Le Ministre Lazare Koffi révèle: "PAR HAINE CONTRE LE PRESIDENT LAURENT GBAGBO LA FRANCE SE REND COUPABLE DE GENOCIDE EN COTE D’IVOIRE"

Par IvoireBusiness - PAR HAINE CONTRE LE PRESIDENT LAURENT GBAGBO LA FRANCE SE REND COUPABLE DE GENOCIDE EN COTE D’IVOIRE, Par le Ministre Lazare Koffi

Le Ministre Lazare Koffi Koffi.

AVERTISSEMENT IMPORTANT: Je publie à partir d’aujourd’hui un dossier sur la crise ivoirienne en trois parties. On comprendra à travers ce dossier que c’est pour des raisons politiques, géostratégiques et surtout économiques, que la France, par haine, en voulant se débarrasser du président Laurent Gbagbo, s’est finalement rendue coupable de génocide en Côte d’Ivoire.

Le Ministre Lazare Koffi Koffi

PAR HAINE CONTRE LE PRESIDENT LAURENT GBAGBO LA FRANCE SE REND COUPABLE DE GENOCIDE EN COTE D’IVOIRE

La crise ivoirienne a fait des milliers de morts. Au-delà de la guerre des chiffres pour situer le nombre réels des victimes (1) – la question que les Ivoiriens et de nombreux observateurs se posent, c’est pourquoi y a-t-il eu tous ces morts? La communauté internationale a tôt fait de trouver la réponse : c’est le refus de concéder sa défaite à l’élection présidentielle de 2010, que le président Laurent Gbagbo a fait basculer son pays dans une guerre civile. La Côte d’Ivoire s’étant déchirée en deux camps, les violences ont fait quelques 3 000 morts selon elle. Et c’est pour cette raison qu’il est poursuivi pour meurtre, viol, tentative de meurtre et persécution devant la Cour pénale internationale (Cpi) de La Haye. Mais les questions qu’on ne pose pas ou qu’on refuse de poser sont : Pourquoi un simple contentieux électoral entre deux prétendants à la magistrature suprême s’est-il transformé en conflit meurtrier ? Pourquoi la France et l’Onu ont-elles engagé leurs forces aux côtés de celles d’Alassane Ouattara pour renverser un président élu ? C’est parce que la réponse à ces questions est révélatrice d’un plan commun des puissances occidentales contre notre pays. La crise en Côte d’Ivoire, en effet, commencée en septembre 2002 et qui a connu son paroxysme et son dénouement en avril 2011, a été créée artificiellement pour permettre à la France et ses alliés de l’Otan de se repositionner fermement dans le Golfe de Guinée et de faire main basse sur les richesses du pays comme au temps des colonies.
Depuis l’ouverture du procès intenté contre le président Laurent Gbagbo et le ministre Charles Blé Goudé, au regard de la mascarade (2) de l’accusation et des supposés témoins de cette crise, tous visiblement des acteurs qui ont appris des scénarii mal ficelés et mal ingurgités, de nombreux observateurs de par le monde se rendent compte, non seulement de la farce judiciaire contre le président Gbagbo, mais que derrière tout ces scénarii, la France est la véritable metteuse en scène. C’est elle qui manipule, par hommes politiques et de media interposés tout le procès pour cacher la vérité sur la crise ivoirienne. Et ce n’est pas Fatou Bensouda la procureure qui dira le contraire. Dans un article daté du 12 février 2016 dans The Star, journal sud-africain, ne reconnaissait-elle pas, selon des propos rapportés par Shannon Ebrahim qui cite le Centrafricain Pascal Bida Koyagbele, alors candidat à la présidence de son pays que sur le cas Gbagbo, il n’y a rien de sérieux ? « C’est juste une pression politique venant de la France et je ne peux rien faire », a-t-elle confié (3). Aveu de taille qui révèle encore une fois tout le plan commun concocté par la France avec Alassane Ouattara et la Cour pénale internationale de la Haye. Cette Cour, au fil des jours se discrédite sur le dossier Gbagbo, car on la sait manœuvrée dans l’ombre par les puissances d’argent notamment par le milliardaire George Soros (4), et surtout par la France pour condamner coûte que coûte le président ivoirien. Aussi, de nombreux observateurs et internautes aussi bien européens qu’africains, des politologues, des journalistes honnêtes ou des simples analystes de la vie politique ivoirienne, qualifient-ils le procès en cours de procès de la honte, de désastre, ou de farce. Au regard des attitudes des juges particulièrement du président, l’Italien Cuno Jakob Tarfusser aux prises de position singulière et aux partis pris qui frisent le ridicule et, celles des accusateurs, d’un côté la paire Bensouda-Mc Donald et de l’autre la représentante légale des victimes Mme Paolina Massida, d’origine italienne elle aussi, il apparait clairement que cette Cour est aux ordres de la France. Parce que, il n’est pas superflu de le penser, tous ces acteurs ci-dessus indiqués sont corrompus par ce pays. Ils travaillent pour faire triompher sa volonté en tant que puissance de l’Otan. Parlant par exemple de Bensouda, le journal sud-africain rapporte que pour accéder au sommet de cette Cour, celle-ci avait sollicité et obtenu l’appui de la France (5). Mais le journal va plus loin dans ses révélations en disant que c’est « la France (qui) a financé en grande partie les enquêtes contre Gbagbo » (6).
Ainsi prisonnière, la Cpi ne pourra jamais dire le droit.
Mais alors, pourquoi la France dépense-t-elle tant d’énergies pour faire condamner Gbagbo ? C’est parce que la France, en s’entêtant à se débarrasser du président Laurent Gbagbo de la scène politique ivoirienne, par haine, s’est compromise en Côte d’Ivoire en se rendant coupable de génocide comme au Rwanda en 1994. 3 000 morts selon ses propres chiffres de son aventure néocoloniale ivoirienne.
Au moins trois raisons justifient cette attitude outrancière et criminelle de la France dans le pays d’Houphouët-Boigny. Elles sont d’ordre politique, stratégique et économique.

