Depuis Paris : Le Front populaire ivoirien en ordre de bataille pour sortir les Ivoiriens des griffes d’une dictature féroce

Par Ivoirebusiness - Depuis Paris, Le Front populaire ivoirien en ordre de bataille pour sortir les Ivoiriens des griffes d’une dictature féroce.

Il y a moins de trois mois – le 25 octobre 2015 - qu’une élection présidentielle s’est tenue en Côte d’Ivoire. De la lecture d’une grande majorité des observateurs et au vu de la gêne constatée de la part de la Communauté internationale, le Front populaire ivoirien travaille à se relever de la grave crise interne qui le traverse. Il faut dire que les crises sont souvent présentes dans les Partis qui construisent leur vitalité sur la démocratie. Le plus important est donc de s’en remettre pour se relever afin de rebondir, en retenant toutes les leçons que de telles situations peuvent enseigner.

C’est dans cette perspective que le Président délégué du Front populaire a entrepris d’effectuer une tournée de sensibilisation et de mobilisation en Occident (USA et Europe). Ce fut une tournée enrichissante tant pour le Président délégué qui a échangé avec les différents organes de son Parti, représentés aux USA et en Europe que pour son auditoire qui s’est montré disponible.

La fin de cette tournée a été marquée par la grande apothéose du samedi 16 janvier 2016. D’abord dans la matinée, de 10 à 14h, une séance de travail s’est tenue avec les délégations venues des différents pays de l’Europe. Des échanges empreints d’appels à des réglages et de mots de sensibilisation ont été partagés par les participants.

Une délégation du Secrétariat général venue d’Abidjan dont Odette Sauyet Likikouet Bako (vice-Présidente en charge de la politique de communication et des relations publiques) ; Innocent Kacou Akoi (vice-Président chargé des Représentations et de la mobilisation de la Diaspora) ; Nicolas Lavri N’guessan (Secrétaire général Adjoint chargé de l’administration du Parti) avec Bamba Kota et de Claudel Guigui (résident), tous les deux derniers du Comité de contrôle, étaient présents, outre les membres du Secrétariat général résidant en Europe.

Dans l’après-midi, de 16 à 20h30, Le FPI a fait une démonstration de sa force de mobilisation. Des Partis amis et les mouvements associatifs de la Diaspora ont massivement répondu présents. Une salle noire de monde, avec une queue restée à l’entrée a marqué le succès incontestable de cette journée de communion.

On peut dire que le Front populaire ivoirien est un Parti en qui le peuple ivoirien reconnaît des valeurs humanistes telles que la démocratie, la liberté d’expression et d’opinion, la tolérance et le droit à la différence.

Des rencontres avec des politiques et des médias vont beaucoup apporter au Parti. Le Président délégué du Front a aussi échangé avec le Président Gbagbo sous une forme autorisée. Il repart donc renforcé en Côte d’Ivoire.

Le Front populaire ivoirien, malgré le musèlement et les violences que le pouvoir ivoirien exerce à son endroit, continue de cultiver le crédo emprunté à son fondateur : « Asseyons-nous et discutons ».

Le Front populaire ivoirien est convaincu que c’est par le dialogue politique que la confiance pourra renaître dans le pays ; que c’est par le dialogue politique qu’une réconciliation nationale viable sera possible dans ce pays qui a exprimé naguère son triptyque « Terre d’hospitalité, de fraternité et d’espérance ».

Le Front populaire continue de penser qu’aucune réconciliation nationale n’est possible dans les conditions actuelles, d’élections truquées ; de corruption galopante et généralisée ; d’injustices quotidiennes flagrantes ; d’insécurité rampante et de la paupérisation des populations…

Le Front populaire ivoirien, conscient de l’espérance que le peuple place en lui, continue d’appeler le pouvoir ivoirien, sous l’œil de la Communauté internationale pour que des conditions d’élections justes et transparentes, qui garantissent la représentation des Partis politiques aux différents pôles de gestion du pouvoir, en proportion de leur poids réel sur le terrain, devienne une réalité en Côte d’Ivoire.

Puisque le peuple ivoirien montre à chaque occasion qu’on lui offre que Laurent Gbagbo est incontestablement la clé de voute pour la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, sa libération, celle de Charles Blé Goudé et de tous les prisonniers politiques s’érigent inévitablement en socle pour la restauration de la confiance entre les Ivoiriens.

Enfin, le Front populaire ivoirien remercie tous ceux qui se sont déplacés pour venir écouter son message. Par ailleurs, la raison ayant fini par gagner l’opinion, au regard de la réalité des faits, Laurent Gbagbo, en fait donc otage de certains intérêts, doit bénéficier aussi du droit d’une justice équitable malgré des pesanteurs politiques. Car si la justice est, il devra sans aucun doute être relaxé.

Claude Koudou
Secrétaire National chargé de la Communication et du Marketing politique du FPI claude_koudou@yahoo.fr / koudou12@gmail.com