Critique littéraire: « Les fils de Dieu et les extraterrestres »(AUTEUR Isaac Pierre Bangoret)

Par Correspondance particulière - Les secrets pour vaincre le Diable.

« Le fait qu’ils (les extraterrestres) soient des créatures de Dieu n’atteste pas que leurs œuvres viennent du Dieu unique et retournent à Lui. Le Diable, une créature de Dieu, est pourtant devenu le farouche adversaire de son créateur (p.8) ». Voilà qui lève l’équivoque sur l’existence ou pas des extraterrestres, ces créatures fantasmagoriques qui vivent sur une planète, autre que la Terre. Entrent-elles dans le projet de Dieu, ces formes de vie que la Science dit, évoluées ; ces géants qui auraient une essence bien plus supérieure à celle des hommes ? Non ! Soutient sans ambages, l’écrivain Isaac Pierre Bangoret dans son livre :’’Les fils de Dieu et les extraterrestres’’. L’œuvre descriptive de 96 pages, publiée en Italie en juin 2013 par les éditions Colombe s’inscrit dans le domaine métaphysique et religieux. L’auteur qui a déjà publié en langue française entre autres : « Dieu, père et Mère », « le Messie attendu par Israël » ou encore « Comment Dieu est devenu Christ »semble exceller dans ce genre d’exercice. L’Eglise et les Saintes écritures quoique formelles sur l’affiliation divine des extraterrestres, restent prudentes sur leur intention qui est loin d’être celle de rendre gloire à Dieu le Créateur et de rechercher le Salut en Dieu. C’est ce que l’auteur tente de démontrer au moyen d’une gymnastique intellectuelle rigoureuse où se mêlent à la fois arguments scientifiques et foi religieuse. D’où la créance que l’on peut accorder au présent ouvrage. Dans un langage simple, mais, somme toute, rempli de mystère et d’émotions, l’auteur utilise le dialogue entre un internaute et un homme de Dieu sur la réalité des créatures spirituelles. Cela convient à propos et répond à l’objectif de l’auteur qui- nous le découvrons au fil de la lecture- est celui de mettre en prise deux notions d’emblée antinomiques : Science et Foi. Dans un développement ordonné et chronologique, il lève d’une part le voile sur la véritable identité de ceux qu’il appelle les ‘’Fils de Dieu’’ et établit d’autre part la relation entre ces derniers et les êtres connus de nos jours, sous le vocable d’extraterrestres. Les fils de Dieu, il les définit comme ces êtres supérieurs aux hommes en Sagesse et en Force, introduits dans les mystères de la création et qui furent créés pour être des guides spirituels. Il distingue ceux qui sont restés fidèles (les Saints de Dieu) et les infidèles (Pères des Nephilim ou extraterrestres). Entre les deux , d’autres sujets , qui ne sont pas des épiphénomènes , sont également abordés sans faux fuyants: la renonciation au trône de Pierre du chef de l’Eglise catholique romaine, Benoît XVI ; le sort des planètes autour de nous et des mondes hors du système solaire ; la soif de l’immortalité ; les sciences occultes et ésotériques ; la question du libre-arbitre ; le péché contre l’Esprit Saint ; le rôle des anges , les tribulations du Vatican et surtout les quatre étapes du cheminement spirituel etc. Ce sont des thèmes aussi riches que d’actualité qui ne laissent aucun lecteur indifférent. Tant la démarche utilisée par l’auteur est méthodique (définition des mots et expressions clés) et la pertinence des réponses fondée sur l’ancien et le Nouveau Testament. Ce qui facilite le recoupement des sources et aide à la compréhension de l’ouvrage, qui de prime abord semble impénétrable. Toutefois le style dialectique que l’écrivain affectionne renforce ses arguments probants et met le lecteur en appétit et creuse sa curiosité. Au fur et à mesure qu’il feuillette les pages du livre, le lecteur est maintenu en haleine. Le suspens qui est permanent est, à n’en point douter, l’un des attraits de ce livre. Que retenir encore de cet ouvrage passionnant et instructif au plus haut point ? L’Eglise précise que les extraterrestres ne sont ni des anges, ni des démons ; il nous faut comprendre que ces créatures sont aujourd’hui le fruit de la science, d’une génétique de pointe pratiquée par les dieux : les maîtres du savoir (..). Nous assisterons à la fin de toutes choses à la victoire du monde de la Foi sur celui de la Science, des humbles sur les plus forts. (p .41). En défendant cette thèse, Isaac Pierre Bangoret rappelle la destruction de la première création par le Déluge, à cause de ces créatures hybrides géantes des temps anciens (les Néphilim) qui ont défié l’autorité de Dieu. La guerre, Foi religieuse -Science, qui n’est rien d’autre que le combat perpétuel du Bien et le Mal est représentée en page de couverture par l’Archange Michel, le chef des anges qui terrasse un démon. Cela à travers une illustration appropriée, une reliure de belle apparence et durable avec un caractère d’imprimerie lisible.
L’auteur par sa connaissance d’expert nous met en face d’un dilemme : l’homme est la demeure de Dieu ou au contraire du Diable ; car argue-t-il, Dieu concède aux hommes le libre arbitre, un don devant lequel Il s’anéantit. Nous sommes pleinement responsables des choix que nous opérons. (p 34). Pour vaincre les dieux (le mal), contentons-nous de croire en Jésus, en ses promesses, et ne recherchons que la gloire du Très-haut, et non la nôtre. (p.96).
Tel est le dessein, simple mais admirable, de l'ouvrage, et qui en explique le plan adopté. Une première partie consacrée à identifier les fils de Dieu et leurs œuvres, le deuxième chapitre traite du rapport entre ces derniers et les anges, enfin une troisième partie se rapportant aux moyens de vaincre les démons et les faux dieux.
C’est une œuvre de belle facture, admirablement charpentée pour laquelle il est bien difficile de trouver des failles ou des faiblesses. D’un apport indéniable dans la société aux prises avec toutes sortes de croyances traditionnelles, religieuses, la civilisation des extraterrestres, cet ouvrage constitue une source inépuisable pour les guides religieux, les scientifiques et tous les passionnés des mystères relatifs aux origines de la création. Les questions sont examinées à travers une approche éclairée, celles non examinées le sont volontairement. Ce qui pourrait peut-être prêter flan à la critique, c’est le parti-pris méthodologique de l’auteur ; lorsqu’il semble, par exemple, prendre à contre - pied tous les ennemis de la foi catholique. Le repas eucharistique, dit-il, c’est la sainte force des élus de Dieu. Le Diable sait que la rédemption du monde a pour fondements le sang et le corps de Jésus, la parole de Dieu : le saint sacrifice et l’oblation. Voilà pourquoi le Diable est beaucoup actif dans les lieux saints comme le Vatican, avec pour principal objectif de combattre, de rendre ridicule le saint sacrifice qui aide les ministres de Dieu à rassembler une nation sainte. (p .32). L’on peut aussi regretter le manque d’information concernant la biographie de l’auteur, l’absence de préface, de même que l’insuffisance de sources et renvois à d’autres écrivains sur le sujet. Cependant ces lacunes infimes n’entachent en rien la qualité de l’ouvrage, qui, faut-il insister au risque de commettre un manquement, est crédible, riche et profond.

Cybèle Athanga
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