Hommage à Bro Grébé à Grand Alepé Samedi - Affi N’Guessan : «Nous préparons le retour triomphal de Gbagbo»

Par Le Nouveau Courrier - Affi N’Guessan «Nous préparons le retour triomphal de Gbagbo».

Les dirigeants du Front populaire ivoirien (Fpi) étaient le samedi 10 mai 2014 à Alépé pour rendre hommage au pays Attié, plus particulièrement à Géneviève Bro Grébé (dans son village natal à Grand Alépé) pour leur combat sans faille en faveur du président Gbagbo.
Une forte délégation de la direction du Fpi s’est rendue samedi à Grand Alépé pour rendre un vibrant hommage à Géneviève Bro Grébé pour son engagement inconditionnel aux côtés du président Laurent Gbagbo. Mais au-delà de l’ancienne ministre, Affi N’Guessan et ses camarades voulaient témoigner leur gratitude à tout son village, à sa génération
(Bôtoh), à sa famille et à tout le peuple Lepin. «Il était important que nous venions pour que cette communauté ne se sente pas seule, qu’elle comprenne
que le combat continue, que la lutte continue, que le président Laurent Gbagbo n’a pas travaillé en vain, qu’il n’a pas lutté en vain, qu’il a bâti une famille
qui est la grande famille du Front Populaire Ivoirien, et que dans cette famille, il a enseigné, il a éduqué, il a élevé, il a formé des gens afin que le flambeau de la liberté, le flambeau de la dignité, le flambeau du bonheur du peuple ivoirien ne soit jamais éteint et que ce flambeau-là, nous continuons de le porter pour éclairer le peuple, pour éclairer la voie de la Côte d’Ivoire mais aussi pour préparer son retour triomphal parmi nous», a déclaré Pascal Affi N’Guessan.
«Nous sommes venus donc vous saluer pour vous dire merci de nous avoir donné Bro Grébé, pour vous dire de compter sur nous pour la lutte, que nous devons continuer ensemble et pour recueillir vos bénédictions afin qu’ensemble nous puissions continuer l’oeuvre et faire en sorte que le président Laurent Gbagbo soit avec nous dans les jours très prochains», a-t-il ajouté. Hommage mérité à une combattante de la liberté
Selon l’ancien Premier ministre, ce déplacement avait pour but d’honorer les valeurs de courage, d’engagement, de perspicacité, de dévouement qu’incarnent
Bro Grébé et le peuple Attié. C’est d’abord en 2000 que le président Gbagbo la nomme ministre des Sports. Elle méritera cette confiance. «Elle a organisé les états généraux du sport - aujourd’hui ce mot effraie certaines personnes. Mais à notre époque, on l’avait déjà organisé pour définir la stratégie de développement du sport ivoirien et les textes ont été adoptés. Il s’agissait de les mettre en application, malheureusement la guerre n’a pas permis à Bro Grébé de continuer», a rappelé Affi N’Guessan. Quand survient le coup d’Etat de 2002, elle sera l’un des
fers de lance de la défense des institutions de la république. «N’étant plus ministre, elle n’a pas baissé les bras. Elle s’est mobilisée auprès du président
Laurent Gbagbo au devant de la patrie pour défendre la nation en péril, et je crois que plus que dans le sport, sur ce
terrain-là, elle a conquis tout le peuple ivoirien par son dévouement, par son engagement, par sa détermination, par son courage. Si nous avions pu tenir
presque 10 ans face à une adversité d’envergure internationale, c’est grâce à Bro Grébé, à tous ceux qui se sont mobilisés et à toutes celles qui se sont mobilisées
avec elle dans la défense de la république», relate-il. Bro Grébé a été de tous les rendez-vous décisifs de l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. Lorsque la crise postélectorale
éclate, la présidente des femmes patriotes est encore aux côtés de Gbagbo dans sa résidence qui était pilonnée par les bombes françaises et onusiennes.
«Nous n’avions pas été surpris quand les grands moyens ont été déployés pour éjecter le président Gbagbo Laurent et le
Front populaire ivoirien du pouvoir. Nous n’avions pas été surpris de trouver encore Bro Grébé à ses cotés à la résidence présidentielle pendant les moments que je
qualifierai de moments les plus terribles de l’histoire récente de notre nation, des moments que nous n’avions jamais
connus dans ce pays et que, j’en suis persuadé, aucun pays en Afrique n’a jamais connus, où la résidence présidentielle d’une nation souveraine est pilonnée à l’arme lourde, bombardée à partir de
dizaines d’hélicoptères pendant vingt jours, des semaines, afin de déloger celui qui occupe les lieux et qui les occupe,
non de par sa propre volonté, mais parce que le peuple l’avait choisi pour occuper
ce lieu là», souligne le président du Fpi. Qui fait remarquer qu’après la prison, Bro Grébé est restée fidèle au combat pour le président Gbagbo.
Au nom de la famille et de la tribu des Attié Lepin, Kouamé Konin a salué cette initiative de la direction du Fpi.

Par Anderson Diédri