Côte d'Ivoire: ÉPÎTRE AU PROFESSEUR OURAGA OBOU, Par Sylvain De Bogou

Par Ivoirebusiness/ Débats et Opinions - ÉPÎTRE AU PROFESSEUR OURAGA OBOU, Par Sylvain De Bogou.

Ouraga Obou et Alassane Ouattara au palais présidentiel, lors du lancement du comité d'experts sur la nouvelle constitution.

Professeur, combien d’étudiants, les vôtres et même ceux qui en d’autres disciplines étaient inscrits, ne rêvaient-ils pas de devenir “des Ouraga Obou”? Vous, le maître du logos juridique, l’artiste constitutionnaliste, que vous arrive-il? Serions-nous dans la règle de “faites ce que je vous dis, mais ne faites pas ce que je fais”? Seriez-vous, à travers votre acceptation du rôle de la part de Dramane obtenu pour dévoyer notre constitution, dire que vous nous aviez trompés en 2000 et sur votre proper sort?
Vous, le maître de la légalité, vous voilà à genou devant l’ennemi de la nation Dramane Ouattara qui, par ses actions, humilie, éradique l’Ivoirien et spolie ce dernier dans ses derniers restes.
Vous, le combattant des libertés qui, en son temps, brava le mouton de Yamoussoukro (Boigny se faisait appeler “Bélier”, donc un mouton) pour faire son entrée par la grande porte dans notre histoire en rejoignant les patriotes dirigés par le chef de l’opposition d’alors, Laurent Gbagbo.
Diantre, voici que vous venez d’accepter votre mort à la vie éternelle dans la conscience collective mondiale. Vous mordez, une fois encore la poussière en venant vous dédire. Or, hier la Côte d’Ivoire en vous, a vu un fils digne dans son redressement constitutionnel. Est-ce à dire que vous nous aviez trompés en 2000 lors de la rédaction de notre nouvelle constitution? Devons-nous avoir honte d’avoir été vos apprentis intellectuels?
Je ne tiens point à vous condamner sans avoir eu toutes preuves; ceci étant une règle que vous nous avez inculquée. Mais, je tiens à vous dire que toute la nation vous regarde. Soit vous choisissez de vous mettre du côté des intellectuels qui ont échoué en conduisant notre nation dans la boue, soit vous relevez la tête pour donner une confiance nouvelle aux Ivoiriens à travers les intellectuels.
J’ose croire, maître, que la chute libre vous réfuserez de choisir et une fois encore, la nation chantera “le Professeur au cheveux-Pélé”.

Une contribution de Sylvain De Bogou