CPI: LETTRE OUVERTE À Me FATOU BENSOUDA, PROCUREURE GÉNÉRALE DE LA CPI, Par Sylvain de Bogou

Madame, je vous promets et je jure devant Guezéré et Nawa que je ne serai pas long. Vu le nombre et le degré de vos missions vous éloignant chaque jour de votre lieu de travail, je serai vraiment très court.

D’abord, je viens vous dire que votre rôle qui se résume à “casser du Gbagbo du Goudé à tout prix”, est une mission qui jette la honte et un profond discrédit sur tout ce qui est noir et surtout sur tout ce qui vient d’Afrique. A titre d’exemple, le cas Koffi Annan qui, en tant qu'envoyé spécial du SG de l’ONU, a assisté avec plaisir au génocide Rwandais. Plus, avec sa récompense qui l’a mis à la tête de l’ONU, monsieur Annan a été un des féroces ennemis du Président Laurent Gbagbo. Son fils Kodjo a fait les titres des journaux dans un vol indescriptible de sommes destinées aux démunis. Lorsqu’on monte aux Etats Unis d’Amérique, le Président Obama dont l’élection a fait danser certains Africains, détient le record de chef américain sous lequel l’Afrique a connu plus de guerres. On dirait même que ce monsieur a été surpris par sa propre élection. Même si le Congrès a un pouvoir énorme, il est lieu de reconnaître qu’Obama ne laisse rien ou plutôt qu’il laisse de la désolation dans son pays comme aux Africains auxquels il a prétendu donner des leçons à travers son discours du Ghana: “L’Afrique n’a pas besoin de dirigeants forts, elle a besoin de fortes institutions”. Et, comme toujours, aux gaillards leaders africains d’applaudir comme des gamins venant de voir pour la première fois une balle de foot. Pour assassiner Malcolm X, des noirs ont été utilisés, etc.
Aujourd’hui, vous servez de main meurtrière à la France et à ses alliés. C’est ce que les Anglo-Saxons appellent “Black on Black crime”. En un mot, vous êtes une disgrâce et cela est rendu pire par la combine qui vous a déposée à la tête de la CPI en tant que procureure générale.
Ensuite, vous violez tout ce qui fait la base de toute juridiction et de toute justice. De fausses images importées et des témoins sabordés; cela suffit pour arrêter le procès colonial intenté contre le Président Laurent Gbagbo et son ministre Blé Goudé (leur libération pure et simple). Ici encore, vous dégradez l’image du droit et des étudiants en droit se demandent à quoi sert de faire le droit. Heureusement, il y’a encore des juristes comme Altit et son équipe pour redorer le blason de cette discipline qui attire des milliers d’hommes et de femmes.
Enfin, sous votre règne construit sur du mensonge, du faux et l’arrogance, la juridiction de La Haye passe de la Cour Pénale Internationale à la Cour de Putréfaction Internationale.

Une contribution de Sylvain De Bogou