1- 3 000 morts pour mettre fin à la volonté indépendantiste et souverainiste du président Laurent Gbagbo.

A la vérité, depuis octobre 2000, la classe politique française toutes tendances confondues et les milieux d’affaires, n’ont pas apprécié l’avènement au pouvoir de Laurent Gbagbo. Même ses camarades du Parti socialiste français lui en voulaient pour son esprit d’indépendance jugé trop prétentieux et sa volonté d’agir selon ce que bon lui semble, suivant ce qui est conforme à sa conscience. Ainsi, soutient-on dans certains cercles socialistes que, dans son ascension politique, lors de son exil en France et de son combat pour un renouveau démocratique en Côte d’Ivoire, en dehors de quelques amis comme Guy Labertit, Gérard Coulomb et Henri Emmanuelli qui l’avaient réellement en estime, la France socialiste ne fit rien officiellement pour l’aider. Au contraire, le socialiste François Mitterrand, alors président de la République française, se refusa de poser des actes en sa faveur qui auraient pu effaroucher le président ivoirien Houphouët-Boigny, l’homme qui depuis De Gaulle a su défendre les intérêts de l’hexagone en Afrique. A la différence de certains hommes politiques qui évolueront entre vins doux, lits douillets avec matelas de liasses d’argent et parfums de femmes sous les ailes du gaulliste ivoirien, Laurent Gbagbo, lui, d’origine modeste, se construira de lui-même, dans une vie austère, dans l’abnégation au travail sans jamais se compromettre dans des affaires sulfureuses. Dans sa lutte vers le pouvoir, son parti, le Front populaire ivoirien admis à l’Internationale socialiste, ne bénéficia d’aucune aide particulière, ni financement, ni appui politique encore moins diplomatique. Au contraire, face à la rigidité du parti unique du Pdci-Rda, certains de ses camarades, pressées de le voir accéder au pouvoir, lui avaient suggéré de recourir aux armes comme l’avaient fait certains leaders sud-américains. Laurent Gbagbo se refusa de les suivre dans cette voie. A cette époque, il détenait en effet, des résultats d’enquêtes anthropologiques menés sur l’ensemble du territoire ivoirien par les universitaires Harris Memel Fotê, Christophe Wondji, Oupoh Oupoh, et l’homme politique Charles Bauza Donwahi, ce dernier agissant comme mécène, c’est-à-dire comme financier de toutes les missions d’études sur les peuples ivoiriens, qui montraient bien que ceux-ci n’avaient pas une culture de violence et que l’usage de toute violence pour accéder au pouvoir serait contre-productive. C’est de là, semble-t-il, que vit le jour sa conviction de parvenir au pouvoir par une transition pacifique.
« On verra bien », lui avaient lancer dans une sorte de défi, tout en plaignant sa naïveté, ses camarades socialistes de France qui avaient déjà intériorisé des conclusions de soi-disant spécialistes du Tiers-Monde et surtout de l’Afrique selon lesquelles le pouvoir s’obtient au bout des armes.
Mais ces derniers ne restèrent pas là les bras croisés. A la faveur de l’intrusion du Burkinabé Alassane Ouattara dans la vie politique ivoirienne, la France socialiste fit rapidement son choix autour de la personne de l’homme appelé par Houphouët-Boigny sous la pression du Fonds monétaire international (Fmi) pour redresser l’économie malade de son pays. En effet, l’Elysée, après avoir « commandé » une étude prospective sur ce que sera la Côte d’Ivoire de l’après-Houphouët (7) manœuvra pour lui obtenir une place de choix au sein de l’appareil politique.
A cette époque (1989), bien que cette étude recommandât clairement que Laurent Gbagbo à la tête d’un parti considéré comme « quantité négligeable » par le Pdci-Rda, du fait de sa faible implantation dans le pays (8), qu’il fallait faire attention à cet homme qui avait pour lui « l’avantage de passer pour incorruptible et de représenter quelque chose » (9), on modifiera au plus pressé la constitution et on créera pour Ouattara un poste de Premier ministre en 1990 qui devait lui permettre d’avoir la mainmise sur l’ensemble des ministères. Dans le même temps, pour ne pas effaroucher une grande partie des membres du Pdci-Rda proche de Bédié, le même Houphouët fit de ce dernier son dauphin constitutionnel. Durant son temps de règne à la Primature, à la différence de Bédié qui était vu par les Français comme un homme abonné aux apéros, Ouattara se révéla plutôt comme un homme de poigne, un homme politique violent. C’est lui d’ailleurs qui introduisit la violence dans la vie politique en Côte d’Ivoire.
