Débats et Opinions - FPI Londres: ADRESSE DE FIN D’ANNÉE

Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - FPI Londres. ADRESSE DE FIN D’ANNÉE.

SYLVAIN S. DE BOGOU, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SECTION FPI-LONDRES.

Une année nous dit ses adieux et une autre nous ouvre ses portes. Avant d’embrasser l’an 2015, jetons un coup d’œil en arrière pour faire le bilan de ce que nous avons vécu. Car, pour mieux avancer, nous devons prendre en compte ce que nous avons obtenu et perdu pendant l’année dernière.
Aurais-je tort de dire que l’an 2014, pour la diaspora ivoirienne au Royaume-Uni, le bilan général est une pilule très amère à avaler ? Elle, cette pilule, est tellement amère qu’elle donne l’impression d’avoir été l’année la plus longue. 2014 semble refuser de partir.

A peine nous mettions le pied dans la nouvelle année d’alors (2014) que la mort, cette vérité incontournable nous frappa de plein fouet avec le décès hautement brutal de notre frère Lucien Djah. Comme le malheur ne vient pas une fois, nous assisterons à une série de morts comme si nous étions dans un jeu de dominos. Ainsi, en plus des parents qui meurent chaque jour par manque du soin minimum en Côte d’Ivoire où règne avec une main d’acier, Alassane Dramane Ouattara, l’homme le plus ingrat que le vingt et unième siècle ait malheureusement produit, nous dirons au revoir et de manière aussi brutale que cruelle à Destio Joachim, Gervais Koué, Brigitte Koubi, Jean-Martial et bien d’autres. La liste est très longue pour une seule année pour une petite communauté. Certains ont crié à la malédiction. Mais, nous n’osons pas aller de ce côté
Au-delà de la mort qui semble toujours ravir au monde les bons esprits au moment où l’on s’y attend le moins, nous les Ivoiriens de la diaspora et surtout nous qui sommes au Royaume-Uni, n’avons rien fait ou refusons du moins et de la façon la plus ostentatoire, de nous mettre ensemble comme des brindilles de balai. Nous refusons de mettre en pratique de simples proverbes que nous aimons pourtant citer dans nos discours. Nous ne savons même pas le sens de « ensemble, nous sommes forts et nous vaincrons. Mais divisés, nous périrons tous ». Comme si la persécution que nous subissons sur notre propre terre, la Côte d’Ivoire de la part de la célèbre « communauté internationale » et son représentant Alassane Dramane Ouattara, ne suffit pas, nous nous entredéchirons au nom d’une certaine démocratie dont les aboutissants échappent à beaucoup d’entre nous, pitié!
Comme le sphinx qui renait de ses cendres, très chers Ivoiriennes et Ivoiriens, ensemble, déposons nos « armes ». Faisons face à notre Res-pon-sa-bi-li-té: la récupération de notre patrie qu’Alassane Dramane Ouattara vend, sans vergogne ni mesure à ses maitres et à leurs enfants. Pendant que « nous nous bouffons le nez », la Côte d’Ivoire nous échappe entre les doigts et avec notre complicité.
Voudrions-nous vivre comme des oiseaux sans nids ou en femmes et en hommes dignes et respectés? Voudrions-nous vivre inutiles et veules? Ou avons-nous encore et toujours cette sève qui fit de nous des personnes respectées et aimées quelques années seulement en arrière?
Par ma présente, je viens vous dire: allons reconquérir notre patrie balafrée depuis le coup d’état de décembre 2010.
Quant aux militants de mon parti, le Front Populaire Ivoirien, je demande la vigilance, la réserve, la formation politique et la sérénité surtout face à certains dignitaires du parti qui se conduisent comme des indignes corrompus par la France par le biais de Dramane Ouattara qui veut faire de notre parti une coquille vide. La nouvelle année nous réserve des surprises, de bonnes surprises, pas de panique donc.
Enfin, à toutes et à tous, joyeux Noël, bonne et heureuse année 2015. Faites en sorte que la santé soit très souvent avec vous. Comme vous le savez, la santé est le pilier premier de tous nos rêves, ne la négligeons point.
Vive la Côte d’Ivoire, vivent les enfants de cette patrie victime de ses richesses et de sa large gentillesse.

SYLVAIN S. DE BOGOU, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SECTION FPI-LONDRES