Côte d'Ivoire: Aïchatou Mindaoudou, la Représentante Spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en Côte d’Ivoire serait-elle sur le départ?

Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - Aïchatou Mindaoudou, la Représentante Spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en Côte d’Ivoire serait-elle sur le départ?

Aïchatou Mindaoudou, la Représentante Spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en Côte d’Ivoire, avec le chef de l'Etat Alassane Ouattara, au palais présidentiel d'Abidjan-Plateau.

Si l'on en croit à une lettre ouverte à elle adressée par Bécan-Tiékpa Alice-Rosine,diffusée sur la toile mondiale ce 13 avril 2015, il serait étonnant que l'institution internationale, jalouse de son code d'éthique, assiste sans tirer les conséquences de ce dont l'auteur de cette correspondance accuse la diplomate onusienne d'origine nigérienne.

Toujours selon l'auteur, ampliation de cette lettre de protestation serait adressée au

Secrétaire Général de l’ONU, aux Chancelleries des autres pays, à l'Ambassadeur du Niger en Côte d’Ivoire pour transmission, et enfin à l'Opposition politique de Côte d’Ivoire.

Que les allégations soient fondées ou non, on s'imagine bien les conflits d'intérêt qui ne manqueront pas de frapper de suspicions légitime les missions d'arbitrage auxquels la diplomate aura a faire face dans les semaines et mois a venir.

Dommage que la voix masculine de madame Aichatou Mindaoudou court le risque majeur de perdre en crédibilité et en impartialité. Un risque pour lequel l'ONU ne se paiera pas le luxe de se murer dans un mutisme à durée indéterminée.

Autant pour l'ONU de prendre le devant en rappelant la diplomate à d'autres fonctions et sous d'autres cieux loin des frontières ivoiriennes.

S'il est déjà avéré que pouvoir et opposition peinent à s'entendre sur une panoplie de sujets, ce serait aberrant de laisser prendre naissance d'autres sujets opportunistes à même de compliquer davantage la résolution des problèmes déjà identifiés.

C'est du moins notre opinion de Chroniqueur Indépendant.

Si d'aventure, il se trouvait que l'arbitre traînait des casseroles incompatibles avec sa vocation de personnalité a priori impartiale et jouissant a priori d'une intégrité morale inattaquable, pouvoir et opposition ne perdent rien "concomitamment" à s'en débarrasser poliment sans bruit. Et le plus tôt serait le mieux. L'une des règles d'or en matière de la réglementation internationale de l'arbitrage, c'est que les deux protagonistes ont le droit de s'accorder sur le choix de l'arbitre.

L'ONU déborde de fonctionnaires internationaux qui pourraient rassurer à la fois pouvoir et opposition.

Pudiquement, c'est à dessein que nous-nous gardons d'évoquer l'objet de la révélation grave dont fait allusion l'auteur.

Une contribution de DAPA Donacien

Chroniqueur Indépendant.

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