France : Un jeune islamiste, Mohamed Merah, met à lui tout seul le pays à genoux et bloque la campagne présidentielle

Le 22 mars 2012 par IvoireBusiness - Le coup de sang du jeune Mohamed Merah, islamiste avéré proche des thèses d’Al Qaïda et des talibans afghans, est en passe de marquer durablement les esprits et de se

transformer en coup de maître, en matière de déstabilisation d’un pays. Car tout le monde en France s’accorde à dire qu’un seul individu a réussi à bloquer toutes les institutions de la République et à mettre le pays à genoux. Brisant ainsi d’un trait l’unité et la cohésion nationales. La classe politique française est aux abois. Les grands candidats à l’élection présidentielle que sont Nicolas Sarkozy, François Hollande, Marine Le Pen, ont arrêté pour deux jours leur campagne. Mais tous les candidats, sans exception, étaient hier à Toulouse pour l’hommage de la nation aux trois militaires tués par le jeune Mohamed Merah.
On en est à se demander comment un seul individu a-t-il pu à lui tout seul défier une puissance impérialiste, de surcroit nucléaire, comme la France, qui a elle seule peut pourtant faire la guerre à plusieurs nations dans le monde, à la fois.
Et jusqu’à présent, Mohamed Merah ne s’est pas encore rendu. Le RAID, l’unité d’élite de la police nationale, n’a pas encore réussi à lancer l’assaut sur sa résidence, surement bourrée de bombe.
La presse mondiale s’est emballée du tueur de Toulouse et partout on ne parle plus que de l’affaire Merah et de ses tueries en séries : 3 militaires tués et un père et ses 3 enfants tous d’origine juive, tués par balles.
De Paris à Washington, de Londres à Tel Aviv, toute la presse et tous les hommes politiques ont évoqué l’affaire des tueries de Toulouse. Barak Obama, Ban Ki Moon, et Netanyahou en premier.
Elle s'accorde pour dire que la dérive meurtrière de Mohamed Merah est un défi pour la classe politique française en pleine campagne présidentielle et qu'il y aura un avant et un après Toulouse.
Nul doute que par son coup de sang, Mohamed Merah, qui n’a pas encore été arrêté, a réussi à faire rentrer la sécurité, le communautarisme et le terrorisme par effraction, au cœur de la campagne présidentielle française.

Catherine Balineau