Coup de tonnerre au RHDP : Ouattara out, Gon out, Hambak et Amadou disqualifiés, Qui pour les sauver à l’élection présidentielle ?

Le dauphin choisi par le Président Alassane Ouattara, après avoir annoncé officiellement et de façon irrévocable devant le congrès réuni le 5 mars 2020 à Yamoussoukro (Députés et Sénateurs) qu’il ne briguerait pas un troisième mandat en 2020, est lui aussi hors de la course à l’élection présidentielle de 2020 pour cause de crise cardiaque sévère.

En effet, la propagande gouvernementale s’est fourvoyée en annonçant à grand renfort de publicité que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly serait de retour à Abidjan le 29 mai 2020, alors même que celui-ci est encore maintenu dans le coma à l’hôpital de la Pitié Salpétrière à Paris.

Et selon les dernières informations en notre possession, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, qu’un Gruman présidentiel était allé chercher à l’aéroport du Bourget à Paris afin qu’il continue sa convalescence à Abidjan ne pouvait en aucun cas embarquer, car dans un état critique suite à la grave crise cardiaque survenue le 2 mai 2020 qui l’a fait évacuer d’urgence en France au service de cardiologie de la Pitié Salpétrière.

Un temps admis à la clinique Bizet après sa greffe du cœur et la pose d’un stent sur ses artères coronaires à la Pitié Salpetrière, il a été réadmis dans le célèbre hôpital parisien dans un coma artificiel après l’aggravation de son cas, pour selon nos informations réguler son rythme cardiaque hautement instable. Un défibrillateur automatique lui aurait même été installé sur le cœur pour tenter de stabiliser sa greffe du coeur.

Son intérimaire à la primature, Hamed Bakayoko, est selon les informations en provenance du RHDP, rejeté par la haute direction du parti y compris par le chef de l’Etat Alassane Ouatara et son petit frère photocopie. Tout ce qu’il peut espérer est de se voir confirmer au poste de Premier ministre car Amadou Gon Coulibaly, c’est sûr, n’y retournera plus du fait de son état critique.

Quant à l’actuel président de l’Assemblée nationale Amadou Soumahoro dont le cas a été envisagé par le chef de l’Etat pour porter le flambeau du RHDP, il est discrédité car souffrant d’un grave déficit d’image dans l’opinion et d’une stature d’homme d’Etat douteuse. C’est bien l’homme qui rêvait de conduire l’opposition au cimetière d’où son surnom d’Amadou cimetière qui lui colle à la peau.

Qui donc pour succéder à Alassane Ouattara et sauver le RHDP du naufrage collectif annoncé ?
La question n’a pas fini de foutre le bordel au RHDP où tous les scénarios les plus irréalisables et les plus inimaginables sont envisagés, et où la hache de guerre est déterrée entre les différentes factions et clans.

Nous y reviendrons.

Serge Touré