Education nationale / Pour la prise en compte de leurs revendications : 2000 enseignants volontaires assiègent la Place de la République, ce matin

Publié le mercredi 2 mai 2012 | Le Mandat - Non contents du traitement de leurs dossiers par le ministre de l’Education nationale, Kandia Camara, les enseignants regroupés au sein du Syndicat National des Enseignants Volontaires de Côte d’Ivoire

(SYNEVCI), ont décidé de passer à la vitesse supérieure.

Assiéger la Place de la République, à partir de ce mercredi, 2 mai 2012, jusqu’à ce que leurs différentes revendications soient prises en compte.

Une enseignante dans une salle de classe.

Publié le mercredi 2 mai 2012 | Le Mandat - Non contents du traitement de leurs dossiers par le ministre de l’Education nationale, Kandia Camara, les enseignants regroupés au sein du Syndicat National des Enseignants Volontaires de Côte d’Ivoire

(SYNEVCI), ont décidé de passer à la vitesse supérieure.

Assiéger la Place de la République, à partir de ce mercredi, 2 mai 2012, jusqu’à ce que leurs différentes revendications soient prises en compte.

Ils seront plus de 2000 enseignants volontaires, membres du Syndicat National des Enseignants Volontaires de Côte d’Ivoire (SYNEVCI), ce mercredi 2 mai, à la Place de la République, au Plateau. Objectif : faire un grand sit-in de protestation pour exiger la prise en compte de leurs différentes revendications. C’est l’une des trois décisions majeures qui ressort de leur assemblée générale, du samedi 27 avril 2012, à la Mairie d’Abobo. Il s’agit pour N’da Koffi Blaise, Secrétaire général dudit Syndicat et ses camarades de se faire entendre par le Président de la République. ‘‘Nous voulons rendre compte au Président
Alassane Ouattara de ce que ses instructions n’ont pas été exécutées’’, a indiqué M. N’Da.

Parce que, depuis décembre 2011, de fermes instructions avaient été données au ministre de l’Education nationale, Kandia Camara, pour le traitement des dossiers des enseignants volontaires. ‘‘Jusqu’aujourd’hui, rien n’a été fait’’, a-t-il regretté. Le sit-in de la place de la République est considéré comme ‘‘la cartouche de la dernière chance’’, surtout que l’année scolaire tire à sa fin et l’horizon demeure sombre pour ces jeunes, dont l’abnégation a sauvé l’école ivoirienne agonisante, durant la crise. Ce sont 2700 jeunes volontaires dont la pédagogie et l’évaluation sont reconnues par l’Etat, mais qui ne figurent pas dans les fichiers de cet Etat. C’est ce paradoxe que veut relever le sit-in du mercredi prochain, à la Place de la République.

JULES CESAR