Côte d'Ivoire: Bedié a enfin réussi à définitivement enterrer Houphouët Boigny et son oeuvre - le PDCI-RDA

Par IvoireBusiness - Côte d'Ivoire. Bedié a enfin réussi à définitivement enterrer Houphouët Boigny et son oeuvre - le PDCI-RDA.

Dimanche 21 février 2016. Daoukro. Le président Henri Bédié rencontre les ministres issus du PDCI, dont il est le leader.

Je me demande bien ce qui arrive à Henri Konan Bédié. Quand il ne prend pas la fuite sous la pression des ‘’jeunes gens’’, soldats mutins qui l’ont tiré de son sommeil paresseux et jeté par dessus-palissade un 24 décembre 1999, il passe son temps à faire couler le PDCI-RDA dans des profondeurs abyssales, et de la pire des façons. Alors que le personnage se croit au sommet de sa gloire, il présente le profil typé d’un vil suiveur d’Alassane Dramane Ouattara, la Banque Roulante de l’éburnie ! Tant pis pour Henri Konan Bédié, plus de 80 ans, de s’avilir et se vassaliser aux bottes de Ouattara et, de diluer son esprit dans une sénilité, à nulle autre pareille, alors que Bernard Binlin Dadié, 100 ans, a toujours de la suite et épingle des lauriers glorieux à la lumière de son esprit. Et alors ?
Et alors ?
Ce qui m’importe, c’est le mépris souverain qu’Henri Konan Bédié témoigne à la mémoire du Président Félix Houphouët-Boigny, aux militants du PDCI-RDA, aux populations ivoiriennes et à notre parti, le PDCI-RDA. Comment se peut-il qu’Henri Konan Bédié se rassasie de sa petite personne et fait des rôts désobligeants sur les cadres et les masses militantes du PDCI-RDA ? Tantôt, il les traite de suiveurs, tantôt il les traite de boys. Selon une source introduite, Henri Konan Bédié a prononcé ce babil : « je n’ai pas besoin de boy » à l’encontre du Professeur Alphonse Djédjé Mady quand ce dernier affichait sa volonté de devenir le Secrétaire Général du PDCI-RDA. Or, on l’aurait voulu cultivé, intelligent et bourré de qualités humaines à la mesure du rôle qu’il joue. Malheureusement, force est de reconnaitre qu’on a beau chercher, on ne trouve chez Bédié que la sénescence aggravée.

Et alors ?
Dans l’ivresse de ses illusions de chef suprême du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié barbouille et se mêle les pinceaux. Le 17 septembre 2014, d’une voix jouissive et balbutiante, il fit l’appel de Daoukro. Cette sortie échoua sur le refus des dignes cadres du parti dont les plus représentatifs sont ESSY Amara et Charles Konan Banny. Dans la base du parti où il pensait réunir à son appel un bétail captif, la moisson fut très maigre. Ainsi, à l’élection présidentielle il a fallu fabriquer des scores. Plus tard, le même Henri Konan Bédié appelle tous ceux qui se réclament de l’houphouétisme à retourner au PDCI-RDA. Là encore, les cadres du RDR lui rappellent qu’il fait jour. Une chaude rebuffade qui sonne que Bédié doit cesser de rêver. Toujours dans son royaume( ?) de Daoukro, il sort une autre fadaise proche de l’ineptie : « Le parti unifié s’appelle le RHDP ». Une telle ligne de pensée burlesque de cet homme dont la vie se résume aux non-exemples, aux orgies, à l’improbité morale, au non respect du bien public, à la tendance à la paresse, à luxure, aux mœurs libertines, à la cupidité financière, à l’égocentrisme et à l’accoutumance à l’alcool ne peut que m’interroger sur la complicité active des disciples du Président Félix Houphouët-Boigny.

