Libération de Michel Gbagbo: Comment l’Onu a tapé sur les doigts d’Hamed Bakayoko !

Par LG Info - Comment l’Onu a tapé sur les doigts d’Hamed Bakayoko pour libérer Michel Gbagbo !

Or donc c’est sous la contrainte de l’Onu que le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, a fait libérer, le 17 février dernier, Michel Gbagbo, arrêté le 14 février 2014, à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, au moment où il voulait embarquer pour Paris ! Grâce à la très introduite «Lettre du Continent», l’on sait désormais que c’est sous la pression de la communauté internationale, très agacée par l’acharnement du régime Ouattara contre les proches du Président Gbagbo, que les autorités ivoiriennes ont été obligées, selon «La Lettre du Continent», de plier l’échine en relâchant le fils du Président Laurent Gbagbo, arbitrairement arrêté et détenu à la Dst pendant trois jours ; alors qu’il voulait se rendre à Paris pour répondre à une convocation de la justice dans le cadre d’une procédure qu’il a engagée contre le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, pour «enlèvement, séquestration et traitements inhumains et dégradants.»
‘’La Lettre du Continent’’ dans sa publication n° 677 du 24 février 2014 a dit que c’est Mme Aïchatou Mindaoudou, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’Organisation des nations
unies (Onu), elle-même qui a tapé sur les doigts du ministre Hamed Bakayoko, parce qu’excédée par la justice des vainqueurs qui n’arrête pas de sévir dans les rangs des seuls proches ou pro Gbagbo. «Elle n’a pas hésité à condamner ouvertement l’arrestation de Michel Gbagbo, le 14 février, à Abidjan par la Direction de la surveillance du territoire
(Dst)», a noté ‘’La Lettre du Continent’’. Qui a précisé que «le même jour, la diplomate nigérienne aurait joint par téléphone le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, pour s’étonner de cette nouvelle opération à l’encontre du fils de Laurent
Gbagbo.» La libération de Michel Gbagbo s’est décidé au-dessus de la tête des autorités ivoiriennes qui n’y ont vu
que du feu.

La colère des autorités judiciaires françaises

En outre, sur le même dossier, la France de François Hollande a bouillonné de colère, a mentionné ‘’La Lettre du Continent.’’ A l’en croire, la Doyenne des juges d’instruction du Tgi de Nanterre, Sophie Kheris, désignée pour instruire la plainte déposée par Michel Gbagbo «interprète désormais ces différentes actions comme la volonté des autorités ivoiriennes de l’empêcher d’effectuer son enquête.» En effet, quand le ministre de l’Intérieur donne des instructions
à ses services d’interdire de sortir du territoire national un citoyen qui n’est frappé par aucune mesure en la matière, cela ne peut que s’appeler une volonté manifeste da faire obstruction à la justice. Mais à quelque chose malheur est bon. En violant les droits de Michel de façon à alerter l’Onu et les autorités judiciaires françaises, les deux gros bonnets (la France et l’Onu) qui hier avaient pris fait et cause pour Alassane Ouattara contre Laurent Gbagbo, le
gouvernement ivoirien achève de convaincre, si ce n’est déjà fait, qu’il ne veut pas rendre justice aux pro ou proches de l’ancien chef de l’Etat aujourd’- hui incarcéré arbitrairement à La Haye. Le régime Ouattara est conscient que le président de l’Assemblée nationale, anciennement numéro 1 de l’ex- rébellion ivoirienne, a de très fortes chances de rester dans les filets de la justice française, si jamais Michel Gbagbo fait son déballage ! Alors, Hamed Bakayoko qui, comme bien des cadres du Rdr, est redevable à Guillaume Soro, a instruit ses services aux fins d’empêcher le fils de Gbagbo de prendre l’avion qui devrait l’amener à Paris ce 14 février là.
Bien que ne faisant l’objet d’aucune interdiction de sortir du territoire ivoirien. Ainsi
va la Côte d’Ivoire depuis le 11 avril 2011 !

B.T