En effet, ambitionnant de succéder au président Houphouët, usé et malade, il n’hésita pas à utiliser la force armée pour faire peur et s’imposer. Ainsi, après avoir créé une loi anti-casseur et une unité d’élite, la Firpac (10), non seulement il fit mâter nuitamment en 1991, les Etudiants contestataires de la cité universitaire de Yopougon membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), mais le 18 février 1992, il manqua d’assassiner Laurent Gbagbo, le leader de l’opposition. A la mort de l’homme de la France en 1993, Ouattara, avec le soutien de plusieurs ministres français (11) se dressa contre Bédié, mais ce dernier en alerte, avec le soutien du président Chirac et de la gendarmerie nationale sous le commandement du général Joseph Tanny Ehuéni (12), parvint à se hisser au pouvoir.
En 1995, après la création du Rassemblement des Républicains (Rdr), lorsque pour des nécessités stratégiques le Fpi accepta de créer le Front républicain avec le parti de Djéni Kobina contre Bédié qui s’entêtait à donner des garantis de transparence aux élections d’octobre, la France tentera à nouveau de convaincre les leaders de cette coalition de la nécessité de renverser le pouvoir par les armes. Laurent Gbagbo, plusieurs fois, au fil des congrès, conventions ou réunions du comité central de son parti, rejeta cette voie et n’eut de cesse d’affirmer sa volonté de conquérir le pouvoir par voie démocratique donc par les urnes. Cette position, il faut l’avouer, ne fut pas toujours partagée par certains de ses camarades (dont son bras droit et homme de main Louis-André Dacoury-Tabley) qui se désolidarisèrent de lui pour rejoindre le Rdr et plus tard la rébellion convaincus qu’ils étaient que, sans les armes, le pouvoir Pdci ne pourra être éliminé de la scène politique. C’est assurée de ces faits, avec désormais des protagonistes qui partageaient sa vision, que la France organisa le coup d’Etat contre Henri Konan Bédié en Noël 1999.
A cette époque, la France était sous la cohabitation avec Lionel Jospin comme chef de gouvernement et Charles Josselin était le ministre de la Coopération. Les deux hommes étaient des socialistes.
Gbagbo qui eut vent sur le tard de ce coup de force qui avait impliqué aussi le président Omar Bongo Odimba du Gabon, tenta par une intervention express auprès de ce dernier pour éviter à la Côte d’Ivoire ce qui allait être un dangereux précédent mais aucune oreille attentive ne lui fut accordée. Le coup d’Etat eût lieu, mais en définitive, Ouattara n’en fut pas le plus grand bénéficiaire, car le général Robert Guéi appelé pour gérer la transition, fut finalement l’un de ses principaux adversaires. Croyant en effet, qu’aux élections de 2 000, il allait remporter haut les mains la victoire après avoir éliminé les candidatures de Bédié et de Ouattara et gardé celle de Gbagbo, Guéi fut évincé par ce dernier qui parvint au pouvoir sous la poussée populaire des Ivoiriens lorsque le général-candidat tenta en vain un coup de force électoral.
Laurent Gbagbo au pouvoir n’était redevable de personne sinon que du seul peuple de Côte d’Ivoire qui, pendant dix ans, de 1990 à 2 000, avait cheminé avec lui et avait appris à connaître ses ambitions pour la Côte d’Ivoire qu’il voulait libre, démocratique et prospère, mais aussi à le reconnaître comme un des siens, lui qui a su partager son existence et qui a su prendre sa défense face aux injustices générées par le parti unique. Gbagbo pour parvenir au pouvoir en Côte d’Ivoire, à la différence d’Alassane Ouattara par exemple, qui très tôt a été pris en main aussi bien par les milieux d’affaires français que par la sphère politique française ou américaine, Gbagbo, lui, « s’est construit tout seul pendant des années de lutte contre le parti unique » (13).
