A l’heure des bilans: Sur les traces de Benoît SCHEUER

Benoit Scheuer, ce mercenaire, cet autre malhonnête, serait-il content de lui ? De son œuvre ? Complice et bénéficiaire du pillage des ressources ivoiriennes, ce méprisant néocolon, ou universitaire étonnant, se serait fait berner par la bande à Sarkozy. Cette bande, gang de multinationales, de rebelles onusiens associés du couple franco-envahisseurs, dirige le pays des patriotes vaincus par des bombardements français.

Quand serait-il mort, ce Scheuer ? Ou alors, se cacherait-il de honte ? Quelle compétence universitaire pour quelle connaissance sociale de sa poudrière identitaire ? Où se terre-t-il avec sa « poudrière identitaire » ? En vérité, il ne peut, ni ne veut plus en entendre parler, tant le résultat de son travail a permis d’assassiner avant l’heure, tout l’Ouest de la République de Côte d’Ivoire et de justifier le rattrapage ethnique des parafrontaliers contre les Ivoiriens. Parce que c’était justement un travail préparatoire de la guerre de propagande élyséenne et de mensonges des crimes d’Etat et d’embargo médical de l’Union européenne. Où est passé Benoit Scheuer ?

Et, une question à Luis Moreno Ocampo, le procureur séquestreur, ami du régime pilleur de l’économie ivoirienne alors mise sous tutelles onusienne ou élyséenne : A combien cette plume ou ce montage incendiaire de Benoit Scheuer aurait-il été payé par les marionnettistes d’Alassane Ouattara ? A combien pour avoir contribué à la présente déstabilisation de la structure sociale de la République de Côte d’Ivoire ? A combien ?

Revenons à Benoit Scheuer. Au moment où l’humanité est émue par des regrets déchirants de partisans d’Alassane Ouattara, donnant raison à Laurent Gbagbo sur le tard, que fait Benoit Scheuer ? A quelle activité se livre son cerveau universitaire ? S’est-il jamais enquis de la situation dramatique dans laquelle il a contribué à plonger les Ivoiriens en aidant le RDR à huiler sa machine à broyer ? Voilà qu’il a effectivement broyé, selon le dogme multiséculaire du code noir napoléonien, ce pays riche de nègres. Les intérêts de la France des colons blancs sont saufs. Quels sont à ce jour, les regrets de ce piètre chercheur belge devant nos malheurs ? Nos malheurs qui, d’ailleurs, n’en finissent pas de nourrir la France pilleuse, pollueuse, « déporteuse », criminel, rustre…

Il y a aujourd’hui, des patriotes ivoiriens, qui ont hâte de croiser ce renégat Scheuer sur un plateau intellectuel ou dans une tranchée armée pour réaliser avec lui l’avant-dernier épisode de son prochain film d’horreur « La vengeance des survivants du lendemain du jour des longs couteaux ». Mais la meilleure vengeance, c’est la victoire de la vérité. Ce sont les regrets déchirants des inconditionnels d’Alassane Ouattara, qui reconnaissent qu’ils s’étaient lourdement trompés en condamnant à la va-vite Laurent Gbagbo. La meilleure vengeance, c’est de voir la Cour pénale internationale (CPI) de plus en plus en pièces pour n’avoir pas su gérer le dossier Gbagbo. Où est passé Benoit Scheuer ? Ces traces sont indélébiles, mais lui-même se terre. Ainsi se cache, la queue entre les pattes, le mensonge à l’heure de son déclin.

Marie-Mélanie Bossoué