Massacres prémédités et cibles contre les réfugiés autochtones WÊ de Nahibly à Duekoué : Un An déjà !

Par Correspondance particulière - Un An déjà qu'ont eu lieu les Massacres prémédités contre les réfugiés autochtones WÊ à Nahibly Duekoué.

PHOTO: Un Wê massacré le 20 juillet 2012 au camp de Nahibly à Duekoué par les Frci et les partisans de Ouattara.

20 Juillet 2013 : cela fait exactement un an, jour pour jour, que les machines et les bêtes à tuer qui ont accompagné dans une violence inouïe un vrai faux démocrate au pouvoir en Côte d’Ivoire, ont massacré des populations autochtones Wê vivant dans une détresse obligée, suite aux bombardements meurtriers contre ces pauvres victimes de messieurs SARKOZY et BAN KI MOON.
En ce jour de commémoration de la disparition tragique de ces victimes de la barbarie franco-onusienne et de tous ces autres nombreux morts ivoiriens qui sont tombés depuis Septembre 2002 du fait de la rébellion sauvage parrainée par monsieur Jacques CHIRAC et les réseaux mafieux français, nous voudrions, nous, victimes et «cobayes» involontaires des démons d’une civilisation autoproclamée, dire que nous avons encore discuté de l’inhumanité de ceux qui prétendent nous gouverner et de leurs parrains occidentaux.
En effet, un an après des massacres d’au moins deux centaines de nos parents au camp des réfugiés de NAHIBLY à DUEKOUE (lire le rapport d’enquête sur google, en tapant «SI NAHIBLY M’ETAIT CONTE») , l’impunité tant décriée depuis l’an 2000 par les inventeurs et les tenants des concepts macabres de charnier de Yopougon, de Côte d’Ivoire-poudrière identitaire ou encore des escadrons de la mort (mués en 2010 et 2011 en commando invisible, on le sait tous maintenant), l’impunité, disons-nous, n’a jamais été autant célébrée par la communauté internationale et ses pantins locaux qu’elle a installés par une guerre en Côte d’Ivoire.
Oui, ils sont encore là et bien tous là, tous ceux-là qui ont assassiné nos parents et qui continuent de nous narguer en parlant d’une réconciliation, qui, comme on le vit chaque jour, est précédée du fouet ou de la machette du chasseur traditionnel dozo ou de la kalachninov de quidams-voleurs de parcelles de terre, de résidences privées et même de villages entiers. Des autorités préfectorales aux forces marocaines de l’O.N.U.qui ont tous assisté sans réagir à ce massacre (aller toujours dans google pour visionner cette vidéo de la honte et de la déchéance humaine), de toute la racaille analphabète f.r.c.i. et dozo à toute la pègre pro-A.D.O. locale qui les supplée dans leurs forfaitures dignes du moyen-âge, ils sont là, bien tous là et croient aujourd’hui qu’une simple poignée de main (forcée et lassante, d’ailleurs) leur suffit pour que leurs victimes oublient d’un trait leur cruauté planifiée par eux depuis de longues années. Les assassins sont là, se pavanent à travers villes et champs, en toute impunité et sous la très haute et indiscutable protection des soldats de lk’O.N.U. Pour preuve, deux mois après le déménagement forcé d’Amadè Ouérémi, ses lieutenenants et ses troupes continuent d’écumer le Mont-Péko, à telle enseigne qu’on est tous de plus en plus confortés dans l’idée objective que la république est bel et bien morte en notre pays, la Côte d’Ivoire, depuis le 11 Avril 2011 ! D’ailleurs, les directeurs de consciences appointés de la suspecte communauté internationale savent-ils que les hommes d’Amadè lui ont déjà trouvé un successeur et que les braquages naguère imputés aux jeunes gens d’ethnie Wê se perpétuent en toute impunité ? Et voici que chaque jour, notre pays est de plus en plus surpeuplé par des mercenaires et esclaves de la prospérité à tous les prix, acquise en versant le sang de nos compatriotes, comme le vampirisme qui s’est honteusement illustré la semaine dernière à ANGOVIA, tout près de BOUAFLE. Encore une fois ici, nous voudrions demander à madame LAGARDE Christine, sur son mensonge éhonté à propos de la croissance économique en Côte d’Ivoire qui nous exaspère, quel développement, elle et son poulain au pouvoir par ici envisagent-ils, dans un pays surpeuplé qui ne maîtrise aucunement tous ces flux d’une immigration sauvage, donc non contrôlée ?
Pour en revenir à notre soif et notre besoin récurent de justice pour tous nos morts, nous, victimes de DUEKOUE, nous voudrions encore une énième fois interpeller les obligés de la communauté internationale que sont BAN KI MOON et FATOU BENSOUDA : que veulent-ils au juste démontrer à la face du monde ? Que l’introuvable communauté internationale, pour parler comme monsieur Bernard HOUDIN, a tellement légalisé la rébellion et l’anarchie qu’ils (BAN KI MOON et BENSOUDA) peuvent en faire à leur tête, au risque et au péril des institutions qu’ils incarnent ? L’O.N.U., la France et la prétendue communauté internationale, dans le but de déstabiliser le président GBAGBO en son temps, ont, dans des mensonges diaboliques et éhontés, inventé et vu des morts partout en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui qu’ils en ont vraiment créés à coups de bombes, de kalachnikovs et de massacres prémédités contre des groupes ethniques et/ou politiques ciblés, les voici coincés et bien coincés par leurs propres entreprises diaboliques, au point de nier ou d’ignorer en toute irresponsabilité les atrocités qu’ils ont recommandées, exécutées et fait exécuter ici en Côte d’Ivoire, en lieu et place d’un recomptage des voix électorales. Et comme ça, ils pensent ou croient se sortir de l’enfer de leurs propres incohérences et monstruosités sans que justice ne soit rendue aux vraies victimes de la rébellion ivoirienne qu’ils ont diaboliquement soutenue depuis 2002 jusqu’en 2011 pour faire faussement croire à un contentieux, après une parodie d’élection.