Et alors ?
Amon Tanoh Lambert, Ano Koutouan, Jean Konan Banny, Séry Gnoléba, Auguste Daubrey, Camille Ali Ali, Brou Gustave, Oka Amani, Georges François Ouegnin, vous qui avez côtoyé le Président Félix Houphouët-Boigny, qui avez été nourris à la sève intrinsèque de sa philosophie, que dites-vous quand Henri Konan Bédié fait de la mémoire du Président Félix Houphouët-Boigny un escarbot pour ses ‘’chiotes’’ endiablément torrentielles et puantes ? Seriez-vous aussi à la soupe faite du sang des dignes enfants de la Côte d’Ivoire ? Vivants encore, vous restez les symboles de la bonne graine houphouétienne, la référence et la boussole des bonnes conduites dans un Etat civilisé. Que dites-vous quand Bédié, une âme en errance vend le grand PDCI-RDA aux enchères sur le vrac de l’immoralité ? C’est vrai qu’Henri Konan Bédié, pressé qu’il était de succéder au Président Félix Houphouët-Boigny, est dans la tourmente et le tourbillon de ses souvenirs liés à sa part avec Maurice Kacou Guikahué dans la mort du Vieux. Un jour, l’histoire ouvrira son ventre pour confondre ces deux comparses qui ont commis ce parricide! Ces deux renégats sont dans leur logique de la déhouphouétisation du parti voire du pays. Chers séniors, je vous adresse mes supplications qui valent pour les masses populaires du PDCI-RDA, dites un mot pour que notre parti soumis à vau l’eau guérisse ! Sinon, votre silence m’apparait délictueux !
Et alors ?
Cette caste d’apostats, de saltimbanques et d’immoraux, fait des Etienne Kobénan Kouassi Adjoumani-le perroquet de la cour, Noël Akossi Bendjo plus connu dans sa famille politique sous le nom de georges BOUCHE, le pilleur de la Sir et de la Marie du Plateau, Pascal Kouakou Abinan l’illuminé, Emmanuel Niamien N’Goran-le grilleur d’arachides, Bertin Kouadio Konan (KKB)-le cheval de Troie à tous les râteliers qui s’est fait entuber au vilebrequin,… avec Henri Konan Bédié en tête. Ces coquins dont le monde se résume à leurs femmes et enfants ont sabordé le PDCI-RDA du grand Président Félix Houphouët-Boigny au club de soutien RDR. Un club de sanguinaires, d’imposteurs, de prévaricateurs et de diviseurs des populations. Sorti de nulle part, Alassane Dramane Ouattara(ADO) est devenu le berger-nourricier des boucs, hyènes, charognards et d’autres espèces puantes du PDCI-RDA ! Hortense Aka Anghui, es-tu fière de croiser le regard inquisiteur d’outre-tombe de Gabriel Dadié, ton géniteur ? Ton père a réussi à faire de sa sueur, de son courage et de son intelligence, le levain de la forge du syndicat agricole africain dont est résulté le PDCI-RDA. Mais toi, par ta voracité à la soupe sanguinolente, tu en as fait un papier à torcher. Tu devrais avoir honte de toi-même ! A toi, à ton époux et à tes enfants, le PDCI-RDA du Président Félix Houphouët-Boigny a tout donné. Honte à toi Hortense l’ingrate! Laurent Dona Fologo, c’est à toi que le Président Félix Houphouët-Boigny a confié son instrument de lutte émancipatrice, le PDCI-RDA. Qu’en as-tu fait ? En serait-il là, dans ce cambouis, si tu en avais pris grand soin ? Rappelle-toi ton héroïne lorsque tu as bandé tes muscles pour faire survivre le PDCI-RDA au péteux cercle national bédié (CNB) ? Général Coulibaly, le chauffeur d’avion du Président Félix Houphouët-Boigny devant l’éternel, tu paieras le prix de ton ingratitude en t’acoquinant à l’imposteur pour mettre le feu à l’œuvre de ton père. Essy Amara, Cheickna Sylla, Lambert Kouassi Konan, Seydou Diarra, c’est vrai que Ouattara vous tient à la barbichette comme ses boucs dont il force les museaux dans le foin sanglant. Laisser mourir le PDCI-RDA par les soins machiavéliques de votre nouveau maître ressemble à votre anatomie et vous rendrez compte à l’histoire.

