Laurent Akoun (Fpi) depuis Paris : « JAMAIS, LE FPI NE SE SOUMETTRA A UNE DICTATURE »

Par EventNews - Laurent Akoun (Fpi) depuis Paris « JAMAIS, LE FPI NE SE SOUMETTRA A UNE DICTATURE ».

Laurent Akoun (gauche), Clothilde Ohouochi (centre), et Koudou Kessié, le samedi 16 janvier 2016 à Paris lors de sa rencontre avec la Diaspora.

«Il n’y a qu’un seul FPI…». Une phrase forte pour conclure depuis Paris, un séjour aux Etats-Unis et en France tout aussi consistant que fructueux. Laurent Akoun, président délégué du Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo n’a pas mâché ses mots ce samedi 16 janvier 2016 pour dénoncer les dérives du régime Ouattara devant les militants et sympathisants du Front Populaire ivoirien de la diaspora européenne…

Salle archi-comble samedi 16 janvier 2016 au 4 de la rue Olivier Métra dans le 19ème arrondissement de Paris lors de la rencontre entre les militants et sympathisants du FPI de la diaspora européenne et le président délégué dudit parti. En effet à l’issue d’une tournée politique en occident débutée aux Etats-Unis le 22 décembre 2015, Laurent Akoun avait certainement à cœur de parler à tous les ivoiriens de l’Europe. Ces derniers le lui ont bien rendu en faisant massivement le déplacement pour l'écouter.

A l'occasion, l'honneur est revenu à Mme Hortense Adé Assalé, représentante du Fpi-France qui avait à ses côtés la quasi-totalité des dirigeants hexagonaux du parti de Laurent Gbagbo d'ouvrir le bal des interventions qui a salué de prime abord, la présence en France du président délégué du FPI Laurent Akoun. «Depuis 2013 nous avions soif d’entendre celui qui est aujourd’hui le président délégué du FPI. Aujourd’hui nous avons l’occasion de le voir pour qu’il nous fasse toute la lumière sur les événements qu’a connus que la Côte d’Ivoire…» Dira en substance Hortense Adé Assalé.

Prenant la parole à son tour, Laurent Akoun a salué la forte mobilisation des militants et sympathisants du Fpi de la diaspora européenne avant de faire le point de la vie politique en Côte d’Ivoire. Evoquant la crise interne qu’a traversée le FPI, Laurent Akoun a clôt le débat en martelant qu’il n’y a qu’un seul FPI. Le FPI qu’il dirige et qui est incarné par le président Laurent Gbagbo. Pour lui, Affi N’guessan qui se réclame aujourd’hui du FPI est désormais exclu du parti. « Affi N’guessan n’est qu’un instrument du système Ouattara (…) mais ceux qui l’utilisent doivent savoir que le FPI est incassable (…) Le FPI est né pour s’attaquer au parti unique. Aujourd’hui nous battons pour faire bouger les lignes de la dictature que connait notre pays…»

Poursuivant sur les relents de cette dictature, le président du FPI a révélé que le régime d’Abidjan continue de détenir dans les prisons du pays 385 prisonniers politiques civils et militaires. Bien pis, que 228 personnes proches de son parti sont jusqu’à ce jour portées disparues. « Depuis la fin de la crise armée, on n’a aucune nouvelles d’eux…»

Pour ceux qui ne connaîtrait pas très bien l’essence du FPI crée par Laurent Gbagbo, le président Akoun Laurent s’est attelé à leur présenter la carte nationale d’identité du principal parti de l’opposition ivoirienne. «Le FPI est jaloux de la souveraineté de la Côte d’Ivoire. C’est ça qu’on appelle le patriotisme. C’est notre carte d’identité. (…) Nous refusons la soumission et jamais le FPI ne se soumettra... » a martelé Akoun Laurent.

Revenant à l’actualité des élections en Côte d’Ivoire, le président délégué du FPI a fait savoir que le FPI comptait aller aux élections locales. Mais une fois de plus comme lors de la présidentielle dont il a souligné au passage le faible taux de participation moins de 10%, que cela ne se ferait pas n’importe quel prix

Regrettant qu'avant même le démarrage de la compétition, le RDR « le parti dont la marque déposée est la violence » s’est déjà octroyé par un découpage complaisant et incongru, 30 sièges de députés dans le nord de la Côte d’Ivoire, là où il est quasiment impossible aux autres partis politiques de faire campagne.

Evoquant le procès du président Laurent Gbagbo qui s’ouvre le 28 janvier prochain à la Haye, Akoun Laurent a fait savoir qu’il avait bon espoir que l’ancien chef d’Etat ivoirien soit libéré. «Nous croyons en la libération de Laurent Gbagbo et des autres prisonniers. Laurent Gbagbo compte sur la lutte pour sa libération et non sur la compromission… » A-t-il conclu./.

AUGUSTIN Djédjé à Paris
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