Cette accession au pouvoir par les urnes donc par voie démocratique était pour ses camarades responsables du parti socialiste français un désaveu cinglant, eux qui prétendaient qu’en Afrique et en Côte d’Ivoire, on ne pouvait accéder au pouvoir que par la voie violente, ainsi que pour le président Chirac qui avait soutenu des années plutôt que la « Démocratie était un luxe pour les Africains ». Gbagbo a prêté serment le 26 octobre 2000 sans avoir tiré un seul coup de fusil. Même le charnier de Yopougon découvert au lendemain de sa prestation de serment qu’on tenta de lui imputer, fut finalement un flop. Les vrais assassins étaient au Rdr (14).
La présence de Gbagbo à la tête du pays fut rapidement interprétée comme la fin de certaines coutumes, comme un grain de sable dans le système françafricain. Car ce dernier ne présentait pas du tout le profil des chefs d’Etat de l’Afrique francophone apeurés et manipulés dont les dirigeants français avaient pris l’habitude de tirer par le bout du nez et avoir d’eux tout ce dont ils désiraient parce qu’ils étaient d’abord choisis par eux avant de les imposer d’une manière ou d’une autre à leurs peuples. Laurent Gbagbo apparut très tôt comme un homme attaché à la liberté et qui ne faisait aucun mystère sur sa volonté à travailler pour les intérêts de ceux qui l’avaient porté au pouvoir. Il n’avait surtout pas la langue de bois. Proche de ses concitoyens surtout de la frange la plus pauvre, il fut aux yeux des Européens et particulièrement des Français comme un homme atypique, un insoumis. Aussi, était-il détesté aussi bien par les milieux d’affaires, le lobby militaire français que par les dirigeants politiques. Pour ces derniers, leur animosité contre l’homme d’Etat ivoirien était plus pour des intérêts personnels. Gbagbo rechignait à leur porter des mallettes remplies d’argent. A ce propos voici ce qu’écrit Charles Onana :
« Les dirigeants français ont toujours demandé de l’argent frais aux plus hautes autorités ivoiriennes. Sous Chirac et sous Sarkozy, les sollicitations ont été constantes auprès de Laurent Gbagbo. Ce dernier n’a pas toujours donné suite à ces multiples sollicitations. Néanmoins, certains proches des dirigeants français sont revenus à Paris avec les poches pleines en provenance d’Abidjan. Des informations précises nous ont été confiées dans ce sens au sujet de Dominique de Villepin et de Nicolas Sarkozy » (15).
Le président Gbagbo lui-même confirmera ces informations en ces termes :
« C’était en 2001, je pense. Villepin et Robert Bourgi m’ont demandé de cracher au bassinet pour l’élection en 2002 en France. Nous étions au Voltaire, un restaurant qui est sur le quai du même nom, près de la Documentation française. C’était le prix pour avoir la paix, en Françafrique. J’ai eu une entrevue avec Chirac, tout s’est très bien passé, il m’a raccompagné, il était très amical, et il m’a dit en me tapant sur l’épaule, sur le perron :’je ne suis pas un ingrat’. » (16)
Laurent Gbagbo se présentant comme anticonformiste, le renverser fut la seule solution qui s’offrit aux dirigeants français appuyés des hommes d’affaires au profit d’Alassane Ouattara handicapé par son apatridie donc plus malléable. C’est en janvier 2001 que commencèrent les premiers assauts contre son pouvoir. La France arma, encadra et finança une rébellion. Puis, pour pouvoir entrer elle-même en guerre contre Gbagbo dont l’armée républicaine semblait préparée à résister contre les coups des hommes à la solde de Ouattara, elle manipula le Conseil de Sécurité qui prit des résolutions impopulaires. Elle n’hésita pas à faire tuer ses propres soldats au nombre de neuf dans un camp à Bouaké en 2004 et finalement, après avoir obtenu le montage de l’assassinat de sept femmes à Abobo, son armée coalisée avec celle de l’Onu présente en Côte d’Ivoire, bombarda la résidence de fonction des chefs d’Etat ivoirien, sans souci de violer la souveraineté de l’Etat. C’est cette intervention musclée contre le président Laurent Gbagbo, qui fit des milliers de morts parmi lesquels des jeunes accourus sur les lieux pour défendre leur président. Pour faire tomber Gbagbo, la France a déployé des armes meurtrières qui ont fait de nombreuses victimes parmi lesquelles de nombreux soldats français.

