Débats et Opinions: La galaxie patriotique ivoirienne de France répond à Océane Yacé

Par Correspondance particulière - La galaxie patriotique ivoirienne de France répond à Océane Yacé.

Depuis un certain temps, nous constatons que des personnes font référence à la lutte que nous avons menée à travers la France et les autres pays d’Europe, lutte pour la libération du président Laurent Gbagbo mais aussi pour réclamer un état de droit en Côte d’ivoire avec la libération de tous les prisonniers politiques, pour nous confondre et discréditer notre combat.
Dans un article publié sur le site ivorian.net, intitulé : Stratégies de reconquête du pouvoir d’état: certains au fpi n’ont rien compris, et signé de Océane Yacé, Politologue, Monaco, oyace84@gmail.com , l’auteur voulant régler ses comptes avec le journaliste, Philippe Kouhon n’a pas manqué de mépris pour toutes ces braves femmes et tous ces vaillants hommes qui ont décidé de faire de la libération du président Laurent Gbagbo, leur cheval de batail. Ainsi peut-on lire :
« …Personne n’est contre l’émergence de nouveaux leaders dans la galaxie patriotique comme le laisse entendre Philippe Kouhon. Loin s’en faut, le ciel est immense et il y a de la place pour tout le monde, même pour ceux qui pensent que les pancartes, les slogans et les marches autour de la CPI à la Haye en Hollande peuvent suffire pour libérer un homme, un pays, un peuple et un continent. » Oui, cher auteur, vous avez raison de révéler que M. Kouhon Philippe n’est pas doué pour manipuler les psychologies individuelles et collectives. Mieux pour ameuter et rallier certains leaders de la Diaspora ivoirienne de France à sa cause. Mais là où vous vous trompez, c’est bien lorsque vous ironisez au fait que « les pancartes, slogans et marches autour de la CPI ne peuvent guère libérer un homme ».
Cette attitude de quelqu’un qui prétend défendre la cause du président Pascal Affi Nguessan, nous laisse croire que vous êtes tellement dans le secret des dieux que vos productions semblent trahir la pensée de votre mentor si ce n’est pas une mission de lui à exécuter par vous.
Aussi, pour un politologue, ignorer que la lutte politique est certes permanente mais se fait aussi avec des acteurs adaptés à la circonstance serait une grave atteinte à l’honorabilité de la profession dont vous vous réclamez. « Quant aux nouvelles générations, si elles savent rentabiliser leur printemps, il va sans dire qu’elles auront leur tour. Vouloir déjà sauter les étapes n’est rien d’autre que jouer à l’apprenti-Soro. » Dixit, Océane Yacé, notre politologue.

Mais diantre, sur quelle planète sommes-nous ? Existe-t-il une génération ou un âge pour accéder au pouvoir d’Etat ? Nous comparer à Soro connu pour être le chef de fil de la rébellion en Côte d’Ivoire, ne saurait être une injure de moins à notre lutte, et bien plus une inculture de la chose politique de la part de notre soi-disant politologue.
(…)Qui a oublié qu’avant de s’attribuer des titres ronflants, il était sage de bien maîtriser le domaine de compétence en question. Le politologue étant avant tout celui qui s’est spécialisé en politologie, elle-même, une science qui étudie la politique (relatif aux affaires publiques). Ainsi donc, le politologue devrait refléter les traits du politique qui restent la sagesse, l’habilité et surtout la stratégie. Or à bien suivre notre pseudo politologue, celui-ci ou celle-ci s’érige en docteur des malpolis. Tout le contraire de sa profession selon l’humoriste Michèle Bernier. « Le politologue ne doit pas être le docteur des malpolis » fin de citation.
En clair celui ou celle qui se cacherait derrière ce pseudonyme de Océane Yacé aurait-il peur d’affronter les critiques faites à l’encontre de son mentor, Pascal Affi Nguessan en refusant de se faire connaitre publiquement comme le fait, le journaliste critique, Philippe Kouhon ?
Enfin, si on peut lui pardonner les nombreuses fautes d’orthographes et de syntaxes du haut de son diplôme de politologue résident à Monaco, il ne lui sera plus toléré sa méconnaissance de la lutte pour les libertés démocratiques. Les pancartes, slogans et marches font parties de cette lutte. Et ce n’est pas Pascal Affi Nguessan encore moins Laurent Gbagbo qui nous dira le contraire. La date du 18 février 1992 en Côte d’Ivoire devrait servir de référence historique à notre bien aimé politologue avant de pondre de telles absurdités.

Une contribution d'un patriote indigné (France)