Et alors ?
Gaston Ouassénan Koné, toi jeune Lieutenant qui a hissé le drapeau Orange-Blanc-Vert pour revêtir la Côte d’Ivoire de l’emblème de son auto détermination, le 7 août 1960, tu es passé de l’autre côté de la barrière pour atomiser le PDCI-RDA, terreau fertile de l’essor de la glorieuse Côte d’Ivoire ! Tes trois étoiles dorées de Général de Division de Gendarmerie qui font de toi, le plus haut gradé des armées nationales, t’ont été épinglées par le Président Félix Houphouët-Boigny, de glorieuse mémoire ! Pour tes intérêts égoïstes et haïssables, tu as accepté de les maculer du sang des dignes fils de la Côte d’Ivoire, et pour combien de temps ? L’histoire te le vaudra. Paul Yao Akoto, l’érudit Professeur, premier Agrégé de Côte d’Ivoire, je te voue un grand respect. Ton œuvre l’envol des tisserins met à nu ton état d’esprit indépendant et ton aversion pour les concussions. Ton refus à Henri Konan Bédié d’accepter de rester en Afrique du Sud comme premier Ambassadeur sans contenu te tisseront une couronne de gloire à l’éternité. Que dis-tu devant les errements d’Henri Konan Bédié à faire du PDCI-RDA sa gadoue ? Que dis-tu à la jeunesse de notre parti qui met le holà sur les agissements démentiel du soldat perdu Bédié ? Mes bras m’en tombent devant ton silence !

Et alors ?
Je félicite la jeunesse du PDCI-RDA qui voit son avenir être hypothéqué par Henri Konan Bédié qui s’est, désormais, vautré dans la mauvaise foi, le terrorisme intellectuel et le djihadisme physique. Je loue le courage de ces jeunes gens qui démontrent par leur action que tout le monde ne meugle pas et n’est non plus achetable au PDCI-RDA. La voie ainsi ouverte par cette vaillante et éclairée jeunesse de notre parti, il importe que toutes les forces vives, à tous les niveaux hiérarchiques de notre parti, joignent ses forces aux siennes. J’invite à mutualiser nos efforts autour de cette jeunesse aux mains nues. Armons-nous des armes de combat du Président Félix Houphouët-Boigny à savoir : le dialogue, le réalisme, le ton modéré, la courtoisie, le pacifisme mais, la fermeté dans l’action pour réclamer et arracher un congrès ordinaire du PDCI-RDA. Henri Konan Bédié a de la moutarde dans les yeux, du sang humain à travers les sacs d’argent qu’il reçoit de qui on sait. Je me figure qu’à chaque criée de louanges à cet imposteur, Henri Konan Bédié casse du sucre sur le dos de l’éléphant PDCI-RDA, chaque fois qu’il enfonce un clou dans le cercueil de ce parti qu’il croit tuer le gaga Bédié reçoit sa pitance. Il est donc temps de le disqualifier à la régulière, de le mettre dans son parti RHDP afin d’y assouvir ses lubies. Un parti politique qui n’a aucun projet collectif est une confrérie de mafieux. C’est la visée d’Henri Konan Bédié contre notre parti qui est fondé pour gagner. Disons-lui non car, le Président Félix Houphouët-Boigny et ses frères et sœurs fondateurs du PDCI-RDA ont tracé le cadre et bâti tous les projets pour l’épanouissement collectif des militants et des Ivoiriens sans exclusive. C’est vrai, Henri Konan Bédié a mis notre parti et notre pays en friche. Ainsi dans ses combines, des apatrides s’y sont installés et se font maître du partage de la rétribution géo spatiale et socioéconomique. Mais, ne dévoyons pas le postulat tracé par nos pères fondateurs, allons y et la victoire de changer l’ordre dans notre parti et de notre pays est au bout de nos efforts.

Une contribution de Roger-Antoine KASSI
Citoyen ivoirien, Militant PDCI-RDA