Côte d'Ivoire: Le temps de la riposte a sonné, par Sylvain de Bogou

Les Ivoiriens ont tout vu et tout subi depuis l’arrivée de Dramane Ouattara sur leur sol. Dans son rôle de premier ministre téléporté depuis l’Ouest, il a privatisé et acheté les compagnies ivoiriennes avec ses complices et surtout avec Dominique Fanta Gbê. Il a jeté de nombreux Ivoiriens dans la rue au nom d’une croissance économique qui n’était qu’une musique sans fond ni sens. Il a même emprisonné des Ivoiriens dont le Président de la République, son Excellence Laurent Gbagbo alors leader de l’opposition avec une loi de va-t’en guerre, la “loi anticasseur”. Il continue de tuer aussi des Ivoiriens. Devant ces faits, tous ces faits, les Ivoiriens sont restés calmes et ils ont tout pardonné au nom de la cohésion locale et régionale.
Non satisfait des actes qu’il a posés contre ses bienfaiteurs et jouant sur la bonté des Ivoiriens comme une faiblesse et une peur, il continue de menacer les Ivoiriens avec “je frapperai ce pouvoir...” et “je rendrai ce pays ingouvernable si ...” puis à sa compagne d’ajouter “nous marcherons sur les cadavres pour aller à la présidence...”. Ici encore, les Ivoiriens ont répondu par un “AMEN” retentissant et comateux.
Les Ivoiriens ont simplement vu “le dos du nageur”. La question est de savoir s’il existe un autre pays au monde où ce qui précède peut être dit sans conséquences appropriées immédiates? Non, nous ne croyons pas et cela même dans les nations vautours qui nous endorment avec la démocratie à la couleur blanche.
Depuis 2002 jusqu’au moment où nous mettons sur papier ce que vous lisez, Allassane Dramane Ouattara, l’assassin de Sindou qui n’a aucun lien avec la Côte d’Ivoire, donc qui n’a aucun remords et aucune pitié face au sort donné aux Ivoiriens par la France qui le guide, continue d’enlever nos enfants, d’éventrer nos femmes et sœurs enceintes, de violer toute femme qui refuse sa dictature, d’emprisonner tout Ivoirien qui refuse de consommer du sang humain comme lui. En un mot, Dramane Ouattara est le pire des dictateurs. Il n’a pas de cœur et cela nous le savons tous. Depuis qu’il a pris la nation ivoirienne en otage, Dramane Ouattara garde des milliers d’Ivoiriens dans des prisons secrètes et connues. Ceux-ci sont utilisés comme un produit de chantage face aux Ivoiriens qui veulent se débarrasser de la France et de ses suppôts et d’Allassane Dramane Ouattara en particulier. Des sentences grotesques sont dites à l’encontre des victimes ivoiriennes pendant qu’ Allassane Dramane Ouattara, le sanguinaire Mossi qui a une haine viscérale injustifiée contre les Ivoiriens qui lui ont tout donné et ses hommes bien connus de la triste et raciste communauté internationale, trainent leurs bottes dans les rues de la Côte d’Ivoire sans être inquiétés. D’ailleurs, ils se moquent des Ivoiriens qui, chaque jour enterrent leurs morts et cherchent à refaire leur vie détruite depuis l’arrivée du Mossi aux bords de la Lagune Ebrié.
Bien, l’huile est versée; que devons-nous faire pour ne pas la verser à nouveau? Voici la question existentielle que nous devons nous poser chaque minute, chaque heure, chaque jour, chaque semaine et chaque mois. Même avant et après notre sommeil nous devons nous poser cette question. Car, l’histoire, notre histoire que nous avons le devoir et l’obligation de construire nous-mêmes, nous y contraint. Il n’y a pas une autre route. Il n’y a pas d’échappatoire possible. Si nous sommes sérieux avec nous-mêmes et avec le futur de notre descendance, c’est maintenant et non demain que nous devons comprendre que personne d’autre ne viendra défaire les chaînes dans lesquelles nous sommes depuis des millénaires. Allassane Dramane Ouattara continue de narguer les Ivoiriens. La preuve, il vient de déposer sa candidature à la CEI nonobstant les dispositions constitutionnelles qui l’en empêchent. Allons-nous toujours évoquer le dieu invisible pour venir à notre secours ?
Comment arriver à bout des tortionnaires des Ivoiriens? Souffrez que nous ne donnons point ici une panacée. Mais, nous savons que les Ivoiriens sont des hommes et des femmes comme tout autre humain. Ils ont les mêmes capacités, les mêmes dispositions et les mêmes connaissances que les autres humains et donc ils sont capables de se libérer s’ils le veulent bien. Nous disons que nous souffrons tous, Ivoiriens des tortures et assassinats commis par Allassane Dramane Ouattara et ses patrons. Les solutions de nos souffrances sont en nous. Le seul mot à dire ici est que “chaque Ivoirien prenne sa responsabilité” pour notre liberté globale.

Une contribution de Sylvain De Bogou