Côte d’Ivoire : Ouattara libère une 1ère vague d’opposants. Bédié annonce la libération imminente de Guikahué, Affi, N’dri, etc…

Par Ivoirebusiness - Côte d’Ivoire. Ouattara libère une 1ère vague d’opposants. Bédié annonce la libération imminente de Guikahué, Affi, N’dri, etc….

Abidjan le 26 Novembre 2020. Le président du PDCI et du CNT, Henri Konan Bédié a échangé ce jeudi, avec les chefs traditionnels et cadres du Grand Ouest et d`Abidjan en sa résidence à Abidjan.

Le président Henri Konan Bédié, président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et du Conseil national de transition (CNT), a annoncé ce jeudi 26 novembre 2020 à Abidjan, la libération imminente de tous leaders de l’opposition arrêtés, a appris un journaliste d’Ivoirebusiness.

Recevant les chefs de cantons, de tribus, et de villages des régions du Gôh, du Lôh Djiboua, et du Haut Sassandra, et les chefs traditionnels de l’Ouest résidants à Abidjan en sa résidence privée d’Abidjan, il les a rassurés de la libération très prochaine des principaux leaders de l’oppositions incarcérés depuis le 03 novembre 2020 suite à la création du CNT, à savoir Pascal Affi N’guessan porte-parole du CNT, Pr Maurice Kacou Guikahué S.E. du Pdci-Rda, N’dri Narcisse directeur de cabinet et porte-parole du président Bédié, et du retour sécurisé à son domicile de Dr Mabri Toikeusse porte-parole par intérim du CNT.

Déjà dans la nuit de mercredi à jeudi, une première vague d’opposants arrêtée a été libérée par le président Alassane Ouattara, à savoir les Sénateurs Séri Bi Guessan, Bassy Koffi Bernard et Mme Yapo Valerie.

La seconde vague sera bientôt libre selon le président Bédié.

"Je voudrais vous rassurer que personne ne sera laissée plus longtemps encore en prison, car cette main tendue que j’ai acceptée en allant discuter avec Alassane Ouattara, c’est pour les autres", a-t-il déclaré.

Il a aussi affirmé « avoir accepté la main tendue d’ Alassane Ouattara pour l’aider à s’en sortir » car ce dernier est cerné de toutes parts, n’ayant n’a pas été élu président le 31 octobre dernier par les ivoiriens qui ont boycotté l’élection présidentielle à 99%, et qui ne le reconnaissent plus comme leur président.

Il a aussi précisé qu’il veut la paix pour son pays et qu’un adversaire politique ne doit pas être considéré « comme un ennemi, mais comme un frère du même pays. »

Nous y reviendrons.

Patrice Lecomte