A tous ces vrais auteurs de notre tragédie collective, nous, victimes de DUEKOUE, voudrions rappeler ceci : -1° : à monsieur François HOLLANDE, cet indiscutable héritier de la françafrique qui s’est précipité pour que des mains ne soient plus coupées et que des femmes ne soient plus forcées à porter le voile au Mali voisin, pendant que des femmes enceintes sont éventrées, des bébés décapités et des familles entières sont brûlées vives en Côte d’Ivoire et que monsieur HOLLANDE n’en a cure, il nous plaît de lui dire en toute sérénité que l’arithmétique hypocritement financière de la France officielle tire à sa fin en Côte d’Ivoire, parce qu’en ayant voulu diaboliser et embastiller GBAGBO à LA HAYE, ce sont des millions de GBAGBO que la France a ainsi suscités et créés en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le monde. L’Histoire dira si nos propos actuels sont gratuits ou erronés car tôt ou tard, il faudra bien que les généraux de l’armée française, experts en génocides planifiés, nous disent, à la face du monde, ce qui les a poussés à bombarder et à massacrer par milliers des civils en Côte d’Ivoire, en Novembre 2004 et en Mars 2011. De même que ces officiers militaires français qui, dans un rituel des plus macabres, se sont lavés les mains - en compagnie de rebelles et de dozo – dans le sang d’un gendarme égorgé par ces derniers à BOUAKE, en Octobre 2002. Dire ce qui est vrai ou le crier, ce n’est point du tout être arrogant ! -2° : à monsieur OUATTARA, à son gouvernement et à leurs parrains occidentaux, nous, victimes de DUEKOUE, disons aussi qu’il n’y a point de pouvoir qui soit éternel et que la justice des hommes est bien trop infime devant celle de DIEU, étant entendu qu’aucune créature humaine, à moins d’être imbue d’une hérésie avérée, ne peut prétendre être au-dessus de Celui-là même qui a créé les cieux et la terre ! Quand on colle des chefs d’accusation d’ordre politique à des centaines d’innocentes personnes qu’on emprisonne et qu’on affirme qu’il n’y a pas de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire, c’est le comble de la vraie bêtise humaine parce que le bourreau qui bande ses muscles et s’en satisfait n’est rien d’autre qu’un pauvre mortel égaré ! Merci à vous de mépriser la vie de tous les Ivoiriens qui, jamais n’accepteront de se soumettre à vous parce que nous sommes de nombreux patriotes qui ne nous reconnaissons pas en vous. Célébrez le mépris tout autant que l’injustice mais en méditant cette assertion d’Hannah ARENDT (cf. «Du mensonge à la violence», H. ARENDT) : «Le mépris est le plus grand ennemi de l’autorité quand le rire (du peuple) est pour cette autorité la plus grande menace». Or, nous, victimes et patriotes ivoiriens, c’est de plus en plus que nous rions de vos carences criardes et de vos errements à répétition. Du charnier de YOPOUGON en l’an 2000 au massacre de NAHIBLY en Juillet 2012 en passant par MONOKO-ZOHI, GUITROZON et les soixante quatre gendarmes égorgés par vos rebelles à BOUAKE en Octobre 2002, c’est patiemment que les Ivoiriens, le monde entier et l’Histoire vous attendent, le temps étant l’autre nom de DIEU, d’après Laurent GBAGB O ! -3° : à tous nos compatriotes d’ici et à tous ceux qui vivent en Occident, nous adressons cet appel : de grâce, il est temps, grand temps que ceux qui font de notre tragédie collective leur fond de commerce auprès des O.N.G. et autres institutions se ressaisissent et arrêtent de se faire du beurre sur le dos de nos morts. Nous les invitons à lutter franchement sans recherche de gain, comme le font tous ces patriotes et ces panafricanistes d’autres pays et d’autres continents. S’approprier des rapports, des contributions ou des images (vidéo) à des fins lucratives est bien trop petit par rapport à l’objectif commun que nous visons : notre libération des chaînes de l’esclavage ! Honte à tous ceux qui se disent Wê ou patriotes ivoiriens et qui souscrivent à la détestable arithmétique des croque-morts car il est écrit qu’au seuil de la morale, de la justice et de la vertu, malheur à quiconque aura abdiqué !
Paix sur les morts de NAHIBLY et sur tous les patriotes ivoiriens qui tombés depuis 2002 !
N.B. : à ceux qui s’acharnent à exhumer des corps à Abidjan, nous rappelons que les squelettes du charnier découvert il y a deux mois à DUEKOUE toujours là où ils sont, non loin du camp des soldats marocains de l’O.N.U. et du barrage des f.r.c.i, du côté droit de l’usine COOPASAG, corridor de DALOA.

Pour le collectif des victimes de DUEKOUE (Carrefour & Nahibly): Emmanuel CALEB, Abidjan, le 19 Juillet 2013.