Une contribution de Lazare KOFFI KOFFI

NOTES
1- La France, les Etats-Unis et les Nations-Unies reconnaissent officiellement 3 000 morts dont 166 relèvent selon la procureure Bensouda de la responsabilité directe du président Gbagbo, la Commission Dialogue- Vérité-Réconciliation dirigée alors par le Premier ministre Charles Konan Banny a dénombré 16. 000 morts.
2- Dans une déclaration no 5 datée du 14 février 2016, son parti, contre le juge Cuno Tarfusser, qui a interdit à la Défense du Président Gbagbo de l’appeler président, le Front populaire ivoirien, parle de racisme primaire et de théâtralisation d’une vaste mascarade et appelle donc à la libération du président Gbagbo et de son ministre Charles Blé Goudé.
3- The Star du 12 février 2016.
4- George Soros, est l’un des bailleurs de fond de la Cpi. Il est un ami de longue date d’Alassane Ouattara.
5- The Star du 12 février 2016.
6- Idem.
7- Cette étude a été faite par Nicole Leconte. Voir Nicole Leconte, Côte d’Ivoire. L’après-Houphouët, Nord-Sud Export Consultants- 10 Juin 1989.
8- Idem, p. 78
9- Idem, p. 79
10- Firpac : Force d’intervention rapide para-commandos
11- Il s’agit du Premier ministre Edouard Balladur, du ministre de la Coopération Michel Roussin et du ministre du Budget Nicolas Sarkozy. Avec ce dernier, Ouattara avait travaillé sur la préparation de la dévaluation du franc Cfa. Voir Fanny Pigeaud, France-Côte d’Ivoire. Une histoire tronquée, Vents d’ailleurs, Paris, 2015, p. 16
12- C’est bien le général Joseph Tanny Ehuéni, et non le général Robert Guéi comme l’a soutenu Bernard Houdin dans son récent ouvrage sur l’imposture des Ouattara, qui a aidé Bédié à se hisser au pouvoir. A cette époque déjà, Guéi, s’était rendu impopulaire en 1991, pour avoir conduit l’expédition punitive contre les Etudiants de Yopougon, au moment où Ouattara était à la Primature, ne pouvait que, être du côté de ce dernier. Voir Bernard Houdin, Les Ouattara. Une imposture ivoirienne, Editions du Moment, Paris, 2015, p.43
13- Charles Onana, Côte d’Ivoire. Le coup d’Etat, Editions Duboiris, Paris, 2011, p.185.
14- Le 27 octobre 2000, 57 cadavres sont trouvés sur un terrain près de la Maison d’arrêt et de correction à Yopougon. Parce que parmi ces cadavres, certains ont été identifiés comme ressortissants du Nord ou membres du Rdr, ce parti a fait croire que le seul responsable de ces tueries était le nouveau locataire de la Présidence de la République.
15- Idem
16- Laurent Gbagbo et François Mattei, Pour la vérité et la justice, Editions du Moment, Paris, 2014, pp. 57-58
2- 3 000 morts pour le contrôle géostratégique de la Côte d’Ivoire et du Golfe de Guinée. (A lire demain)