FIN D’ANNNÉE 2015: LETTRE AU PEUPLE IVOIRIEN, Par Sylvain de Bogou

Par IvoireBusiness - FIN D’ANNNÉE 2015. LETTRE AU PEUPLE IVOIRIEN, Par Sylvain de Bogou.

Sylvain de Bogou.

Ici je n’ose pas donner des leçons à personne, je n’ai ni l’intention d’infantiliser les vaillants Ivoiriennes et Ivoiriens qui, chaque jour, bravent les inepties et les convultions de la tyrannie dramanienne pour vaquer à leurs préoccupations. Je viens, à mon modeste niveau, participer une fois encore, au débat patriotico-républicain.
Vaillant peuple ivoirien, dans ta chair tu es blessé, violé, violenté et même assassiné chaque jour. Ne dit-on pas que la liberté s’arrache? Avec ton sang versé, peuple ivoirien, par les éventreurs, les dozos, les aventuriers, les FRCI et leur patron Alassane Dramane Ouattara de Sindou, en République Voltaïque; peuple ivoirien, tu fais déjà ce qu’il faut pour avoir ta vraie liberté.
Dans la peur tu as vécu par moment parce que tu es et tu démeure un peuple pacifique. Cependant, au fil des jours, des semaines, des mois et des trois dernières années, tu as remonté la pente en disant “assez et non” à la tyrannie ponctuée de rattrapage ethnique, seul programme de gouvernement de l’homme, Alassane Dramane Ouattara, qui n’est pas fier de ses origines.
Face aux armes, seul moyen de gouvernement d’Alassane Dramane Ouattara et face à la menace permanente de mort de la part des charcutiers et des bouchers mus en soldats et en une force de sécurité aux commandes de leur “wori-fatché” qui appauvrit la Côte d’Ivoire, peuple ivoirien tu restes serein et digne. Alors, face à tout ce qui précède, que faire? Cette question sera toujours “à la une” si le mal ivoirien incarné par Alassane Dramane Ouattara n’est pas résolu définitivement, radicalement et avec fermeté.
Nous avons le dos au mur. Nous avons donné tout ce qu’il faut. Nous avons accepté toutes les humiliations et tous les abus inacceptables en temps normal et sous d’autres cieux. Il est l’heure d’accompagner Alassane Dramane Ouattara à sa dernière démeure par tous les moyens dont nous disposons. Avec Alassane Dramane Ouattara, nous devons faire accompagner Henri Konan Bédié qui est un criminel au même titre que le premier. Si nous voulons notre vraie liberté, Henri Konan Bédié et sa clique doivent passer dans la même casserole que le chef du gang RDR. Nous ne devons pas oublier les collaborateurs. Car souvenons-nous, pour leur vraie indépendance et pour leur sécurité, les pays dits développés ont dû éradiquer tous ceux qui ont collaboré avec l’Allemagne hitlerienne. Et donc, Affi N’Guessan, Eugène Wanyou, Gossio et leurs associés qui, par leurs actions ont à un certain moment failli produire une implosion au sein du FPI et ont semé le doute dans toute la galaxie patriotique, doivent accompagner Alassane Dramane Ouattara dans sa fin. Que chacun prenne sa responsabilité pour notre indépendance. Bonne fin d’année 2015.

Sylvain De Bogou