISTOPHE CAMBADELIS PREMIER SECRETAIRE DU PS FRANÇAIS

STÉPHANE LE FOLL PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT (MINISTRE DE L'AGRICULTURE)
SÉGOLÈNE ROYAL, MINISTRE DE L'ECOLOGIE
PRÉSIDENT DE L'UNION EUROPÉENNE PARLEMENT DE STRASBOURG (DÉPUTES EUROPÉENS) STRASBOURG DÉPUTES FRANÇAIS (PALAIS BOURBON)
SÉNATEURS FRANÇAIS (PALAIS DU LUXEMBOURG)
CONGRES AMÉRICAIN (CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS ET SÉNATEURS AMÉRICAINS)
COMMONS GRANDE BRETAGNE (DÉPUTES ANGLAIS)
BUNDESTAG (German Federal Diet) PARLEMENT ALLEMAND
MICHEL KAFANDO, PRESIDENT DE LA TRANSITION BURKINA FASO