MOTION DES PATRIOTES DEVANT RFI LE 10/10/2012

STOP A LA RADIO DELETERE
Le samedi 06 octobre dernier, Radio France Internationale (RFI) diffusait sur ses ondes, l’information selon laquelle des proches du président Laurent Gbagbo seraie

STOP A LA RADIO DELETERE
Le samedi 06 octobre dernier, Radio France Internationale (RFI) diffusait sur ses ondes, l’information selon laquelle des proches du président Laurent Gbagbo seraie

nt en train de préparer un projet de déstabilisation du pouvoir à Abidjan. Cet appareil idéologique de la France à l’extérieur qu’est RFI prétend qu’elle tient cette information d’un rapport confidentiel de l’ONU sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire. Selon toujours RFI qui parle sur la base de ce fameux rapport d’experts indépendants, Marcel Gossio, Charles Blé Goudé, Justin Koné Katina, Damanan Pickas et Nady Bamba seraient sur le point de renverser le régime de Ouattara.
Mais diantre, RFI ne veut plus seulement être l’instrument d’intoxication de l’Afrique en matière d’information, elle est passée à une autre étape ; être le bras séculier d’Alassane Dramane Ouattara et de la France en Côte d’Ivoire.
RFI a choisi de faire de la délation pour l’obligé de l’Elysée qu’est le génocidaire des Wê en Côte d’Ivoire que de faire de l’information qui est la vocation d’un média.
RFI a choisi d’accompagner le régime de Ouattara dans sa folle traque aux ‘’sorcières’’ et décidé de fermer volontairement les yeux sur les quotidiennes violations flagrantes des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.
Où était RFI quand l’armée d’occupation française en Côte d’Ivoire a tiré sur des manifestants aux mains nues et tué une soixantaine de morts et des centaines de blessés en novembre 2004 ?
Où était RFI quand cette même armée française massacrait des jeunes gens devant la résidence et le palais présidentiel en avril 2011 ?
Mais où est donc RFI quand les Ivoiriens se font spolier et tuer par des bandes armées composées d’étrangers dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire ?
Mais où est donc RFI quand Alassane Dramane Ouattara emprisonne des journalistes et fait fermer des journaux ?
Mais où est RFI quand des centaines de milliers d’exilés Ivoiriens croupissent dans des camps de réfugiés ?
Nous ne nous y sommes pas trompés ; si ‘’la voix de la France colonialiste’’ n’est pas sur le terrain de l’information, c’est parce qu’elle est dans les sombres officines de fabrication de faux complots au palais présidentiel à Abidjan et dans les bureaux de la cellule Afrique de l’Elysée.
Nous ne nous y sommes pas trompés ; RFI n’est pas à son coup d’essai, c’est d’ailleurs son principe fondateur : désinformer les populations des ‘’anciennes’’ colonies françaises afin de toujours garantir les intérêts de la patrie de nos ancêtres les gaulois. Le monde a changé, les Africains aussi. Nous avions compris que la RFI était la voix officielle du colon français, mais nous ignorions qu’elle pouvait se rabaisser à faire le sale boulot que Ouattara et ses suppôts n’arrivent pas à faire. Nous ne savions pas que la fameuse Radio mondiale était également une délatrice, et pouvait se muer, si besoin se faisait sentir, supplétif des services de renseignements des pouvoirs africains assujettis à l’Elysée.
Le monde a changé, les Africains aussi ; il faudra que RFI et ses commanditaires changent leurs regards sur les populations d’Afrique en particulier et sur les Africains du reste du monde en général. La France et son officine d’intoxication qu’est RFI ne continuera pas de polluer les pays africains de ses mensonges d’impérialiste.
Nous, Ivoiriens, Ivoiriennes, panafricanistes et démocrates du monde, exigeons que Radio France International produise un démenti sur ses allégations mensongères du samedi 06 octobre dernier. Nous indiquons également que nous rendrons directement pour responsables le ministre français des affaires étrangères et le président de la république de France, si les personnes injustement dénoncées par RFI se trouvaient atteintes dans leur intégrité physique, et privées de leur droit d’asile dans leurs pays d’exil.

LA RESISTANCE IVOIRIENNE ET PANAFRICANISTE