Présidentielle 2020: Le PDCI aura son candidat selon Bédié

Par Alerte Info - Présidentielle 2020. Le PDCI aura son candidat selon Bédié qui demande au Secrétariat exécutif de son parti de travailler à la candidature d’un militant du PDCI.

Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA.

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, mouvance présidentielle), Henri Konan Bédié, a invité jeudi les 28 membres du secrétariat exécutif de sa formation politique, à travailler à « la candidature d’un cadre militant actif du parti à la présidentielle de 2020 ».
« Ce secrétariat exécutif doit assurer la promotion et le succès de la candidature d’un cadre militant actif du PDCI, lors de la présidentielle de 2020 », a déclaré M. Bédié, face aux membres du secrétariat exécutif, une espèce de shadow cabinet du PDCI fraîchement remanié, qu’il a rencontré au siège du parti, à Cocody (Est d’Abidjan). « Dans les jours qui viennent, je vous demande en urgence de vous atteler à la mise à niveau de tous les comités de base, de toutes les sections, des coordinations pour assurer le fonctionnement du PDCI nouveau tel que voulu par le 12e congrès du parti », a-t-il poursuivi.
Le sujet de la présidentielle de 2020 fait polémique actuellement en Côte d’Ivoire au sein de la coalition au pouvoir conduit par le PDCI et son principal allié, le Rassemblement des républicains (RDR) du chef de l’Etat Alassane Ouattara.
En septembre 2014, le leader du plus vieux parti de Côte d’Ivoire a lancé « l’appel de Daoukro », par lequel il a appelé à soutenir la candidature puis la victoire d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle d’octobre 2015.
En contrepartie, M. Bédié a souhaité une alternance en 2020 entre sa formation et le parti présidentiel pour la gestion du pouvoir. Ce qui signifie que le PDCI, soutenu cette fois par le RDR, devrait prendre le pouvoir après le dernier mandat de M. Ouattara en 2020.
Mais depuis la réélection de M. Ouattara, le RDR et le PDCI semblent ne plus parler le même langage.
Les déclarations publiques de quelques responsables des deux partis, notamment ceux du RDR, laissent clairement apparaître des dissonances et la volonté de ne plus respecter les termes de l’accord.

Par Serge Alain Koffi